Je me suis intéressé jusqu'ici, essentiellement, à la propriété foncière rurale, dans le cadre des directes seigneuriales. Je pense avoir montré que, du XVe au XVIIe siècle, la paysannerie a perdu l'essentiel de ses propriétés, qu'elle tenait sous la charge de droits seigneuriaux. Ces terres sont passées, tant aux nobles, y compris au seigneur lui même, acheteur dans sa propre directe comme dans celle des voisins, qu'à des notables roturiers, bourgeoisie rurale, petits officiers, plutôt que bourgeoisie marchande.