Dans Les cahiers du cinéma de mai 1990, Antoine de Baecque consacre son article "La séquence du mois, La perfection d'un crime" à La fille aux allumettes (Aki Kaurismäki, Tulitikkutehtään tyttö, 1990). Plus particulièrement, il analyse la séquence où Iris empoisonne ses parents, où selon lui "[Kaurismäki] filme le crime du petit à petit dans une succession implacablement précipitée. Comme si Bresson avait volé la caméra du Sacha Guitry de La poison : on ne voit rien, mais tout s'est déroulé.1" Plus loin, dans l'article "Critiques, La fabrique de sentiments" du même numéro de la revue, Antoine de Baecque écrit :