À lépoque de la désubjectivation, de lextroflexion, du flux
événementiel, de la propagation des hypermédias ou du sublime
technologique, le mouvement général de déshumanisation est, nous dit
Costa, "un fait désormais en voie daccomplissement" ; mais en même
temps le "post-humain" semble être "un but encore trop lointain pour
pouvoir de quelque façon limaginer"1. Il est alors opportun de reproposer
la question de léthique, et il est tout aussi nécessaire de partir de loin. Si ce
qui est en jeu en elle, cest le sens inimaginable du post-humain, le point de
départ ne peut être que la disposition à repenser lhumain à partir de la
complexité des problèmes qui touchent à lépuisement de lhumanisme.
Mon discours se place, dans