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Le cinéma est ici visité comme un pays que composent plusieurs territoires répartis sur autant de chapitres. Dans le premier chapitre, on rencontre Le Mépris, associé à L'Amour fou, M et Allemagne, année zéro. Les chapitres 2 et 3 abordent trois questions : le cinéma comme champ culturel, objet théorique, matière d'enseignement. Le chapitre 4 est une réflexion sur la nuit au cinéma. Sombre de Philippe Grandrieux y est longuement exploré. Chapitre 5 : de Louis Lumière à Panah Panahi, sont abordées des figures du transport, en train, en bateau, en voiture, en avion. Le dernier chapitre évoque deux films contemporains traversés par l'idée de la fin du voyage en cinéma : It must be Heaven, et La Dérive des continents (au sud). À la fois essai et rétrospective cinéphilique, cette construction d'un « pays du cinéma » suit ainsi une ligne singulière.
Maxime Scheinfeigel est professeure émérite de l'université Paul Valéry-Montpellier 3, en esthétique et histoire du cinéma. Dans ses précédentes publications, elle a travaillé sur des cinéastes divers (Méliès, Vertov, Murnau, Rouch, Varda, Hitchcock, Sembène, Godard, Pasolini, Resnais, Lynch, Kitano), elle a exploré les liens du cinéma à l'anthropologie, à l'onirisme, à la magie, à l'altérité, au temps, à la voix humaine.