AG : Ton opéra Manga-Café vient d'être créé à Compiègne, puis à Paris, au théâtre de l'Athénée (voir encadré en fin d'entretien). Peux-tu nous raconter la genèse de cette création ?
PZ : Il y a un an et demi, je recevais le coup de téléphone du chef d'orchestre Julien Masmondet, qui désirait trouver un complément de programme pour le premier opéra de Bernstein, Trouble in Tahiti, qui dure 40 minutes. Après d'infructueuses recherches nous avons décidé de créer une nouvelle oeuvre, d'une durée similaire, qui puisse tenir lieu de seconde partie dans la soirée.