Il ne m'appartient pas, je crois, dans le cadre resserré de ce texte, de restituer, sous la forme d'une fresque qui se voudrait exhaustive, la destinée dramatique des harkis depuis l'engagement jusqu'à la mort ou l'exil, tâche qui, d'ailleurs, déborde le cadre de mes compétences, qui sont celles non pas d'un historien mais d'un sociologue. C'est bien plutôt à dépeindre l'actualité de la disparition des harkis, à travers la quête à être ou à réapparaître de la deuxième génération - "au nom des pères", dirionsnous - que je vais m'atteler...