"Voici un périple ethnographique rédigé dans le cadre d'un Master en sciences sociales. Aurélie Netz a participé à une mise en récit intimiste, aux côtés d'autres femmes dans des cercles romands de parole non mixtes, afin de décrire cette subculture empreinte de spiritualités laïques diverses, et relevant d'un féminisme différentialiste qui déploie une conception revalorisée, voire sacralisée, du féminin sous l'angle culturel et biologique. Le but étant de "cultiver l'énergie du féminin", de soigner des blessures personnelles, voire ancestrales, en misant sur l'empathie, le jeu du corps et de l'esprit, la méditation, le "récit de rédemption", la musique... C'est touchant et fort car de cette vulnérabilité collective- ment exposée naissent une puissance d'agir pour soi et le désir d'offrir au monde dégradé un apport féminin axé sur des qualités archaïques et fortes. Ni plus ni moins !"

L'UNISCOPE, N°651, 25 FÉVRIER - 22 MARS 2020, P. 3., mars 2020