
Bertrand Arbogast
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Descriptif auteur
Bertrand Arbogast était journaliste au quotidien l’Echo Républicain à Chartres en Eure-et-Loir. Il sera en retraite dans quelques mois. Il a collaboré dans sa jeunesse à plusieurs titres de presse comme l’Action Républicaine, La République du Centre, Ouest-France… Dans un autre vie il a tenu quelques années un cinéma art et essai dans le Perche. Bertrand Arbogast écrit depuis toujours, il a ainsi écrit un roman policer et un autre roman qui n’ont jamais été publiés. Lancelot et le Vieux était son premier roman publié. Il a aussi écrit pour le théâtre et plusieurs courts récits. Après La Tondue et Ethnographie d'un village si ordinaire, il prépare un roman qui se passera dans les tranchées pendant la guerre de 14-18. Il s'est inspiré des carnets de guerre écrits par son grand-père pour imaginer les personnages.
Bertrand Arbogast est né le 13 septembre 1952 à Talence en Gironde. Il a passé son enfance en Lorraine et en Alsace avant d'arriver dans le Perche dans les années 60. Son père est alsacien, sa maman était tourangelle mais de mère également alsacienne. Il a fait toutes études à Nogent-le-Rotrou et à Chartres en Eure-et-Loir et a dès sa terminale pigé dans des journaux. Après avoir tenu pendants quelques années un cinéma d'art et essai dans le Perche, il est retourné au journalisme. Il sera à la retraite courant 2013. Il est père et grand-père, n'a hélas plus de chien mais deux biquettes naines.
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LES CONTRIBUTIONS DE L’AUTEUR
LES ARTICLES DE L'AUTEUR
Première édition dimanche 18 avril Les Rencontres littéraires chartraines
Le Lions Club Chartres La Belle Verrière organise,dimanche 18 avril, les premières Rencontres littéraires chartraines. L'événement se passera au salon Marceau de l'hôtel de ville de Chartres de 10 à 18 heures. L'entrée sera gratuite mais une partie des bénéfices de la vente des livres ira à l'association Autisme 28. La ville a prêté gracieusement la salle et Jean-Pierre Gorges,le député-maire (UMP), a salué cette organisation par ces mots : "Organiser un salon d'écrivains à Chartres rejoint et renforce l'ambition culturelle de notre ville, telle que nous l'avons concrétisée par l'ouverture d'une médiathèque exceptionnelle, qui fait toute sa place au livre." Jean-Claude Ponçon, écrivain et président de plusieurs prix littéraires, a coordonné l'organisation de ce salon en invitant une trentaine d'auteurs. Pour cette première édition le niveau littéraire sera élevé avec beaucoup de plumes connues. Citons le très poétique Julien Cendres, le médiatique Jean-Pierre Coffe, le Goncourt Didier Decoin, la fougueuse Régine Deforges, la lettrée Diane de Margerie, le biographe Eric Deschodt, l'académicien Frédéric Vitoux... Tous les auteurs présents dédicaceront leurs derniers livres et le plateau sera éclectique. Outre les valeurs sûres citées, on trouvera plusieurs journalistes, le jardinier en chef du château de Versailles, des écrivains régionalistes comme Gérard Boutet, Michel Breton ou Patrick Cointepoix, un médecin, un
graphiste, un poète, une photographe, des linguistes, des illustrateurs, des historiens, des éditeurs, des Beaucerons...
Le dernier salon littéraire à Chartres remonte à une trentaine d'années. La naissance de ces Rencontres est donc une bonne nouvelle et on peut espérer qu'elles s'installeront dans le temps. Il n'y a pas de thème pour cette première. Le financement s'est fait grâce à l'aide de plusieurs sponsors, mais le budget reste très modeste. "Les gens qui n'ont pas pu aller au Salon du livre à Paris, pourront venir à l'hôtel de ville de Chartres, notre salon sera plus modeste mais quand même de très bonne qualité", a indiqué Jean-Claude Ponçon.
B.A.
Salon littéraire chartrain. Dimanche 18 avril au salon Marceau, hôtel de ville de Chartres, de 10 à 18 heures. Entrée gratuite.
Les auteurs invités
Bertrand Arbogast (Lancelot et le vieux, éditions L'Harmattan), Alain Baraton (Le Jardinier de Versailles, Grasset), Gérard Boutet (Les Gagnemisère), Michel Brice (A la découverte de Chartres, insolite et secret), Claudine Candat (Diabolo Pacte, L'Arganier), Bernard Cartier (Le Projet insensé, Le Cherche Midi), Yves Calarnou (Nalumalik, Belin), Julien Cendres (Le Désert de Retz, de l'Eclat), Jean-Pierre Coffe (Recevoir vos amis à petit prix, Plon), Didier Decoin (Est-ce ainsi que les femmes meurent ?, Grasset), Régine Deforges (Contes pervers, LgF), Diane de Margerie (Proust et l'obscur, Albin Michel), Bernadette Desprès (Tom-Tom et Nana, Bayard), Eric Deschodt (Lafite Rothschild, du
Regard), Gilles Feyel (La Presse en France des origines à
1945, Ellipses), Laurence Garcia (La Retirada, Actes Sud), Laure Gasparotto (La Convivialité à petit prix, Plon), Joëlle Guillais (La Berthe, Pocket), Jacques Lelièvre (106 Enigmes
mythologiques, 2 Coqs d'or), Franck Le Melletier (Crocodile Tears, Trois L), Massin (Prix international du Livre de l'Unesco), Jean-Claude Ponçon (Chronique d'allers-retours, JLS), Frédéric Vitoux (Grand Hôtel Nelson, Fayard) et quelques autres écrivains dont sept auteurs membres du collectif Ibidem.
Article de presse Critique parue dans le quotidien l'écho républicain du 28 novembre 2009 Lancelot ou le mal de (sur)vivre
Il n'y a pas d'âge pour naître et grandir en littérature. C'est, en filigrane d'un premier roman initiatique, le message que délivre un "jeune" auteur dunois de 56 ans : Bertrand Arbogast, journaliste à l'écho républicain, qui participera aujourd'hui à un débat autour de ce livre premier, entre 18 et 20 heures à l'Esperluète. Baptisé Lancelot et le vieux, cet ouvrage, tout en pudeur et en indécence, laisse affleurer l'âme tourmentée d'un auteur qui modèle à travers quatre personnages, ses chagrins, ses doutes et ses inguérissables blessures. Entre les trois adolescents
Lancelot, Félicien, Jody, mais aussi le vieux, tous orphelins de mère ou de père, c'est le deuil souterrain de l'auteur qui s'opère, la vie qui se reconstruit autour de l'absence et du manque. Au milieu de ces personnages de laboratoire, sur lesquels l'auteur "expérimente" le mal de (sur)vivre et l'acceptation de la perte de l'être aimé, une cinquième voix, celle d'un narrateur distancié, noue les fils invisibles qui relient ce petit théâtre de marionnettes écorchées à leur créateur.
Il y a d'abord Lancelot, initié aux lettres par le vieux, qui plante dans la tête vierge la graine du savoir. Puis Jody, que Lancelot arrache au vide des son existence. Enfin Félicien, le plus jeune, qui retrouve en compagnie des deux premiers, un sens à sa vie sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle. Et aussi, comme un invisible relais entre les trois, le vieux, symbole d'un passé d'où seul émerge le salut. Salut que chacun retrouvera en allant puiser dans le souvenir du proche disparu la force de continuer.
Dans un style souvent très "brut", où la nudité des corps précède toujours celle des âmes, c'est rien moins que le message de William Wordsworth que nous délivre Bertrand Arbogast dans ce brillant confiteor. Message d'espoir où l'enfant est et reste à jamais le père de l'homme.
Signature :
S.C.