L'analyse proposée dans cette réflexion interroge la contribution des savoirs endogènes au processus de développement durable dans son pan consacré à la préservation de l'environnement. L'enseignement de l'environnement tel qu'il est dispensé ne permet pas de régler les problèmes que posent la gestion de l'eau et celle des ordures ménagères par exemple. La contribution des savoirs endogènes ou locaux à la protection de l'environnement peut être considérée comme une possibilité tangible. Cependant, cette volonté s'accompagne d'une clarification d'enjeux économiques, de pouvoirs et surtout épistémologiques.