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Ce sont des textes où m'accompagnent encore les centaines de personnes que j'ai croisées, côtoyées, aimées, durant cette échappée loin de mes habitudes et de mes résignations.
Pour écrire j'ai jeté mon ancre dans les sables, dans le regard des nomades, l'espièglerie de leurs enfants, dans les nuits douces et étoilées des déserts, dans les chants, dans le dénuement, son inspiration, ses sagesses et ses troublants mystères.
Pourtant on ne lit pas le désert, on ne le pense pas, on le traverse seulement, autant qu'il vous captive, vous hante, vous transporte. Son souffle, sa chaleur, ses beautés insoupçonnées vous ramènent à sa nature, à la vôtre aussi, l'authentique, l'inestimable, jusqu'au plus tendre amour, celui qui irrigue tous vos sens.
Benabdallah Dridj écrit des images, sculpte des tournures, délie les signes qu'il relie aux sens, à l'émotion, à l'indicible ; autant de voluptés qui font rimer le lien avec le doute, le renoncement avec les échappées. Il a déjà édité chez L'Harmattan deux ouvrages, Oujda et Une femme..s, ainsi que deux recueils de poésie, Le Soupir des mots et Tant de malentendus.
