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En Afrique tropicale la réduction du risque hydroclimatique peine à devenir une politique publique. La région de Dosso au Niger (31 000 km2, 2 millions d'habitants) a été inondée et frappée par la sécheresse à plusieurs reprises durant les dix dernières années. Alors, pour mieux comprendre et maîtriser ces aléas, les changements climatiques d'ici à 2030 sont caractérisés à l'échelle locale. La base de données sur les inondations est transférée dans une archive ouverte. Des services climatologiques sont offerts aux petits producteurs ruraux. Les méthodes proposées utilisent des informations en libre accès et sont donc aisément reproductibles dans d'autres régions du pays et d'Afrique francophone.
Gaptia LAWAN KATIELLOU, météorologue, dirige la Direction de la Météorologie Nationale du Niger et il a participé à plusieurs projets internationaux.
Vieri TARCHIANI, chercheur de l'Institut de Bio-Économie du Conseil National des Recherches d'Italie, s'occupe d'agro-météorologie, de gestion des risques, de ressources naturelles, de sécurité alimentaire, de développement rural et de vulnérabilité au changement climatique en Afrique tropicale.
Maurizio TIEPOLO, professeur d'aménagement spatial-urbanisme au DIST-Politecnico et Université de Turin, a coordonné plusieurs projets de recherche en Afrique tropicale.
