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Timbatón, salsatón, casino, danses afro-caribéennes... tous ces noms de musiques et de danses associés à la salsa dite « cubaine » résonnent comme autant de promesses d'exotisme et de sensualité. Mais qu'en est-il vraiment de ce style de salsa, particulièrement prisé en France depuis la dernière décennie du XXe siècle ? Est-il légitime de le considérer comme original et spécifique à Cuba ? Quelle est son histoire ? En quoi se différencie-t-il d'autres styles de la salsa ? Comment, par qui est-il pratiqué, en France, en Europe, en Amérique ? Au-delà d'un style de musique et de danse latines, la salsa « cubaine » manifeste, comme d'autres formes d'art, une part d'idiosyncrasie du peuple et de la nation cubaine. En quoi réside cette spécificité, ces caractéristiques propres à l'île caribéenne ? En tant que danse latine, la salsa « cubaine » participe de ce rapport particulier au corps, où celui-ci trouve pleinement sa place et peut exprimer sa féminité ou sa virilité intrinsèque individuelle tout en se reliant à l'autre ou aux autres.
Anne Monssus, passionnée des cultures des mondes hispaniques et titulaire d'une double formation, en philosophie et en LLCER espagnol, est enseignante d'espagnol en classes de lycée et de BTS, et chargée de cours à l'université de Paris. Amoureuse des musiques et danses latines, elle pratique depuis de nombreuses années les styles de salsa et d'autres danses caribéennes, dont elle explore les usages en Europe et sur d'autres continents.
