AVANT-PROPOS
2012 aurait dû être l'année de sortie de crise. Le 15 septembre 2011, toute la classe politique, à d'insignifiantes exceptions près, avait signé une Feuille de route par laquelle elle s'engageait à créer les conditions propices à la tenue d'élections justes et transparentes. Un an plus tard, l'impasse reste totale. Les politiciens ont failli à leur devoir au sein d'institutions dites de consensus (Conseil Supérieur de la Transition, Congrès de la Transition, Gouvernement d'union nationale) qui devaient gérer les affaires courantes en vue de l'intérêt général et promouvoir la réconciliation nationale.