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Mécanicien à 17 ans dans le garage de Just Emile Vernet, Daniel Andrisse travaille sur la V.P n°47. (Vernet-Pairard) qui prend le départ des 24 heures du Mans en 1957. Il y rencontre des peintres. Des liens amicaux se créent entre le mécanicien et les artistes dans l'atelier de Paolo Vallorz à Montparnasse où ils modifient la V.P. n°43 qui participera aux 24 heures du Mans de 1958. Les peintres retournent à leur atelier. Le jeune mécanicien, appelé du contingent, part à la guerre d'Algérie. De retour à Paris, il revoit ses amis peintres et retrouve le milieu automobile en travaillant chez Solex où il passe presque toute sa vie professionnelle. Installé ensuite dans le sud-ouest, Daniel fait la connaissance du peintre Gilles Sacksick qui traduit leur amitié en disant : « Je parle moins fort mais je parle pareil ». C'est ce que raconte Daniel Andrisse, avec une faconde renouvelée.
Daniel Andrisse (1939-2018) était un éminent personnage au parcours atypique. Ce livre restitue son verbe, où l'insolence le dispute à une grande sensibilité. La parole, alors, c'est l'homme dans la droiture de sa présence.
