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Dans moins d'une génération, la majorité de la population mondiale vivra dans les villes, ce qui accentuera les pressions sur les infrastructures et sur l'environnement urbain. La ville de Kinshasa ne sera pas épargnée par cette question, car sa population ne fait que croître et pourrait atteindre vingt millions d'habitants à l'horizon 2030. Cette situation pose et risque de poser encore de graves problèmes d'hygiène et de salubrité aux répercussions néfastes sur les conditions de santé des populations de la capitale congolaise, si l'on ne prend pas les mesures adéquates. Plus largement, l'avenir des villes dépend en partie de la façon d'orienter leur développement spatial, de réguler les problèmes de mobilité et de maîtriser la gestion des décharges d'ordures.
HOLENU MANGENDA Holy est docteur en sciences, groupe géographie. Il est professeur d'université, spécialisé en aménagement du territoire, en développement et environnement urbains. Il est également expert en assainissement des villes et développement durable et recteur honoraire à l'université Simon Kimbangu (République démocratique du Congo).
