Qui dit religion dit alimentation. Ne serait-ce que pour le pain
quotidien. Mais on se situe là dans le registre de la demande. Or il
y a aussi les rituels en soi, qui relèvent davantage du don. Dans les
religions complexes, les religions écrites, l'alimentation est
toujours présente à un moment ou à un autre, notamment parce que
les fêtes, célébrées à intervalles réguliers, sont aussi des "festins"
et qu'elles imposent préparatifs et préparations culinaires sur une
base annuelle ou hebdomadaire.