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À l'orée du XVIIIe siècle, Marseille, place de premier plan du commerce en Méditerranée, s'ouvre aux marchés interocéaniques et devient un véritable port mondial. Toutefois, depuis l'édit de franchise de 1669, il était soumis à de nombreuses contraintes douanières et administratives, ce qui favorisait les échanges informels, à une époque où ces derniers faisaient partie intégrante de la vie économique des populations. L'ouvrage interroge la place de ces échanges parallèles au sein d'un des plus grands ports de Méditerranée, dans une période de bouleversements.
Anthony Subi est professeur certifié d'histoire-géographie. Titulaire d'un Master recherche de l'université d'Aix Marseille, ses études portent sur la géohistoire du terroir marseillais et les pratiques commerciales parallèles (pacotille, contrebande) qui le structuraient. Il est également lauréat du Prix Jean Clinquart décerné par l'Association pour l'Histoire de l'Administration des Douanes (AHAD) pour son travail sur « La contrebande à Marseille aux XVIIe et XVIIIe siècles », dont le présent volume constitue la publication.
