Inédit

Poème pour Alain Connes à l'occasion des "sixties"

Pour Alain Connes, en ce jour anniversaire

Dans le frisson des couleurs, la jeunesse reconquise,
Tiré du sommeil, un poisson aux lueurs du hasard,
retrouve l'éblouissante toison des vagues.
Résonance portée par la danse des eaux,
Spirales lumineuses contre les rochers,
Métamorphose des distances, encordées de ténèbres jusqu'aux cailloux célestes
monte la musique jusqu'à la tour du fou,
tandis que le temps coule dans le sablier.
Du métier silencieux se dévident les trames,
dans l'écheveau du soleil, l'envolée de l'esprit
Toujours prêt pour le voyage,
Dans la solitude du chemin du Sage, le bonheur que l'amitié fait croître.
Intelligence à traduire en paroles intelligibles pour tous et
ouvrir les portes de l' entendement et du coeur.
Approfondir la logique des actions les plus extravagantes,
Beaucoup de voyageurs se sont perdus, où des paroles te suffisent.
Un seul mot - liberté- proclame la nécessité absolue de l'idéal et du rêve.
Dans les laboratoires, ceux qui cherchent la vérité et forgent la beauté,
dont le centre est humain
et sereine la lumière des sommets de l'innocence.
Comme des vagues, qui déferlent sur les flots
Cette innocence première est vraie.
Des profondeurs de l'être jaillissent les sources de la bonté.
Celui qui ouvre son regard : l'univers, toujours nouveau se retourne d'un signe sur un plan sublime dans l'espace, pour être la demeure des étoiles sans les profondeurs du chaos.
Le Sage sait de quel soleil sont partis les rayons qui dissipent les ténèbres, quand le voyageur matinal s'élance dans les vastes plaines, où le regard se perd.
Le cristal d'une source brille dans les nuages, l'univers s'élargit, petite portion du grand Tout dans l'étendue sans limites, Orion et son cortège d'étoiles habitent la lumière.
Quel éclat sublime et imprévu,
Quand, au matin inattendu, le souffle,
Dans la brume de l'aube et d'un pas incertain, s'ouvrent les secrets et merveilleux rivages des songes.

Nicole Barriere
avril 2007

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