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Plus qu’aucun autre mouvement de pensée et d’action, le surréalisme s’est voulu le fossoyeur de l’occident capitaliste et guerrier. À sa légitime défense devant l’Innommable a répondu dialectiquement la nécessité de redorer à neuf le langage asservi de l’usage en le rechargeant aux sources vives du rêve et de l’inconscient, mis à disposition de tous et vecteurs de poésie objective par la pratique systématisée du message automatique, coup d’envoi et fil conducteur de sa Révolution. Claude Maillard-Chary en explicite la teneur et l’actualité, à rebours des avancées délétères de l’Anthropocène mais en correspondance avec le « Qui vive ? » d’André Breton ralliant les intervenants de l’Arche reconstruite, humains, non-humains, le merveilleux légendaire inclus, dans le périmètre sensible d’un écosystème relationnel de longue portée.
Claude Maillard-Chary a consacré l’essentiel de ses recherches à l’étude du Bestiaire des surréalistes, édité en 1994 aux Presses de la Sorbonne Nouvelle, ouvrage prolongé d’un essai sur l’un des principaux protagonistes de la Centrale, Paul Éluard et le thème de l’oiseau - la phénixologie du grain d’aile, paru en 2009 chez L’Harmattan.