Le premier contact avec l'univers jouvien s'apparente à une violente commotion : une chose obscure, capitale, vient de nous être révélée. Jouve semble toujours taire une révélation interdite, une visions sacrée issue des profondeurs de l'être. Là, les contraires cessent d'exister. Le pur et l'impur, le profane et le sacré, la vie et la mort se rejoignent. L'auteur se propose de saisir la matière de ce "nimbe permanent" dans une approche phénoménologique inspirée de Merleau-Ponty.