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"Les Diables d'Ourém est un récit frappant d'actualité où la fiction se projette dans la vie. La première page du roman annonce "l'année de la peste" : 1856, lorsqu'une épidémie de choléra-morbus ravage l'ancienne province brésilienne du Grão-Pará. Tandis que l'hystérie collective s'empare de la population, l'Eglise et les politiciens locaux utilisent les sciences occultes pour "soigner leur troupeau". Maria Luiza Tucci Carneiro ne s'adresse pas à un lecteur abstrait, atemporel, mais à un complice de nos temps marqués du sceau de l'inconnu. Et, bien que l'histoire se passe dans l'exotisme du village équatorial d'Ourém, il s'agit d'un ouvrage d'aspiration universelle, enquêtant sur la nature humaine dans ses facettes les plus fragiles et sordides avec beaucoup d'humour et d'ironie." Karina Marques, Université de Poitiers
Maria Luiza Tucci Carneiro est professeure titulaire au département d'Histoire, à la Faculté de Philosophie, Lettres et Sciences humaines de l'Université de São Paulo (FLLCH). Coordinatrice du Laboratoire d'études sur l'éthnicité, le racisme et la discrimination (LEER-USP), où elle gère la base de données Arqshoah (Archives virtuelles sur l'Holocauste et l'antisémitisme), ses nombreuses publications tant sur l'intolérance, la Shoah, l'immigration, que l'histoire de l'art et les droits de l'homme lui ont valu de recevoir le Prix Jabuti en sciences humaines par trois fois. A L'Harmattan elle a publié en 2017, Citoyens du monde. Le Brésil face à l'Holocauste et aux réfugiés juifs (1933-1948), et en 2021 Dix mythes sur les Juifs.
