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Aspects de la culture arabe en France

Souvent les visions qu'entretiennent les cultures les unes des autres renferment une part de préjugés. L'Europe chrétienne et le monde arabo-musulman ne font pas exception à cette réalité. Ni l'une ni l'autre ne s'est encore totalement défaite des stéréotypes et des a priori réciproques.
Menaçante à ses heures, la culture arabe a néanmoins exercé durant le haut Moyen Age une influence culturelle indéniable. La culture occidentale et la culture arabo-musulmane sont au contact direct et permanent depuis plus de douze siècles.
Quant aux contacts plus précis de la France avec le monde arabe, ils remontent très loin dans l'histoire, au VIIIe siècle(1). Depuis, ces contacts et ces échanges ont évolué au gré des impératifs stratégiques du moment fluctuant entre guerre et paix, entre tension et accalmie. Ce n'est qu'au XXe siècle, au lendemain des indépendances, à partir de la seconde moitié du XXe siècle, que l'on verra naître une certaine confiance qui va influer un peu plus tard sur la normalisation des relations de part et d'autre de la Méditerranée.
Avant d'aller plus loin dans notre propos relatif aux aspects de la culture arabe en France, précisons d'abord ce que l'on entend par le terme arabe. En effet, le mot arabe, de même que le mot culture d'ailleurs, mérite d'amples développements qui déborderaient largement le cadre de ce travail.
Nous entendons par le qualificatif arabe ce qui se rapporte au monde arabe entendu au sens des vingt-deux pays membres de la Ligue des Etats arabes et de toutes ses composantes identitaires, culturelles et religieuses. Il faut y ajouter également la population immigrée qui, même si elle n'y réside pas, continue toujours de s'en réclamer avec force.
Relevons au passage maintenant quelques dates importantes marquant cet échange :

- Publication en 1543 par Theodor Bibliander de la traduction du Coran en latin(2).
- La première chaire d'arabe au collège de France fut créée sous le règne d'Henri III en 1587.
- L'imprimerie en caractères orientaux fut instaurée par Louis XIII (1601-1643).
- Louis XIV forme à partir de 1669 des interprètes pour les consulats du Levant sous domination ottomane.
- Entre 1704 et 1717 les contes des Mille et Une Nuits furent traduits. Ce recueil contribuera, comme aucun autre ouvrage ne le fit auparavant, à une perception fantasmagorique des Occidentaux par rapport aux Arabes(3).
- En 1795, l'Ecole des Langues Orientales fut fondée.
- Bonaparte crée l'Institut d'Egypte après son expédition de 1798-1799. Son succès n'est pas à démontrer sur le plan de l'égyptologie et de l'orientalisme en général.

Aujourd'hui, ces relations se trouvent favorisées par, d'une part, la présence sur le sol français de plusieurs millions d'Arabes et, d'autre part, par la politique arabe et méditerranéenne de la France. On assistera sans doute, en ce début du millénaire, à une intensification réelle de ces relations. Les nouvelles générations de jeunes arabes tournant le dos aux pays d'origine, attirés par l'apport technologique, mais aussi démocratique que leur propose la France, marqueront définitivement le paysage ethnique, linguistique et culturel général de la France.
En effet, contrairement aux premières générations plutôt rebelles au modèle français (4), les nouvelles générations, à partir des années 80, opèrent un renversement de situation rompant ainsi avec le mythe du retour. La scolarisation devenue massive dans les rangs des jeunes issus de l'immigration et la prise de conscience sur l'état des pays d'origine en matière du développement ou plutôt du sous-développement, en matière des mentalités, mais également en matière des libertés individuelles font partie des raisons de ce retournement. L'implantation durable d'une diaspora arabe sur le sol français s'accompagne d'une reconnaissance de plus en plus large de la culture arabe. Jadis ignorée, voire sous-estimée à cause de l'esprit colonial qui, loin de familiariser les Français avec les cultures des pays arabes qu'ils dominaient, n'a fait qu'en renforcer les clichés. Mais cette culture a su aujourd'hui se faire (re)connaître. De la musique, qui, depuis le début des années 80, a gagné le cœur des Français, à la littérature, en passant par le champ scientifique, de l'édition ou encore de l'activité associative, la culture arabe est désormais présente quasiment partout. Même le monde du cinéma commence à s'imposer certes difficilement. Peut-être est-il concurrencé par la technologie satellitaire qui arrose désormais tous les foyers partout dans le monde.
L'université elle-même connaît pour la première fois de son histoire l'arrivée massive de ces nouvelles générations d'origine arabe qui, contrairement aux précédentes, se montrent avides de savoir. Parmi ce qui est convenu d'appeler "les jeunes de banlieue", on ne trouve pas seulement que des "casseurs" comme certains Médias ou certains partis politiques voudraient bien le faire croire, mais bien des étudiants et des chercheurs, des hommes d'affaires, d'honnêtes citoyens français débarrassés du complexe de leur origine et bien décidés à aller plus loin pour mieux investir en bons citoyens les rouages de la société française dont ils se réclament.
Quel est donc le constat que l'on peut faire des différents domaines cités ci-dessus et que peut-on déduire de la présence arabe en France à moyen et à long terme ?
Si l'on croit un sondage Ipsos, commandé par l'Institut du Monde Arabe à Paris et le Nouvel observateur, paru dans les colonnes de cet hebdomadaire et qui consistait à s'interroger sur la perception qu'ont les Français de la culture arabe en France, on s'aperçoit que jamais les Français ne se sont autant passionnés pour la culture arabe. 46 % déclarent apprécier cette culture. À la question consistant à citer des personnalités de culture arabe passée ou présente, 52 % des personnes interrogées citent, Cheb Khaled, loin devant Yasser Arafat (9 %), l'humoriste Smaïn (5 %), l'animateur vedette Nagui, le cinéaste Youssef Chahin et le chanteur du Raï Cheb Mami (3 %).
Ce sondage qui, certes, ne fournit pas un état des lieux complet sur la question, permet néanmoins de jeter un éclairage utile et nouveau sur la perception des Français sur un aspect de la culture arabe.
En deux décennies, l'on est passé en France, d'un désert en matière de musique, à une sensibilité qui touche la fibre des Français. Le raï apparu pour la première fois en France en 1986 semblait fuir la fameuse métropole de l'Ouest algérien, Oran, où il est considéré comme un genre mineur, une musique dépravée juste assez bonne pour mettre un peu d'ambiance dans certaines fêtes de quartiers (5). Lors de cet exode, les rares médias (le Monde, Libération ou encore Actuel) qui en ont fait état soulignaient notamment l'aspect sulfureux des paroles, des images et autres métaphores à peine voilées (alcool, femmes, etc.) et négligeaient à tort bien des aspects de cette musique. Même une partie de l'intelligentsia arabe voyait (et voit toujours) d'un mauvais œil le débarquement de ces jeunes chanteurs au parcours scolaire souvent chaotique. Occuper avec des mots simples voire naïfs la place publique comme ils le faisaient, c'était lui voler la vedette en matière de contestation sociale.
Les stations de radio et les chaînes de télévision ont mis un certain temps pour diffuser cette musique nouvelle et inattendue. NRJ, la "radio des jeunes" refusait encore en 1992 de programmer la chanson Didi du chanteur Khaled, alors qu'elle figurait dans le sacro-saint Top 50 et occupait la première place en Israël et en Grèce ; alors même que la chaîne musicale anglo-saxonne MTV, elle-même, avait diffusé plusieurs centaines de fois le clip de la chanson.
Une décennie plus tard, le raï est devenu une musique internationale. Des États-Unis au Japon en passant par l'Europe et le Moyen-Orient, les chanteurs du raï se font les ambassadeurs de l'art arabe et de la chanson française. Désormais, des Multinationales se montrent à l'affût de cette musique et lui réservent une place de choix dans leurs programmations. Les grandes Surfaces qui boudaient autrefois ce genre de musique remplissent désormais leurs rayonnages par des compilations diverses et variées: chansons d'Oum Kalthoum, d'Idir(6), de Rachid Taha, des chansons du Malhoun, des morceaux redécouverts par l'ONB (l'Orchestre national de Barbès) et autres Gnawas. Tout cela a permis de familiariser le grand public occidental avec des mélodies orientales au sens large. La musique qui transcende les cultures devenant alors un moyen efficace pour rapprocher deux mondes, qui, depuis près d'un millénaire, se regardaient sans jamais vraiment s'apprécier.
Sur le plan de la littérature, le monde arabe est désormais représenté. Le prix Nobel attribué à Naguib Mahfouz en 1986 a considérablement éveillé la curiosité des Français pour la littérature arabe. Sindbad, Maison d'édition fondée en 1972, a permis au public français d'avoir accès aux trésors de cette littérature en traduisant des œuvres majeures aussi bien de la littérature classique que moderne : les œuvres de Mahfouz, les Mu'allaqât, les poèmes de Majnûn, des références de la littérature mystique, la publication du Roman de Baïbars, qui compte quelque soixante volumes et dont une dizaine sont déjà traduits.
La Maison d'édition Actes Sud, qui aujourd'hui a repris Sindbad, contribue aussi à valoriser la littérature arabe et notamment le roman moderne. Il reste cependant beaucoup à faire pour que celle-ci soit bien connue et reconnue en France. La presse à travers par exemple Le Monde des livres fait un effort louable dans une édition française qui reste frileuse de façon générale. Maisonneuve & Larose qui est l'une des plus anciennes maisons orientalistes de France est l'une des rares qui ait œuvré pour la connaissance du monde arabe. Elle dispose en effet d'un des plus riches fonds sur l'islam et le Monde arabe.
Autre aspect de la culture arabe : le cinéma. Il faut dire qu'il n'est malheureusement pas très diffusé en France ni d'ailleurs en Europe. À l'exception de rares films qui sporadiquement font parler d'eux, il n'existe pas de production cinématographique sur le Monde arabe en Europe de façon générale. Quelques festivals dont la biennale du cinéma arabe à l'Institut du Monde Arabe. Celui-ci étant un des rares lieux où l'on peut voir de nos jours du cinéma arabe. Peut-être que la communauté arabe elle-même n'en ressent pas le besoin. Les chaînes satellitaires sont, certes, passées par là et assouvissent largement l'appétit de la culture d'origine.
Au plan culinaire, l'adhésion des Français est totale. La cuisine arabe n'a que peu de secret pour eux. Des ingrédients aux différents plats en passant par les gâteaux et autres pâtisseries, cette cuisine est bien prisée. Le couscous (7), ramené dans les bagages des rapatriés d'Algérie, est désormais un plat national à part entière, et il est inutile de rappeler la finesse et les suaves nuances des tajines (8). Eux aussi sont devenus familiers non seulement en France, mais en Europe de façon générale. Les Marocains font cuire et servent dans ce plat rond en terre cuite vernissée, surmonté d'un couvercle pointu, le plus succulent des ragoûts décorés au sésame et autres plantes aromatiques. Le sésame justement a acquis droit de cité en France grâce à ce sympathique personnage des Mille et Une Nuits, Ali Baba. La formule magique qu'il a prononcée à l'entrée de la caverne des quarante voleurs "sésame, ouvre-toi" est devenue depuis longtemps en français synonyme de mot de passe. La cuisine, avec la musique, sont, sans aucun doute, un excellent moyen de communication et l'expression de l'accueil et du partage et du plaisir des sens.
Depuis les années 80, on assiste donc à un intérêt croissant du public français pour le monde arabe sous l'angle culturel, mais aussi scientifique. Cette intensité est confirmée par un foisonnement d'organismes arabes implantés en France, mais également des institutions françaises travaillant sur ou avec le Monde arabe. Tout le territoire est quasiment représenté avec tout de même une forte représentation parisienne (plus de la moitié). Quelque 2000 établissements de tous genres recensés par l'Institut du Monde Arabe qui a d'ailleurs joué un rôle exceptionnel dans cette euphorie franco-arabe. En effet, hommage doit lui être rendu, car depuis son ouverture en 1987 (9), il n'a cessé de promouvoir la culture arabe sous tous ses aspects. C'est grâce à lui que sur le plan musical par exemple, les maîtres arabes ont désormais leur place à côté des maîtres, turcs et indiens.
Sur le plan associatif, c'est d'une véritable explosion qu'il s'agit depuis 1981. La liberté d'association acquise à cette date a littéralement libéré les initiatives. Ces associations ont représenté et représentent toujours un puissant outil d'intégration. Il y aurait près de 1000 associations musulmanes ou islamiques en France. Des institutions à caractère associatif œuvrant pour le dialogue entre les confessions religieuses sont également présentes sur le terrain. Citons-en quelques unes : Artisans de paix (10), Association française islam et Occident (11), Association pour le dialogue islamo-chrétien-ADIC (12), Conférence Mondiale des religions pour la paix (13), Enfants d'Abraham(14), Groupe d'amitié islamo-chrétien-GAIC (15), Secrétariat catholique pour les relations avec l'islam-SRI (16), etc.
Pour ce qui est des associations à caractère scientifique ou des centres de recherche et sociétés savantes de façon générale, l'on assiste également à une dynamique prometteuse. Ne pouvant citer les quelques 190 références d'institutions à travers le territoire français dont 50 laboratoires du CNRS, qu'il nous suffise de mentionner à titre indicatif : l'Association française des Arabisants-AFDA (17), l'Association Française pour l'Etude du Monde Arabe et Musulman-AFEMAM (18), Association Française pour la Coopération et le Dialogue Scientifique et Technique Euro-arabe et Méditerranéen-MEDEAS (19), Centre d'Etudes et de Recherche Internationales-CERI (20), Centre d'Études sur le Monde Arabe et de l"Asie-CEMAA (21), Association Française pour l'Etude la Méditerranée Orientale et du Monde Turco-iranien-AFEMOTI(22), Association Française d'Etudes de la Méditerranée Occidentale-AFEMO (23) que nous présidons, Centre d'Etude et de Recherche Amazigh-CERAM (24), Centre d'Etudes et de Recherches des Pays Arabes-CERPA (25), Centre d'Etudes Islamiques et Orientales d'Histoire Comparée (26), Centre de Linguistique et de Littératures Arabes et Sudarabiques (27), Institut de Recherches et d'Etudes sur le Monde Arabe et Musulman-IREMAM (28).
La presse écrite n'est pas en reste dans ce tableau euphorique de même que la presse audiovisuelle. Une trentaine de radios nationales ou associatives émettent quotidiennement. Plusieurs chaînes satellitaires sont désormais captées dont une chaîne spécifiquement berbère, berbère TV.
On peut cependant à titre conclusif s'interroger légitimement et se demander s'il s'agit d'un engouement passager ou d'un phénomène ancré appelé à durer. Nul ne connaît la réponse aujourd'hui, mais tout porte à croire que les ingrédients d'une pérennité sont là : D'abord la volonté des Arabes eux-mêmes, fait nouveau, de s'implanter durablement en France et en Europe en général. Ensuite, l'afflux d'une intelligentsia arabophone favorisant le dialogue des cultures et l'interpénétration des publics puis l'accès de cette intelligentsia à des postes importants dans la société, ce qui ne manquera pas de marquer positivement les mentalités. Enfin, la volonté de la France d'accompagner ce mouvement par des initiatives nouvelles et courageuses. La création (29) d'une organisation religieuse représentative des musulmans de France et de l'Institut d'Etudes de l'Islam et des Sociétés du Monde Musulman (IEISMM) s'inscrivent bien dans ce cadre et semble constituer un nouveau tournant quant à la question de l'islam en France.
A l'heure des mutations énormes auxquelles on assiste en cette fin de millénaire et de l'Europe qui se construit et qui recentre ses positions par rapport à la Méditerranée, on ose espérer qu'une nouvelle aire est en train de s'ouvrir devant nous. Une aire rompant totalement avec les "structures coloniales" et se fondant sur une coopération bi-latérale constructive -Méditerranée du Nord / Méditerranée du Sud. Le Maroc qui demande son adhésion à l'Europe au même titre que la Turquie; la Tunisie qui signe un accord économique d'envergure avec l'Europe ; Khadafi, lui même, qui trouve récemment, au travers d'une interview, que l'Europe avec ses vingt millions de musulmans, a entamé un tournant historique capable de lancer cette partie du monde dans un nouveau millénaire plein d'espoir, nous incite à rêver d'un monde nouveau où les cultures se croisent sans s'ignorer.



Notes :
1. Le sud de la France fut longtemps un des espaces de contacts et de rencontres. Sur la Loire se joua la bataille de Poitiers ; de la Provence furent menés les raids dans le couloir rhoda¬nien. Le Languedoc-Roussillon a été sous domination arabe de 720 à 760 ainsi que la vallée du Rhône de 735 à 750 ; la région provençale des Maures l'a été presqu'un siècle, de 890 à 973.
2. Cette traduction fut commandée par Pierre le Vénérable lors d'un voyage à Tolède au mi¬lieu du 12ème siècle et effectuée par Robert de Ketton. Avant d'être publiée, elle a connu une importante diffusion sous forme de manuscrit.
3. Le texte avait été recueilli en Orient et traduit par un arabisant d'une grande compétence, Antoine Galland, qui, à la suite de nombreux voyages dans le monde arabe, fut nommé professeur d'arabe au Collège de France en 1709.
4. Cela se traduisait entre autres par une réticence voire un refus de la nationalité française, par un refus de se fixer durablement (achat de maisons etc.), par une absence de volonté d'investir, par une hésitation vis-à-vis des regroupements familiaux, etc.
5. L'attitude des Maghrébins vis-à-vis de l'arabe dialectal célébré à travers le raï est assez curieuse à bien des égards. Ils se plaisent à opposer consciemment ou inconsciemment une forme noble, prestigieuse et sacrée, qui est l'arabe classique à une forme "dégradée", "grossière", "abâtardie" et orale de surcroît, l'arabe dialectal. Mais dans le même temps, ils en font leur langue quotidienne intime et spontanée. Elle est pratiquée par la quasi-totalité des Maghrébins, mais elle ne dispose d'aucun statut officiel d'où le mépris qu'elle essuie de la part de certains d'entre eux, toutes couches sociales confondues.
6. Chanteur de langue berbère qui fut le premier Maghrébin à être diffusé sur les ondes européennes en 1973.
7. Plat berbère à l'origine. Il se dit aseksou. Il se décline en une dizaine de variétés. Chacune a une appellation spécifique : aberkuks, abazine, abelbul, etc. Il n'est connu traditionnellement que dans cette région originelle¬ment berbère qu'est le Maghreb.
8. Mot de l'arabe classique tâjin provenant du grec où tágenon et tèganon signifient récipient ou ustensile de cuisine. Dans la littérature arabe médiévale, il s'agit de miqlâ ou miqlât, poêle à frire.
9. Institut du Monde Arabe, 1, rue des Fossés-Saint-Bernard, 75236, Paris. [Publ. Qantara]
10. 1, rue du Pont-de-Barre, 91230, Montgeron.
11. 147, Bd. Raspail, 75006, Paris.
12. 11, rue de Berry, 75008, Paris.
13. 4, pl. Valois, 75001, Paris.
14. 13, rue des Barres, 75004, Paris.
15. 92 bis, Bd. de Montparnasse, 75014, Paris
16. 71, rue de Grenelle, 75005, Paris.
17. 52, rue du Cardinal Lemoine, 75231, Paris Cedex 01. [Publ. "L'Arabisant", Les Annales du baccalauréat arabe"].
18. Université Paris III 13, rue de Santeuil, 75005, Paris.
19. 06904 Valbonne Sophia Antipolis Cedex, B.P. 202.
20. 27, rue Saint Guillaume, 75341, Paris. [Publ. "Cahier du CEMOTI" & "Monde arabe Maghreb Machrek"]
21. 5, allées A. Machado, Université de Toulouse-Le Mirail, 31058, Toulouse Cedex.
22. 4, rue de Chevreuse, 75006, Paris. [Publ. en collaboration avec le CERI, les "Cahiers de CEMOTI"].
23. 8, Chem. Le Tintoret, n° 3, 31100 Toulouse. [Publ. "La Revue des Deux Rives"]
24. 54, Bd Raspail, 75006, Paris. [Publ. "Awal : cahier d'études berbères]
25. Université de Saint-Étienne 35, rue du 11 Novembre, 42100 Saint-Étienne.
26. Ecoles Pratique des Hautes Etudes, 11, rue de Reims75013, Paris. [Laboratoire CNRS-ERS149]
27. Université Paris III, 13, rue de Santeuil, 75231, Paris. [Laboratoire CNRS-ERS 145, Publ. "Matériaux arabes et sudarabiques"]
28. Maison Méditerranéenne des Sciences de l'Homme, 3-5 Av. Pasteur 13617, Aix-en-Pro¬vence. [Laboratoire CNRS-UMR 107, Publ. "Annuaire de l'Afrique du Nord" & Revue du Monde musulman et de la Méditerranée]
29. Cf. le Monde 19. 02. 2000.

M. Quitout

ACTES DU 1ER COLLOQUE DES JEUNES ARABISANTS, CEMAA, TOULOUSE, janvier 2000

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