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  •                                        Leonor Fini           

     

     

    Sur ce site,

     

    vous pourrez lire divers textes – nouvelles, contes, poèmes, proses, etc. – dont certains inédits. Vous aurez également accès à des entretiens, une biographie, une bibliographie complète (avec extraits), des chroniques, des articles de presse, des traductions

    De même, vous pourrez prendre connaissance des derniers ouvrages parus.

     

    Vos messages seront les bienvenus. Ils recevront une réponse appropriée.

     

    Bonne lecture.

     

                         *****

    NOUVEAUTÉ

    Recto

     

    A l origine ces 180 textes courts ont paru dans le magazine La Cause littéraire, à raison d une publication par semaine durant plus d un an. Chacun de ces textes est indépendant, sans lien apparent avec les autres. Cependant, quelque chose d inconscient, de subliminal les relie les uns aux autres. Aussi peut-on aborder ce livre de deux façons : soit par une lecture suivie, chronologique ; soit par une lecture de pur hasard, en s arrêtant sur une page d un geste aléatoire.
    -----------------
  • Broché: 194 pages
  • Editeur : Editions L'Harmattan (4 janvier 2014)
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2343024944
  • ISBN-13: 978-2343024943
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  • AMAZON :
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    De ces nouvelles émergent des personnages ayant un rapport particulier au temps : le libraire, convoyeur de mots, le célèbre auteur du Livre des Grands Paradoxes, le Maître des Grandeurs et Docteur des Symboles. Daniel Leduc décline dans ce recueil des thèmes qui achoppent au temps : recherche d'identité, intimité des femmes, communication, révolte, doutes de l'artiste, sagesses improbables, mort, sexe.

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    TABLE DES TEXTES :
    La Galaxie Gutenberg
    La forêt qui cache l’arbre
    Garance
    Le danseur de mots
    Les deux vies de la scolopendre
    Carpe diem
    Le palimpseste du jour
    Le réel voilé
    La mort est-elle mortelle ?
    Zéro limite
    L’Origine du monde
    Le règlement du jour
    La nuit est encore le jour
    La chauve-souris de l’ombre
    Le temps éperdu
    Le temps éprouvé
    Leçon de la guitare
    Pourquoi les femmes
    Peine de mort(s)
    Brouillard d’électrons
    Petit à petit
    Cartons
    Danse avec la mort
    Sexe et texte
    De l’autre côté des vagues
    De tous les peuples
    Le Livre des Grands Paradoxes

    ----------------------------
    ISBN : 978-2-296-06872-8 • janvier 2009 • 156 pages
    Prix éditeur : 15 € 

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    Groupe Facebook

    "Aux Fils du temps"

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    Disponible sur Chapitre.com

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           Fnac.com

                  

                     *****

    Parutions :

    L'homme qui regardait la nuit

    Deux contes publiés en édition bilingue français / arabe dialectal (Algérie)

    Editions L'Harmattan

    Voir fiche technique

    Article dans le quotidien algérien La Voix de l'Oranie

    Note de lecture sur choisirunlivre.com

     L'homme qui regardait la nuit               

             

          *****

      

    LE MIROIR DE L'EAU

     

     

    Conte bilingue français / arabe dialectal (Algérie).

    Traduction : Mahi Seddik Meslem.
    Illustrations couleur : Virginie Marques de Souza.
    Collection : Contes des quatre vents.
    L'Harmattan Jeunesse, 2007.

    Disponible sur Chapitre.com

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    *****

    CHANT DE LA TERRE

     

    Dans la transparence du regard, le ciel s’accouple avec la terre ;

    les nuages sont des sources, les feuillages, des étoiles.

    Depuis longtemps l’Homme s’interroge sur le fluide et sur l’opaque ;

    sur ce qui coule et ce qui voile ; ce qui prodigue ; ce qui recèle.

    Le sang provient-il des océans ; et la peau, de la glaise ?

    Qu’y a-t-il en deçà du commencement ? Et par delà nous-mêmes,

    qu’y a-t-il d’autre, qui ne soit ni le tout ni le néant ?

    L’Homme, arc-bouté sur ses pensées, depuis toujours se nomme,

    ainsi qu’on prononce un silence, le rectifiant en somme.

    La Terre n’est-elle qu’une question qui tourne sur elle-même ?

    (lire la suite)

    *****

    GESTE(S) DU JOUR

     

    Matrice de la nuit, les yeux clos te regardent,

    l’univers est un vol de poussières

    expectorées du temps, là-bas sur les frontières

    se brisent les vagues

    des Hommes sans voix, ce sont

    les pipistrelles

    qui mangent les ombres

    suintant des miroirs, et me voilà

    envie,

    désir d’accompagner les femmes

    les enfants

    vers d’autres

    balançoires – que la vie tangue,

    ventre de houle. Le chagrin

    se fera cuir, crachin

    sur l’écorce

    des vaisseaux.

    Nuit, que viens-tu dévoiler

    qui ne soit

    volatile,

    quelle fleur

    en ton soleil ?

    Me voilà

    dissous dans le café

    que l’aube sucre déjà.

    Des miettes

    de pain

    sur le visage.

    Le jour se fend

    d’une insolente

    clarté.

     

    Il n’y a plus de nuages. Plus d’éclairs plus de ciel.

    Ce que nous lègue l’aurore, c’est, en chaque lieu,

    la présence de la vie

    verticale.

    Mon corps est cet arbre

    sur lequel

    s’ancrent les mousses

    les lichens et les vents –

    tout un passé qui croît en sa demeure,

    Les jardins sont des pages,

    des écritures sarclées ;

    je préfère le désordre

    en jachère –

    l’espoir y est plus grand.

     

    La foule dans le métro est une entité secrète ;

    derrière chaque visage s’obscurcissent des paroles

    que le jour tente de percer.

    Les quais ont une odeur de lente réalité

    où se heurte l’empressement du désordre.

    Il faut choisir entre les lignes,

    savoir prendre la bonne trame,

    que le transport se fasse

    par le hasard de la nécessité. À ce sujet

    je n’ai qu’un seul regret : les saccades

    et autres secousses – de plus en plus rares –

    comme si

    la vie devait rouler se dérouler

    dans un mouvement

    sans valse…

    Et que faire

    de tout

    ce qui déraille ?

     

    Toutes les rues ont une destinée,

    ne sont que passage,

    traversée

    où tenants et aboutissants se rejoignent

    dans un même entrelacs. Je

    circule

    entre le désir et l’errance,

    avec dans mes pas la volonté de me perdre

    là où les femmes surprennent

    ce qui ne se dit pas.

    Regardez comme les toits

    sont les planchers du ciel,

    comme l’asphalte

    recouvre

    ce qui est tu.

    Partez plus loin que la raison –

    allez donc voir

    tous ces oiseaux

    sans ailes…

     

    Le piéton de la ville déplace son regard dans la lenteur du jour.

    Chaque pas est une seconde

    dans un premier temps,

    un mètre déployé

    par une pensée en marche ;

    chaque pas s’en va

    vers la face qui nous crée.

    Et je m’en vais tranquille

    au plus près des façades,

    derrière lesquelles se vautrent

    de nouvelles ombres, furtives –

    comme est furtif

    le mot. Je marche

    en une phrase

    qui traverse

    les saisons.

    L’allure est un écho,

    au timbre

    imperceptible.

     

    Les trottoirs, souvent, s’inscrivent comme des pages

    dans un livre de grêle ou de printemps.

    Des vendeurs à la sauvette s’y déploient

    dans des cris de mouettes ou d’échassiers ;

    on y trouve ainsi des montres et des miroirs,

    du temps furtif, et de la fantaisie ;

    le jour s’échappe à l’approche du gendarme ;

    on y trouve des pensées, subitement gaillardes ;

    des gestes incongrus qu’il faudrait disséquer ;

    de la moelle

    dans les mots des passants.

    Les trottoirs, parfois, sont les toits où s’abritent

    ceux qui n’ont plus de toit, plus de porte à franchir,

    sinon celle qui les porte

    vers les seuls courants d’air ;

    trop souvent les trottoirs nous soufflent

    l’arbi-

    traire – la vie

    qui passe,

    dévêtue

    livide,

    épluchée --

    jusqu’au sang.

     

    Alors même que le trafic s’accroît,

    que les artères se sclérosent, que les

    carrefours tournent en rond : je débarque.

    Des pigeons roucoulent

    comme des vagues

    sur mon regard breton. Il paraîtrait

    que les places

    ont toujours été prises ; que le vide

    s’est occupé

    des demandes sans réponses –

    l’espace n’a d’infini que ses propres limites.

    Parce qu’il faut traverser

    au risque

    de se faire aplatir,

    je baisse les paupières

    jusqu’à la nuit

    tombée.

    Un klaxon vrombit ;

    il est temps…

    d’espacer.

    .

    Daniel Leduc

    *****

      Livre du Nombre (extrait) 

     

    Si la rotondité de la Terre, qu’Aristote avait démontrée par une incomplétude -- "Lors des éclipses, la Lune a toujours pour limite une ligne courbe : par conséquent, comme l'éclipse est due à l'interposition de la Terre, c'est la forme de la surface de la Terre qui est cause de la forme de cette ligne" [1] --, si cette sphéricité n’était pas aplatie aux deux pôles, combien les Hommes pourraient-ils croire en l’idéal des formes, avec cette même foi qui les illusionne lorsqu’ils observent un coucher de soleil. L’apparence est trompeuse pour qui la lumière est vive, et ténébreuses les ombres ; l’apparence, qui pourtant, est cette peau des jours grâce à laquelle le monde se protège de lui-même.

    Ainsi, le désert est-il peuplé d’innombrables ; le vide, plein de matière sombre ; et ce qui nous enchante, transparent d’interstices.

    (lire la suite)

     

     

                   *****

     

     

    Vous pourrez lire  les quatre premiers chapitres d'un roman jeunesse intitulé Le mystère du Masque en cliquant sur les premières lignes de cet ouvrage :

     

    À chaque fois que Raïssa, Grégoire et Serge se retrouvent au Café du Centre, c’est pour refaire le monde. Leurs discussions les entraînent sur des terrains glissants où les idées s’affrontent comme de preux chevaliers. Il faut dire que les trois adolescents possèdent chacun un caractère bien trempé : Raïssa ne supporte pas la moindre injustice ; Grégoire admet difficilement tout ce qui ne serait pas logique ; Serge est persuadé que le monde qui nous entoure n’est qu’apparent, et que la vérité est indomptable. Tous trois défendent passionnément leur point de vue, ce qui s’accompagne souvent par des protestations et des cris de colère. Mais au bout du compte, les trois amis s’accordent sur l’essentiel, et leurs réunions se terminent en général par des gestes d’affection et par des rires.

    Toutefois, ce lundi, il en va tout autrement.

                    

     

                             *****

     

    Vous pouvez également prendre connaissance du début d'un nouveau roman jeunesse ayant pour titre L'homme qui revient de loin.

    Cliquez sur l'extrait suivant :

     

    Dans les villes, la nuit, il y a toujours ce bruit de fond ; comme des vagues qui rouleraient sur elles-mêmes, évoquant sans cesse le voyage des hommes sur leurs navires à la recherche d’un continent chimérique. Et lorsqu’on ferme les yeux, recroquevillée au fond du lit, tout en percevant le cliquetis de la pluie sur le toit en zinc, on a le sentiment de n’être qu’une petite fille dans les bras des ténèbres, abandonnée de tous, sur une île peuplée de courants d’air.

    Cindy frissonne, blottie sous la couette ; elle s’imagine aux prises avec les éléments déchaînés de la mer ; espérant que quelqu’un viendra la sauver ; qu’elle ne se sentira plus jamais seule ; jamais seule…

    C’est le sommeil qui l’emporte, jusqu’à cette rive qui devient le matin.

    Et comme chaque matin, le réveil sonne, chassant les angoisses de la nuit. Alors il n’y a plus qu’un jour comme un autre, qu’une ribambelle d’habitudes qui se bouscule contre le temps.

    Le café noir dans le bol Arcopal, le pain beurré qui s’émiette, la pomme mal épluchée ; et puis les premiers mots qui blessent :

    — Alors, ma fille, toujours cette tête de nigaude, le matin ! Tu as le regard chiffonné comme si quelque chose t’avait froissée ; j’espère que ce n’est pas moi !

    Cindy se contente de plisser les yeux ; quelques secondes pour ne plus voir.

    Sa mère continue son harcèlement : ça fait partie des habitudes.

    — Il faudra bien que tu te redresses un jour, on dirait une petite vieille penchée sur son passé ! Allez ouste, au lycée !

    Pour Cindy, c’est la parole de délivrance “au lycée !”. Elle va pouvoir redevenir elle-même.

     

     

                                    

     

    Toute forme d’intolérance, de racisme provient d’une faiblesse de la conscience.

                                             

    Lebadang  - Bord du Lac 5

     

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