Julien Lecomte est titulaire d’un Master en information et communication, ainsi que de l’agrégation de l’enseignement secondaire supérieur. Spécialisé dans les questions de philosophie et de sociologie des médias, il interroge les liens entre les dispositifs médiatiques, la culture et l’éducation.
[2012] Né en 1986, Julien Lecomte a été initié à la philosophie et à la critique historique durant son adolescence, grâce à certains professeurs. Il s'interroge alors par rapport à la pertinence des discours de plusieurs "penseurs classiques" et des méthodes utilisées pour les présenter. Déjà passionné par le partage de la réflexion et des connaissances, dans leur portée émancipatrice, il envisage différentes pistes : le journalisme, l'enseignement ou encore la recherche.
Il se dirige ensuite vers des études universitaires en information et communication. Déçu par les dérives journalistiques et politiques, se situant parfois à mille lieues des idéaux originels qui les fondent, il se détourne progressivement de ces milieux, sans toutefois les abandonner. D'abord très critique envers plusieurs philosophes et sociologues, il apprend ensuite à combiner les différents paradigmes afin de contextualiser et nuancer leurs œuvres et pensées.
Ainsi, il (re)découvre certains classiques comme Descartes, Sartre, Bourdieu ou Kant, en se détachant parfois d'une lecture académique. Il rencontre également Hegel, Russell, Ricoeur, Arendt, Peirce, Apel, Husserl, Dewey, Jonas, James, et de nombreux autres penseurs. Parallèlement, il se spécialise en sociologie des médias et particulièrement en éducation aux médias.
Son intérêt pour la sociologie des médias résulte donc d'une visée plus large, liée à des questionnements philosophiques, comme l'épistémologie (que peut-on connaitre? En quoi peut-on croire? A quoi peut-on se fier?) et l'éthique (comment agir? Comment développer la liberté tout en préservant une harmonie sociale?). En quelque sorte, il se pose la question de l'émancipation citoyenne, tant d'un point de vue individuel (réflexion personnelle) que collectif (notamment par l'éducation, et en particulier par une éducation aux médias).
Durant l'agrégation, son intérêt pour l'enseignement se confirme. Cependant, il est également confronté à des lacunes béantes du système, tant dans les a priori et les pratiques de certains membres du personnel éducatif - aux antipodes de principes didactiques de base - qu'au niveau institutionnel, dans les conditions de travail - et il ne s'agit pas des élèves.
En parallèle, il ne cesse de travailler à peaufiner ses réflexions et connaissances dans les domaines qui le passionnent, et à chercher d'autres moyens de les partager, d'échanger. C'est la raison pour laquelle, depuis l'adolescence, il publie et dialogue sur différents forums spécialisés, sur son blog ou encore via plusieurs réseaux sociaux.
Son ouvrage "Médias : influence, pouvoir et fiabilité", publié en 2012 aux éditions L'Harmattan, s'inscrit dans cette logique : comment développer une réflexion, non seulement par rapport aux médias, mais aussi en général, qui puisse être fertile sur le plan du développement individuel et collectif?
Cf. page "A propos" sur http://www.philomedia.be
www.philomedia.be
envoyer un mail à l'auteur