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DU CÔTÉ DE CHEZ VILAR

Jacques Jaubert


Zone géographique :
- Europe > Europe de l'Ouest > France


A l'occasion du centenaire de la naissance de Jean Vilar
Article paru dand le Nouvel Obs (juin 2005) "Deux ans après avoir signé chez Fayard l'étonnant portrait de Mlle Clairon, grande tragédienne du XVIIIe siècle qui fomenta une grève à la Comédie-Française, la première du genre, afin d'obtenir du roi que fût mis fin à l'excommunication des acteurs, Jacques JAUBERT se souvient d'un autre caractère bien trempé, d'un autre esprit séditieux, M. Jean Vilar. C'est en septembre 1959 que le jeune journaliste du "Parisien" et de "Paris-Normandie" rencontre le patron charismatique du TNP, dans son belvédère particulier de la rue Franklin, sur la colline de Chaillot. Jaubert est immédiatement sous le charme. Et Vilar en confiance, qui lui lit, d'une voix de robin, une page de Chateaubriand et décline ses nombreux projets. Mais à peine ont-ils promis de se revoir que la nouvelle tombe: Gérard Philippe est mort, dans la fleur de l'âge. Aussitôt, Jaubert part pour Ramatuelle assister aux obsèques de l'éternel Rodrigue. D'aucuns prétendent alors que, de cette disparition brutale, le TNP ne se relèvera pas. Ils ont tort. Vilar a perdu son ami, son frère, mais il continue de se battre afin que vive le théâtre populaire et que triomphe "l'élitaire pour tous". Il montre "Arturo Ui", crée "Loin de Rueil", une comédie musicale de Raymond Queneau et Maurice Jarre, est le "régisseur" d'"Antigone", de "la Paix", de "La guerre de Troie n'aura pas lieu". En plein conflit algérien, chaque pièce a un sens, chaque réplique, qu'elle soit d'Aristophane ou de Brecht, cingle comme une harangue. Avec fidélité, l'auteur de ce bref exercice d'admiration accompagne Vilar dans ses souvenirs avignonnais, ses inquiétudes-il stigmatise déjà "l'impérialisme de la télé"- et ses mémorables colères. Certaines sont, quarante-cinq ans plus tard, d'une troublante actualité: "Il y a, dit Vilar, une contradiction permanente entre une action désintéressée et une société fondée sur l'intérêt." A l'heure juteuse des festivals cossus, cette phrase a valeur de maxime.
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1959. Jean Vilar demande à un jeune journaliste de devenir son interlocuteur pour toutes les grandes interviews à paraître dans BREF, l'organe du Théâtre national populaire. Jacques Jaubert prendra pendant cinq ans le chemin du domicile familial et écoutera Vilar parler de ses choix et de ses régies, de ses textes préférés. Une relation singulière s'établit alors entre l'aîné et le cadet. De la mort de Gérard Philipe au départ du "patron", Vilar conte au fil des rencontres, la geste du TNP, le premier festival d'Avignon, les succès, les tournées, le divorce avec les autorités de tutelle qui provoque sa démission.

  • Date de publication : juin 2005
  • - format : 13,5 x 21,5 cm • 96 pages
  • ISBN : 2-7475-8790-8
  • EAN13 : 9782747587907
  • EAN PDF : 9782296405479

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