Le poète insuffle au monde cette énergie créatrice qui le met au centre de son propre enchantement. C'est un paradoxe que, se plaçant au centre, il y trouve la révélation de son propre anéantissement, la certitude du deuil. L'image elle-même constitue un enchantement, car elle offre, en l'écho du monde, un double de soi, tissage d'être au-dessus du chaos, mais ce double révèle aussi le visage de la mort.