L'article a pour objectif de décrire la représentation du harcèlement sexuel en milieu du travail en prenant en compte les variables liées au sexe et à la culture d'appartenance. L'étude repose sur un questionnaire d'associations libres et sur une échelle de Likert construite à partir des témoignages de Cromer. Réalisée auprès d'un échantillon d'Algériens et de Français (N = 93), les résultats montrent que les femmes considèrent davantage les situations comme relevant de harcèlement sexuel comparativement aux hommes, et que les représentations des Algériens renvoient à des normes groupales, par rapport aux Français qui l'abordent selon une approche interindividuelle sous forme d'abus de pouvoir.