e fantasme "Je ne crois plus à ma neurotica" écrivait
Freud, voilà presque 100 ans, à son ami Fliess (lettre
du 21.09.1897).
Il abandonnait - partiellement - la théorie de la séduction,
expérience sexuelle prématurée subie par l'enfant, pour rendre
compte de l'étiologie traumatique de l'hystérie.
Ce renoncement s'argumente d'abord :
- par l'impossibilité d'atteindre par l'analyse l'événement
pathogène premier,
- par l'impossibilité de généraliser la perversion des pères,
- et, enfin, par "la conviction qu'il n'existe dans
l’inconscient aucun "indice de réalité", de telle sorte qu'il est
impossible de distinguer l'une de l'autre la réalité et la fiction
investie d'affect".
