
Danièle Massardi
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Descriptif auteur
L'auteur a eu la douleur de perdre sa fille, Angélique à l'âge de 4 ans, d'une maladie foudroyante.
Pour ne pas se noyer dans le désespoir, elle a écrit ; elle a voulu raconter le bonheur d'être mère, la place occupée par un enfant dans un couple, comment tout bascule quand la mort fait irruption. Raconter aussi les amis qui sont là et aident à tenir le coup, les collègues qui comprennent, la vie qui continue. L'écriture reflète, parfois de façon brutale, les contradictions, les amertumes, les doutes qui traversent l'esprit quand la souffrance s'impose.
Le temps a passé, d'autres enfants sont venus ; ce qui aujourd'hui domine, c'est qu'il faut boire la vie jusqu'à la dernière goutte comme un nectar précieux.
"un livre d'une rare beauté où la réalité de la Vie nous est transmise avec le coeur"
Il y en a des choses à dire ! par où commencer ?
J'avais une petite fille. Elle s'appelait Angélique. Elle était belle, intelligente, elle avait la répartie facile. Elle avait aussi un "foutu caractère"... Mais elle savait aussi être tendre et quand elle me regardait avec ses yeux très doux, en suçant son pouce, je savais qu'elle voulait un câlin.
Mais il est bien loin ce temps heureux où elle mettait de la gaieté, je dirais même du soleil dans la maison. Aujourd'hui, elle repose dans un petit cimetière de la Nièvre, et quand il fait mauvais temps, il m'arrive de me demander si elle n'a pas trop froid.
Structure professionnelle
:
3 rue Lucie et Raymond Aubrac
48000 MENDE
0675034279
Titre(s), Diplôme(s) : BEP secrétariat, secrétaire médicale et sociale
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AUTRES PARUTIONS
après avoir publié en 2004 son récit autobiographique "La vie jusqu'à la dernière goutte", Danièle MASSARDI nous livre un récit poignant, l'histoire de trois soeurs qui vivaient heureuses, insouciantes, avec leur famille, au début du XXème siècle.
c'est l'histoire de sa grand-mère, Léontine, mariée le même jour que sa soeur Lucie, en avril 1914. Deux destins parallèles, tragiques : leurs maris partent à la guerre et n'en reviennent pas, laissant deux veuves, qui donneront naissance, l'année suivante, à deux petites orphelines...
LES CONTRIBUTIONS DE L’AUTEUR
LES ARTICLES DE L'AUTEUR
Salon du livre à Saint-Sauveur-en-Puisaye Le dimanche 11 mai 2008
Danièle Massardi reviendra à Saint-Sauveur-en-Puisaye (89) pour y présenter son livre autobiographique "La vie jusqu'à la dernière goutte".
Elle sera heureuse de retrouver les gens de Saint Sauveur où elle a passé "ses années collège".
Pour ses anciens professeurs, elle reste "la P'tit' Rousseau" qui vivait chez Mr et Mme Terrier, des "figures" de Saint Sauveur.
Elle retrouvera ce village avec beaucoup de bonheur et d'émotion.
L'écrivaine Danièle Massardi à la rencontre des étudiantes
"L'écriture, c'est le coeur qui éclate en silence" (C. Bobin)
Danièle MASSARDI était venue à Langogne à l'occasion du marché couvert de Noël et son ouvrage "la vie jusqu'à la dernière goutte" avait connu un certain retentissement. Le sujet qu'elle traite est douloureux et grave, puisqu'il s'agit de la mort de sa fille de 4 ans, Angélique, survenue il y a 22 ans, à cause d'une maladie foudroyante que la médecine n'arrive pas encore à diagnostiquer suffisamment à l'avance, le purpura fulminans.
Ayant écrit son journal intime à la suite de cette épreuve, Danièle MASSARDI a été encouragée par plusieurs proches à la publier, ce qui fut fait aux éditions de l'Harmattan. Habituée des conférences, salons littéraires et des foires aux livres, elle va volontiers à la rencontre de ses lecteurs, délivrant un message résolument optimiste et tourné vers le bonheur.
Elle a rencontré entre autres, l'association JALMALV (jusqu'à la mort, accompagner la vie) à l'Hôpital de Mende, les étudiantes de sciences médico sociales du lycée Marthe Dupeyron à Langogne, la classe de terminale STT au lycée Anne Marie Martel au Puy en Velay.
Elle a également participé à une rencontre "Jonathan Pierres Vivantes" sur le thème de la résilience, conférence animée par Jacques Lecomte de l'Université Paris X. Cette rencontre se tenait à Conques (Aveyron) les 22 et 23 juin 2007.
Son témoignage parle de douleur inconsolable, de page jamais définitivement tournée, d'un long travail de deuil qui se fait par plusieurs étapes, notamment par l'écriture et le soutien des proches.
Danièle n'a pas de recettes, pas de conseil à donner, la douleur de la privation étant personnelle, intime et inexprimable par les mots. Cependant, elle aime certaines phrases qui l'ont accompagnée dans son épreuve :
il est de ces bonheurs que l'on ne voudrait pas, ne pas les avoir connus
parce qu'il n'est pas de nuit qui ne s'achève à l'aube
garder de l'enfant un souvenir comme une musique
...
Notes :
Le sujet de la mort est souvent tabou, la plupart du temps recouvert par une chape de plomb, comme l'a souligné l'enseignante Véronique Thoulouse : "les médias ne présentent que des gens brillants, riches, sportifs, conquérants, superficiels, en parfaite santé ! tout ce qui pourrait s'apparenter à la faiblesse ou à la maladie est occulté, comme s'il s'agissait de quelque chose de honteux. Pourtant, cela touche chacun d'entre nous, de près ou de loin, et surtout des étudiantes en sciences médico sociales."et l'auteur d'ajouter :
oui, ce livre aurait pu être écrit à plusieurs, beaucoup de drames semblables se produisent et ceux qui perdent un être cher ont l'impression que la terre s'arrête de tourner, mais il faut au contraire en parler le plus possible et être solidaire de chaque souffrance, chacun devant se donner les moyens de surmonter l'épreuve, en étant plus fort, plus courageux et plus généreux qu'avant, ce qui ne veut pas dire qu'on oublie pour autant.tout ce monde, en tout cas, n'oubliera pas ce poignant témoignage