En 1956, Paul-Henri Spaak, président du comité
intergouvernemental chargé de rédiger les deux traités de Rome,
justifiait ainsi la solidarité européenne dans le champ énergétique : "Il
dépend de l'action des États européens que l'approvisionnement en énergie oppose
un frein au développement de la production ou qu'il apporte une action fondamentale
à une expansion commune"1. Le propos a conservé toute sa pertinence.