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INNOVATION EN CHINE : QUARTIER FERMÉ-QUARTIER OUVERT

Innovation en Chine :
LE QUARTIER RÉSIDENTIEL OUVERT ET SON ENSEIGNEMENT
HU Shan LI Jun - Version française établie par Clément-Noël DOUADY

Cette version ne contient pas les illustrations ; un exemplaire complet en français ou en chinois peut être fourni sur demande.

Résumé : En février 2016, le Conseil d'État du Comité Central du Parti Communiste Chinois a émis un "Avis sur le développement de la planification urbaine et l'organisation des bâtiments" dont la libération nécessite la promotion complète du concept de quartier ouvert.
L'urbaniste français Clément-Noël DOUADY a été professeur invité de 2004 à 2014 au département de design urbain de l'Université de Wuhan; tout au long de son enseignement, il a développé le concept de quartier ouvert. Le présent article développe l'approche de ce concept dans la pratique pédagogique.
Mots-clés: quartier résidentiel, quartier ouvert, emprise fermée, pratique de l'enseignement.

1 - Origine
En février 2016, le Conseil d'État du Comité Central du Parti Communiste Chinois a émis un "Avis sur le développement de la planification urbaine et l'organisation des bâtiments", pour inciter les nouveaux quartiers résidentiels, jusqu'ici sous forme de quartiers fermés d'un seul tenant, à s'ouvrir progressivement avec création de voies internes publiques.
En fait, l'enseignement de la conception urbaine a, dans certaines établissements, déjà pris en compte depuis plusieurs années l'ouverture des quartiers résidentiels et le concept de l'îlot ouvert.
Ainsi l'expert urbaniste Clément-Noël DOUADY, professeur invité de 2004 à 2014 au département de design urbain de l'Université de Wuhan, a développé dans son enseignement le concept de quartier urbain ouvert. Avec cette ouverture de l'enseignement des projets de quartiers résidentiels, selon les concepts d'îlot ouvert de Portzamparc et de réseaux distincts Radburn, et leur application en Chine, les projets des étudiants ont bien évolué.

2 - Le concept de l'îlot ouvert proposé par Christian de Portzamparc
L'architecte-urbaniste français Christian de Portzamparc a été le premier à proposer le système de projet d'îlot ouvert, décrit à partir de trois étapes historiques de conception des îlots résidentiels :
1: "Premier âge" avant la révolution industrielle; L'îlot fermé, correspond à la forme urbaine classique de l'îlot urbain entourés de rues, et composé d'immeubles de logements sur plusieurs niveaux avec cours et jardin, tissu résidentiel caractéristique des principales rues des villes à travers le monde. L'îlot est limité par l'espace public des voies; rues et cours, ces espaces constituent une part importante de la vie des habitants.
2: "Deuxième âge", du milieu du 19e siècle au 20e siècle, ou époque moderne, les bâtiments deviennent isolés les uns des autres, dispersés dans l'espace.
3: "Troisième âge" conception nouvelle de "l'îlot ouvert", avec quatre caractéristiques :
a- Chaque bâtiment s'intègre dans la conception d'ensemble, mais dispose d'une certaine indépendance dans sa conception
b- Cette variété des bâtiments donne à la rue une riche personnalité
c- L'espace urbain présente un caractère diversifié, la rue bénéficie d'une variété de coloration et la silhouette d'une variété dans la hauteur des bâtiments riverains
d- La variété de l'architecture et de l'espace local du quartier résidentiel s'inscrit dans une certaine unité de l'organisation urbaine à plus vaste échelle.
Christian de Portzamparc a proposé "l'îlot ouvert" avec les caractéristiques suivantes: chaque bâtiment est unique, différent, de conception originale. Cette conception favorise à la fois les logements, les cœurs d'îlots et les rues. Elle permet un espace visuel avec lumière du soleil, lumière naturelle et circulation de l'air, au lieu des rues-corridor avec cours sombres et claustrophobie. Chaque appartement dispose de trois façades extérieures, à prospect court ou plus long, grâce au prospect sur rue, entre bâtiments voisins ou sur le cœur d'îlot, ces deux derniers constituant ensemble 30 % à 40 % de la surface globale de l'îlot. La rue reste cependant toujours lisible, les bâtiments étant systématiquement construits à l'alignement. La variété des façades s'aligne le long de la rue, au rez-de-chaussée l'intervalle entre bâtiments étant traité en murets ou plantations.
La conception de Christian de Portzamparc pour des îlots ouverts est considérée par plusieurs architectes européens comme de respectables et innovants principes de design urbain.
Premier principe: dans un quartier historique l'îlot peut être ouvert et non fermé, en introduisant la lumière du soleil, de l'espace en cœur d'îlot, tout en respectant les alignements sur rue.
Second principe: la diminution de la densité n'est pas la seule réponse. Avec répartition de la surface en hauteur avec des bâtiments plus élevés, une hauteur de 8 niveaux est acceptable. À Paris sous Haussmann une hauteur de 5 à 6 niveaux était déjà courante.
Autre principe: le long de la rue l'ensemble des façades ne sont pas nécessairement semblables; une diversité de hauteur contribue à la diversité urbaine souhaitable.
Autre principe encore: le trafic automobile, nécessaire à la vie contemporaine n'est pas un ennemi, il peut partager la rue avec les piétons.

3 - Méthode de conception d'un quartier résidentiel ouvert
La conception du quartier résidentiel ouvert participe à l'idée du développement durable.
ZHU Yi (2006) a suggéré que la Chine devait passer du concept de "quartier résidentiel" à celui de "îlot résidentiel" dans la conception des nouveaux développements urbains. Ce nouveau modèle est non seulement de taille plus raisonnable et entretient des rapports ouverts et complexes avec son environnement, mais plus important encore, le mode d'usage des sols est également pris en compte, ainsi que le système des transports en commun. Ce type de quartier résidentiel convient à tous les types de zones urbaines et est cohérent avec le développement du métro, ainsi qu'avec les secteurs urbains de banlieue périphérique. Utile au développement des établissements urbains, il contribue également à la formation d'un paysage urbain diversifié.
L'urbaniste français Clément-Noël DOUADY a enseigné comme professeur-invité à l'Université de Wuhan dans le cours de conception de quartier d'habitation, développant le concept d'îlot ouvert en lien avec la notion de développement urbain durable.

3.1 Introduction au terrain objet de l'activité pédagogique
À Wuhan, le gouvernement municipal prévoit la transformation radicale d'un quartier ancien du bourg de Wuchang.
Ce quartier, objet du projet pédagogique, est situé rue Peng Liu, au voisinage du fleuve Yangzi, avec à l'ouest la rive du fleuve, et à l'est des commerces. Au nord une voie de 20 m de large, au sud une voie de 25 m. Surface du terrain 18 hectares (figures 1 et 2). Ce terrain est globalement plat, avec une altitude de 27m ; le boulevard côté fleuve est également à l'altitude de 27m, mais il est séparé du fleuve par un mur formant digue de protection contre les inondations de 30 m d'altitude, les magasins côté digue s'élevant à 32 m (figure 2).

3.2 Échelle de l'îlot : concevoir des îlots d'échelle réduite
La planification et la conception chinoise des zones résidentielles fermées est souvent de trop grande surface, avec des difficultés internes d'accès aux transports en commun, d'où pour les résidents de longues distances à parcourir, incitant les gens à prendre leur automobile, avec émission de gaz carbonique.
La conception urbaine avec îlots d'échelle plus réduite, en divisant l'ensemble en plusieurs parties permet de garder l'échelle humaine communautaire, facilite l'accès aux transports en commun et encourage leur usage. Avec des îlots de taille réduite le système urbain devient plus clair, facilite les déplacements à pied et la micro-circulation routière répartit mieux la circulation automobile limitant la congestion du trafic. Il faut donc éviter l'émergence de trop grands îlots (figures 5 et 6).
Selon Arnis SIKSNA (1997) on a constaté qu'une distance inférieure à 60-89m entre voies principales ou secondaires est plus favorable pour l'environnement urbain, car disposant d'une structure de circulation claire (à maille de circulation réduite), avec une longueur cumulée de façade favorable, des secteurs plus compacts et un contact plus développé avec le tissu urbain environnant. La surface du terrain étudié à Wuhan étant de 18 hectares, il est donc souhaitable de la diviser en îlots plus petits. La figure 6 présente plusieurs modes de répartition possibles.

3.3 Prise en compte de la topographie intérieure et extérieure, pour créer des espaces caractéristiques
La conception d'un îlot ouvert doit tenir compte des caractéristiques du terrain suivant la perspective d'un espace à trois dimensions. En raison de la proximité du Yangzi côté ouest, la présence de ce fleuve doit être prise en compte dans la conception. Le remblai et la digue de protection contre les crues sont établis au niveau +30 (figures 4); l'utilisation de la berge, l'existence de boutiques le long de la voie de berge, boutiques dont les terrasses atteignent la cote +32 (et le sol naturel +27) permettant de voir le paysage par dessus la digue, conduisent à imaginer dans ce secteur ouest un sol surélevé à la cote +33, le niveau du sol étant utilisé en parking. L'alignement commercial pourrait être développé de part et d'autre de la voie de berge (figure 7).
La conception dans ce secteur particulier permet aussi d'imaginer une passerelle, voire plusieurs, évitant d'avoir à traverser à niveau la voie de berge, traversée aujourd'hui dangereuse en dehors des deux carrefours (figures 7 et 8).


Figure 7: hypothèses de coupe sur la voie de berge Figure 8: niveaux de la digue et du quartier


3.4 La rue comme élément du paysage urbain
Dans le système du quartier fermé, le projet est indépendant du paysage urbain ; son introversion, qui privilégie la propriété privée et l'indépendance du groupe au sein de la ville, fait sortir le quartier de la cohérence urbaine. La focalisation du projet limitée au terrain seul doit s'ouvrir au quartier environnant.
La conception d'un îlot ouvert comporte les orientations suivantes :
D'abord organiser les vues depuis l'intérieur vers l'extérieur, ainsi que depuis l'extérieur vers l'intérieur de l'îlot. Considérer la rue comme participant au paysage urbain consiste donc aussi à créer des transparences de l'intérieur vers l'extérieur, et réciproquement.
1: Vue de l'intérieur vers l'extérieur
Ouvrir la vue depuis l'intérieur de l'îlot vers l'extérieur, par exemple vers un carrefour, un bel immeuble extérieur, un espace public ou encore l'entrée d'un îlot voisin, avec le souci de perméabilité paysagère. La Tour de la Grue Jaune, située au nord-est de l'îlot, pourrait ainsi être utilisée comme fond de perspective, de même que le fleuve à l'ouest (pourvu d'être au niveau nécessaire (figure 9)
2: présentation de l'îlot sur l'extérieur
Présenter une façade de qualité, ou une vue pénétrante vers l'intérieur de l'îlot, notamment depuis carrefours, mais aussi depuis les diverses perspectives d'arrivée (figure 10).

3.5 Conception du réseau de voirie
(1) Principes du système Radburn (figure 11 et 12)
Le principe du système Radburn s'inspire du quartier réalisé en 1928 par la New York City Housing Corporation. Le projet, initialement prévu sur 500 hectares pour une population de 25 000 habitants, a été réduit en raison de la crise économique à 30 hectares et 1 500 habitants (400 logements). Cette réalisation, par son système d'organisation des réseaux de circulation, est devenue un modèle expérimental reconnu aux États-Unis d'Amérique. Cette réalisation présente les caractéristiques suivantes :
1: Un réseau piétonnier distinct permet aux mères et aux enfants, depuis la porte de leur maison, de circuler dans l'espace vert public, en dehors du réseau de circulation automobile.
2: Agrandir la "zone sans voiture", la maille automobile étant ainsi aménagée en espace vert ouvert, les véhicules restant à proximité des habitations.
3: À partir de la voirie automobile extérieure, des pénétrantes à circulation réduite desservent l'intérieur de l'îlot. À Wuhan, ce système Radburn peut inspirer la conception de la voirie locale.
(2) Principes retenus pour le projet pédagogique à Wuhan (figures 13 et 14)
Raccorder le réseau de voirie intérieur de l'îlot au réseau extérieur dans le cadre de l'ouverture de l'ensemble. Séparer la circulation des piétons de la circulation automobile, en s'inspirant du système Radburn.
1: Organiser un ensemble cohérent du réseau automobile et du réseau piétonnier
Il s'agit de relier par un chemin sûr chaque entrée d'immeuble avec les écoles les arrêts de bus, les commerces, et la rive du fleuve; tirer parti de la digue et de la rive en termes de paysage.
2: Organiser la traversée des chaussées pour automobiles avec réduction de la vitesse de circulation par des plateaux surélevés de +14 cm, attirant l'attention des conducteurs
3: Bien raccorder le réseau piétonnier de l'îlot, ainsi que le réseau automobile, avec l'entrée des écoles, où sera prévue une placette piétonnière permettant aux enfants et parents d'attendre l'ouverture et la sortie des classes.
4: Assurer la continuité complémentaire du double réseau automobile et piétonnier, en trottoir le cas échéant.
(3) Principe de stationnement
Prévoir des aires de stationnement en plein air facilement accessibles ; aires de stationnement de surface modérée, ou stationnement en sous-sol.

3.6 Prise en compte du patrimoine architectural
Le projet proposé aux étudiants a porté sur le quartier de Wuhan (Wuchang) d'où est partie la révolution de 1911; ce quartier situé entre quatre grandes voies urbaines, est lui-même subdivisé par plusieurs petites voies locales. Constitué pour l'essentiel d'un tissu urbain ancien dégradé, il comporte néanmoins plusieurs bâtiments dignes d'intérêt au titre du petit patrimoine architectural, comme des maisons à cour et quelques bâtiments publics.

4 - Travaux d'étudiants
4.1 Groupe "conforme"
La doctrine officielle à l'époque de cet enseignement recommandait de remplacer l'ensemble de ce quartier de 18 hectares, aujourd'hui fragmenté en plusieurs îlots, par un îlot unique fermé avec une seule ou un nombre limité d'entrées contrôlées, et sans que le petit patrimoine local soit pris en considération.
Cette orientation s'est imposée dans l'un des deux groupes d'étudiants, sous l'influence d'un assistant porteur de cette doctrine encore officielle jusqu'en février 2016, prolongeant un enseignement académique donné l'année précédente, avec l'appui de modèles conformes. Les projets de ce groupe étaient d'une grande similitude, compte tenu de ces contraintes pédagogiques (ces "gated communities" faisant aussi écho à certaines traditions chinoises : maille dans l'ancien Xi'an, hutong à Pékin, lilong à Shanghai et Wuhan).

4.2 Groupe "ouvert"
Dans le second groupe d'étudiants, les orientations nouvelles proposées par d'autres enseignants, suivant notamment l'idée de "l'îlot ouvert", ont permis l'éclosion de projets plus innovateurs, correspondant avant la lettre aux orientations officielles de février 2016. Les projets de ce second groupe illustrent, dans bien plus grande variété, les possibilités ouvertes par la notion d'îlot ouvert, tant par le découpage du quartier par des voies locales que par l'organisation des îlots résultants.

5 - Conclusion
Le quartier résidentiel fermé, qui ne favorise pas la conception d'une zone résidentielle dans la perspective du développement durable, présente en effet les inconvénients suivants :
(1) Le groupe social fermé ne communique pas avec son environnement ; l'absence de communication de la voirie intérieure fait obstacle à la circulation d'air souhaitable du point de vue thermique.
(2) Les déplacements sont fragmentés avec d'une part la séparation de la voirie automobile intérieure et la voirie périphérique, et d'autre part l'obstacle fait au déplacement des piétons vers l'extérieur, qui pénalise l'accès vers les transports en commun.
Le but à rechercher est donc, par la conception en îlots ouverts, d'associer les avantages économiques du développement durable et ceux du lien social entre le quartier et son environnement, avec les caractéristiques suivantes
(1) Intégrer le quartier dans la morphologie générale de la ville, et non comme un grand bloc de nature différente. D'une taille plus raisonnable, l'îlot ouvert prend en compte les caractéristiques particulières du site et participe à la transparence du paysage urbain.
(2) Organiser le réseau de circulation automobile par complémentarité entre la grande voirie périphérique et ses pénétrantes, et le réseau piétonnier intérieur, selon les principes du "système Radburn", réduisant la circulation automobile et facilitant la circulation piétonnière.
(3) Adapter la forme architecturale des bâtiments à leur situation locale en vue d'une cohérence spatiale d'ensemble.
(4) Prendre en compte les caractéristiques locales particulières, et en particulier le patrimoine architecturale intérieur à l'îlot ou dans son environnement proche.
Le but est en effet d'associer les avantages du développement durable, en termes d'économie, de lien social et de cohérence spatiale locale.
Le souhait du présent article est de participer, à partir de l'exemple du quartier d'où est partie la révolution de 1911, au développement de la conception et de la réalisation de quartiers ouverts.

Références (sources citées dans la version chinoise, titre ici traduit en français)
HU, Shan; LI, Jun; DOUADY, Clément-noel: Présentation de la théorie de design et l'œuvre de Christian de Porrzamparc
Journal of Shenyang Jianzhu University (Social science), octobre 2012, P353-357.
LI, Zhenyu: Un compromis entre l'histoire et le futur - à propos de l'îlot ouvert de Christian de Portzamparc, 2015 (7). p. 42-45.
PORTZAMPARC (de), Christian: L'îlot ouvert, avec les nouveaux quartiers des Hautes Formes et de Massena comme exemples, Urban Environment Design, 2015 (7). p. 38-41.
YANG, Dezha: Révolution pour le quartier, Tianjin, Tianjin University Edition, 2007.
YU, Yong; LI, Zhitao: Le concept de planification de "l'îlot ouvert" et ses révélations sur la construction de la résidence urbaine en Chine, Planners, 2006(2). P101-104.
ZHU, Yi: Du quartier résidentiel à l'îlot ouvert, Tianjin, Université de Tianjin, thèse 2006

Références complémentaires
BIRCH, Eugenie: Radburn and the American Planning Movement, Journal of the American Planning Association, 46 (4): p.424-431 - Octobre 1980
BECHERAND, Pierre-Emmanuel: Plongeon dans les banlieues résidentielles chinoises - in Espaces chinois urbains et résidentiels, L'harmattan 2011 p. 121-132
DOUADY, Clément-Noël: Lire la ville chinoise - L'harmattan 2011 - 345 pages.
PORTZAMPARC (de), Christian: L'îlot ouvert - The Open block, entretien avec Florence Accorsi, éditions AAM, Paris juin 2010
SYKSNA, Arnis: Teaching Urban Design in Undergraduate Planning Education 13e congrès de l'AESOP, Bergen, Norvège (54) juillet 1999
SYKSNA, Arnis: A comparative study of block size and form : (in selected new towns in the history of western civilization and in selected North American and Australian city centres, Cleveland, University of Cleveland PHD dissertation 1990

HU Shan, LI Jun (CN Douady pour le contenu et la traduction)

BEIJING PLANNING REVIEW - 2016-6 -, avril 2017

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