Une enquête exceptionnelle sur l’une des grandes figures de l’histoire maçonnique française
Après dix ans de recherches, le livre de Jacques Tuchendler sur Roëttiers de Montaleau vient de sortir : 700 pages, 1500 notes… du solide ! Si le nom de Roëttiers de Montaleau n’a jamais été tout à fait oublié, il a cependant bénéficié d’une véritable redécouverte dans les années 1980. La mémoire collective maçonnique l’associait plus ou moins à deux évènements : la survie du Grand Orient pendant la Révolution, la fixation du Rite Français. Le renouveau d’intérêt pour le Rite Français dans la deuxième moitié du XXe siècle est à l’origine de la célébrité retrouvée de Roëttiers parmi les Maçons. Les partisans d’un retour aux sources du Rite Français et du réveil de ses hauts grades firent de lui un symbole. Le Rite Écossais avait Grasse-Tilly, le Rite Français aurait Roëttiers. Paradoxe de l’histoire, car comme on le découvrira dans ces pages, le Frère Roëttiers – qui était aussi 33e ! – avait une nature très consensuelle et fort peu l’esprit militant. Il fut d’autant mieux transformé en icône que l’on disposait d’un beau portrait de lui et, ainsi, la cause avait un visage. Si cette redécouverte est donc d’abord liée à l’histoire maçonnique du XXe siècle, l’intuition collective fut juste. Alexandre-Louis Roëttiers de Montaleau est en effet un personnage clef de l’histoire de la Franc-maçonnerie française. Il joue un rôle essentiel au Grand Orient de France dès les années 1780 et jusqu’à sa mort en 1808. De surcroît, son itinéraire et sa personnalité sont emblématiques d’une certaine génération maçonnique qui passa le flambeau du XVIIIe au XIXe siècle. Cette fonction symbolique que l’on était venu à lui attribuer dans l’« histoire sainte » du Rite Français et du Grand Orient de France, fut donc le vecteur de sa célébrité maçonnique retrouvée. Mais, bien sûr, ce rôle d’« icône » s’avéra aussi un handicap pour une réelle connaissance de sa vie et de son œuvre. Lorsque Jacques Tuchendler commença à l’étudier, son premier travail… fut de mettre au placard une partie de ce que la littérature maçonnique avait pieusement écrit sur le « Très Illustre Frère » !
Cette belle étude nous permet de cerner, probablement au plus près de la réalité, ce que fut Alexandre-Louis Roëttiers de Montaleau. Au delà de la reconstitution factuelle de sa vie, l’un des grands intérêts de cette biographie est de nous donner, pour la première fois, des notions claires sur les idées et la sensibilité philosophique et politique de Roëttiers. Héritier d’une fortune conséquente et d’un titre de noblesse accordé à son père, il est acquis aux idées nouvelles et verra avec sympathie la Révolution. Jacques Tuchendler nous le montre même favorable au gouvernement de Robespierre. Il se rallie sans état d’âme à l’Empire et, comme toutes les élites des Lumières qui avaient fait la Révolution, voit probablement dans Napoléon le plus sûr rempart au retour des Bourbons.
Si Alexandre-Louis Roëttiers a été à l’origine de cette recherche, chemin d’historien faisant, l’auteur l’a élargie à son père et à son fils. Heureux choix tant ces deux autres personnalités, bien différentes, se révèlent elles aussi passionnantes. Le premier est probablement le plus grand orfèvre français du XVIIIe siècle. Le second apparaît comme un des pères de la Révolution industrielle dans notre pays. C’est donc à une promenade érudite dans un plus d’un siècle et demi d’Histoire de France que nous convie Jacques Tuchendler.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=42204
RT 172 sort de l’imprimerie, au sommaire : écossisme, compagnonnage et ésotérisme maçonnique
Le numéro 172 de Renaissance Traditionnelle vient de sortir des presses. Trois beaux et consistants articles au sommaire :
Le Rite Écossais Primitif de Namur a droit à un paragraphe dans la plupart des ouvrages traitant de l’histoire des rites maçonniques ou, a fortiori, du Rite Écossais Ancien Accepté. Mais il n’y apparaît que comme une curiosité citée « pour mémoire ». Christophe de Brouwer nous propose une étude approfondie sur cette véritable saga du rite namurois où il nous le montre sous un tout autre jour. Première surprise, ce régime entretient des relations bien réelles avec l’Écosse, tant lors de la fondation de la loge de Namur au milieu du XVIIIe siècle qu’au XIXe où on le voit croiser le chemin de l’un des principaux personnages de l’histoire des hauts grades en Écosse : le Frère Walker Arnott (1799-1866). Ensuite, il a été un véritable carrefour des systèmes de hauts grades européens et présente une construction curieuse faite de matériaux empruntés à l’Ecossisme, à la Stricte Observance… et même, dans sa dernière période, à l’Ordre du Temple de Fabré-Palaprat.
Compagnonnage et franc-maçonnerie sont des choses bien différentes et RT n’a pas peu contribué à dissiper les confusions trop fréquentes en ce domaine. Il n’empêche que le compagnonnage et son corpus traditionnel restent un sujet d’intérêt fécond pour le Maçon. Gaël Meignez nous soumet ici une hypothèse passionnante quant aux origines de l’un des trois personnages légendaires du compagnonnage : Maître Jacques. Une fois de plus on voit combien est infondé le préjugé moderne qui accentue la séparation entre « opératifs » et monde savant.
La singulière œuvre maçonnico-théosophique du Frère François-Nicolas Noël (1761-1827) est un continent. Nous avions proposé, il y a quelques années, une édition critique – par Jean-Pierre Laurant – de son discours sur « La géométrie du Maçon » (RT n°109, p. 3-18). Nous revenons aujourd’hui sur ces étonnants manuscrits conservés à la Bibliothèque nationale de France, pour explorer ses conceptions quant au symbolisme de la croix. Conceptions d’autant plus intéressantes pour le Maçon, que Noël en fait un prolongement du symbolisme de la pierre cubique. Au-delà de l’analyse, nos lecteurs apprécieront ces extraordinaires dessins, mi-œuvres d’art, mi-supports de méditation.
Le numéro 170-171 de "Renaissance Traditionnelle" vient de paraître
« Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage »… Ce numéro 170-171 de R.T. reprend en effet un des grands dossiers de l’histoire maçonnique : l’apparition et les premières décennies des hauts grades. Mais si nous le faisons aujourd’hui, c’est en nous appuyant sur la découverte de plusieurs documents nouveaux et remarquables. C’est certes un sujet sur lequel l’histoire maçonnique a fait de grands progrès depuis une trentaine d’années… mais il reste pourtant beaucoup à apprendre. Et, comme toujours en histoire, les avancées sont largement dépendantes de la mise à jour de nouvelles pièces. Vous allez découvrir dans ces pages plusieurs documents, jusque-là complètement inconnus, et qui permettent de mieux cerner la question de l’apparition et de la pratique des hauts grades au siècle des Lumières. « L’Écossisme », pour utiliser le terme consacré par l’usage, reste un aspect essentiel de la maçonnerie du XVIIIe siècle, cet âge d’or fondateur de l’Ordre.
Tout d’abord un élément capital, puisque Pierre Noël a identifié ce qui semble bien être à ce jour le plus ancien rituel de Maître Écossais connu. Lorsque nous avions eu le bonheur de retrouver, il y a une dizaine d’années, dans les « Archives Russes » restituées au Grand Orient de France, le Registre de la « Loge Écossaise de l’Union », nous avions d’emblée souligné la véritable révolution que constituait cette découverte. Près de 150 pages rapportant la vie d’une loge écossaise de 1742 à 1749, alors que l’on n’avait auparavant que quelques lignes de ci de là ; des liens avérés avec une loge de Londres se réunissant justement dans une taverne, et où apparaissent des traces de ce qui semble bien être un haut grade… autant d’éléments essentiels et qui nous faisaient alors regretter amèrement de ne pas connaître le rituel de cette antique loge écossaise. C’est maintenant chose faite puisque le rituel manuscrit retrouvé dans le fonds Kloss du Grand Orient des Pays-Bas se rattache explicitement à la « Loge Écossaise de l’Union » des années 1740.
Autre pièce importante, tant du point de vue de la bibliographie maçonnique que de l’histoire de l’écossisme, cette plaquette imprimée par une loge écossaise séant à Toulouse en 1744. Elle est remarquable, tant par le discours symbolique qu’elle propose que par la grande estampe qui l’illustre et paraît bien être la « première image » de la franc-maçonnerie française.
A propos d’un des plus anciens hauts grades – le Maître Parfait – Paul Paoloni nous invite à quelques réflexions sur les sources de ces rituels dans le corpus ésotérique et symbolique.
Dossier absolument passionnant que cette longue correspondance découverte et éditée ici par François Labbé entre deux « savants maçons ». Elle prend place dans cette région si importante pour l’histoire maçonnique en général et pour l’histoire des hauts grades en particulier : l’Allemagne. Deux frères s’informent des grades qu’ils voient apparaître et pratiquer, donnent leurs sentiments sur les différents « systèmes » qui se font concurrence, font état des réactions des loges et des chapitres à cette « effervescence écossaise ». Nous ne connaissons pour notre part rien de comparable à ce témoignage si direct, si documenté et si sincère. On a l’impression d’être à leurs côtés et de lire par dessus leur épaule.
Franchissons quelques décennies et, grâce à Gérard Galtier, écoutons une planche prononcée dans un atelier de hauts grades par Mathieu de Lesseps, à l’époque de l’implantation du R.E.A.A. en France. On découvre dans ce travail érudit, un maçon chevronné et un homme à la vaste expérience et, si la comparaison est devenue classique à la fin du XIXe siècle et au XXe siècle, quelle surprise de le voir faire – en 1809 ! – un parallèle entre la franc-maçonnerie et les initiations de confréries du monde musulman.
Enfin, puisque cette livraison de R.T. ne contient que des documents exceptionnels ! Concluons avec ce qui semble bien être, un inédit de Saint-Martin mis à jour par Catherine Amadou.
Au sommaire:
- Le plus ancien rituel connu de Maître Ecossais ? Le rituel de la Loge écossaise L’Union dans les années 1740 par Pierre Noël
- Une planche de la loge écossaise de Toulouse en 1744 par Pierre Mollier
- Réflexion sur des éléments d’origine judaïque du grade de Maître Parfait par Paul Paoloni
- Des Maçons inquiets dans la tourmente des systèmes et des obédiences. La correspondance de la Royale Yorck de l’Amitié (Orient de Berlin) et de Saint-Charles de l’Union (Orient de Mannheim), 1777-1783; (Première partie) par François Labbé
- Matthieu de Lesseps devant le tribunal des Grands Inquisiteurs Inspecteurs Commandeurs par Gérard Galtier
- Deux essais pour l’instruction des élus coëns. Manuscrit Prunelle de Lierre : Sur l’âme suivi du Traité sur les communications par Louis-Claude de Saint-Martin par Catherine Amadou.
A Florence aussi Jésus "relève" Adam chez Fra Angelico
Toujours en Toscane, mais cette fois à Florence, on retrouve ce passionnant thème de la relève d’Adam par Jésus. C’est là dans l’une des sublimes cellules des moines peintes par Fra Angelico en 1438 dans le couvent San Marco. Ici aussi on remarque une position singulière des mains. Nous forçons peut-être un peu l’interprétation en y voyant une « griffe de Maître », mais il est clair que, cette fois encore, l’artiste a voulu suggérer que Jésus ne se contentait pas de prendre Adam par la main, comme pour le guider, mais se saisissait de lui pour – littéralement – le « tirer » de l’Enfer. L’Evangile de Nicodème qui inspire la scène utilise en effet les mots « saisir », « ressusciter », « relever » :
Hadès parlait encore à Satan quand le roi de gloire étendit sa main, saisit Adam notre premier père, et le ressuscita. Puis, se tournant vers les autres, il dit : « Venez avec moi, vous tous qui devez votre mort au bois que celui-ci a touché. Car voici : je vous relève tous par le bois de la croix ! ».
A Sienne, Jésus relève Adam par la griffe de Maître !
Comme tous les touristes consciencieux, le Maçon ne peut qu’être captivé par le monument fameux qu’est la cathédrale de Sienne en Toscane (même si son célèbre pavement est aujourd’hui invisible à 90% pour des raisons de protection : on a donc pas vu Hermès Trismégiste !). Tout d’un coup cependant, lors de la visite de la crypte, son regard est accroché par un large fragment d’une fresque antique (XIIIe siècle) où il ne peut s’empêcher de voir un personnage en relever un autre en le saisissant au poignet. Les historiens de l’art ont identifié la scène comme un épisode de la "Descente aux Enfers" de Jésus, ces trois jours entre la mort sur la croix et la réssurrection. La scène toscane s’inspirerait en l’occurence du récit qu’en fait un apocryphe, l’Evangile de Nicodème. Aux Enfers, dans son mystérieux combat contre la mort, Jésus aurait été délivrer les Justes de l’Ancien Testament. Il aurait ainsi saisi Adam par la main en disant : "Vennez, vous qui avez enduré les soufffrances de la mort en raison du bois qu’il a touché, je vous relève par les vertus du bois de la croix". Comparaison n’est pas raison, mais voilà une rencontre symbolique intéressante.
On peut rappeler que les rituels de Rose-Croix du XVIIIe siècle comprennent une séquence relative à la "Descente aux Enfers". Elle disparaitra au XIXe siècle ; moins d’ailleurs à cause de la déchristianisation des rituels qui marque cette époque, que par simple incompréhension. Pourtant, cette "Descente aux Enfers" de Jésus présente de fortes similitudes avec le mythe d’Orphée et est probablement un des aspects du Christianisme qui a le plus de liens avec les cultes à mystères de l’Antiquité.
Il est arrivé : 2873 pages, près de 1100 notices biographiques de francs-maçons du XVIIIe siècle, "Le Monde maçonnique des Lumières (Europe-Amériques & colonies), Dictionnaire prosopographique" est sorti des presses.
Présentée en avant-première au Musée de la franc-maçonnerie le 19 juin dernier et ouvert à la souscription depuis quelques mois, cette publication majeure commence à être distribuée ces jours-ci. Ce qui frappe d’emblée, c’est la dimension de l’entreprise. Charles Porset et Cécile Révauger, qui y ont consacré près de 10 ans de leur vie, se sont adjoints pas moins de 117 collaborateurs, pour la plupart universitaires. En dépit de cela, il ne faut surtout pas se laisser impressionner et rester sur le seuil ; au contraire, il faut plonger… car l’ouvrage se lit comme un roman. En le feuilletant, on laisse son regard accroché par le début d’une notice et, en quelques pages, on voit défiler la vie, les intérêts, les engagements d’un maçon dont parfois on ne connaissait même pas le nom quelques minutes avant. Notre ami Charles Porset, qui s’y est donné corps et biens jusqu’à sa trop précoce disparition, faisait sien et aimait à rappeler ce propos de Voltaire : « Les meilleurs livres sont ceux qui font faire la moitié du chemin aux lecteurs ». C’est donc une lecture active, un dialogue qu’il faut entamer avec ce nouveau monument de l’érudition maçonnique. Chacun ira voir les biographies des personnages qui l’intéressent particulièrement. Certaines de ces notices sont des recherches originales qui constituent de véritables articles scientifiques, d’autres sont de fort utiles synthèses. Prenons un personnage essentiel comme Jean-Jacques Bacon de la Chevalerie. La notice de Jacques de Cauna, éminent spécialiste de l’histoire d’Haïti, apporte des éléments passionnants sur la situation sociale et politique de Bacon à Saint-Domingue avant et pendant « les évènements ». Mais, vu la longueur et la variété de sa carrière maçonnique, il sera encore utile de consulter l’« entrée » Bacon du « Dictionnaire de Ligou » due à Alain Le Bihan (à laquelle J. de C. renvoie d’ailleurs) … et la notice que nous lui avons consacré avec Pierre-François Pinaud dans notre Etat-major maçonnique de Napoléon (notamment pour quelques détails de sa vie personnelle et pour son passage chez les Elus coëns).
Alors, dans cet été caniculaire, à vos dictionnaires ! enfermez vous dans une cave et, de notices en notices, partez pour un grand voyage dans un monde aujourd’hui silencieux mais ô combien vivant.
Grandes manœuvres dans le REAA en Europe
Dans les évolutions que connaît en ce moment le monde maçonnique français, il y a un événement qui, singulièrement, semble être passé assez inaperçu. Il y a quelques jours, le Suprême Conseil pour la France a publié un communiqué relatif à la formation, le 16 mai 2013, d’une « Confédération des Suprêmes Conseils Européens ». Très classiquement la Confédération – une de plus ! – a pour objets l’information réciproque, la mise en place d’actions communes etc. Les signataires sont les Suprêmes Conseils pour la France (1804), d’Espagne (1811), de Grèce (1872), de Suisse (1873), d’Italie (1875), de Roumanie (1881) d’Allemagne (1930) et du Portugal (1993).
La première chose que l’on remarque… ce sont bien sûr les absents. Cette Europe du REAA se fait sans les britanniques (SC d’Irlande, d’Ecosse et d’Angleterre), mais aussi sans les Hollandais ou les Belges. Il faut dire que le texte s’inscrit dans l’esprit du Convent de Lausanne (1875) et professe donc des idées très françaises en matière de REAA. Ainsi par exemple : « Les Suprêmes Conseils possèdent un droit imprescriptible sur ces trente trois degrés – y compris les grades symboliques donc, même si – ils ont réduit leur transmission initiatique à trente degrés, du 4ème au 33ème ». Voilà qui est difficilement admissible dans des pays où le Rite Ecossais Ancien Accepté est resté, comme à ses origines, exclusivement un système de hauts grades ouvert à des Frères maîtres venant d’horizons maçonniques divers. Le Président de la Confédération est le Grand Commandeur français, Jean-Luc Fauque, le Vice-Président, le Grand Commandeur allemand, Eberhard Desch et le Secrétaire Général, le Grand Commandeur roumain, Constantin Iancu. Comme toute organisation internationale qui se respecte, le siège de la nouvelle confédération est en Suisse, à Lausanne, au siège du SC de Suisse.
Les Français y sont en position de force et ce n’est sans doute pas un hasard si cet accord est annoncé en pleine « recomposition du paysage maçonnique français ». Y aura-t-il place pour deux Suprêmes Conseils dans l’orbite de la Confédération Maçonnique de France ? S’il y a réunification, sur quelles bases se fera-t-elle ? Une fois pacifiée, la GLNF va-t-elle accepter longtemps de voir ses – encore nombreux – membres pratiquant le REAA se mettre sous l’obédience d’un SC très lié à la GL-AMF ? Cette Confédération des Suprêmes Conseils Européens vient donc très opportunément renforcer l’Avenue de Villiers dans un moment un peu critique et doit donc être versé au dossier des « événements » actuels.