Un fait divers en forme d'infanticide. Une mère transformée en tueuse apparemment froide, en tout cas déterminée. Elle planifie, elle organise, elle accomplit. On est questionné par un acte qui renvoie d'emblée à l'univers des mythes. Le choix dramaturgique de l'auteur nous permet d'errer entre anticipation et flash-back, en une forme de désordre, d'errance. La narration nous entraîne ainsi de rupture en rupture, nous contraint à l'acceptation de la confusion, quand il s'agit de perdre les ...
Un fait divers en forme d'infanticide. Une mère transformée en tueuse apparemment froide, en tout cas déterminée. Elle planifie, elle organise, elle accomplit. On est questionné par un acte qui renvoie d'emblée à l'univers des mythes. Le choix dramaturgique de l'auteur nous permet d'errer entre anticipation et flash-back, en une forme de désordre, d'errance. La narration nous entraîne ainsi de rupture en rupture, nous contraint à l'acceptation de la confusion, quand il s'agit de perdre les codes habituellement proposés, et d'accepter de se perdre soi-même en une sorte de jeu. On se retrouve à plusieurs reprises dans la cellule d'une prison, où Elle est perdue dans ses pensées, victime d'hallucinations.
Didier Gauroy, comédien et metteur en scène, écrit depuis le début des années 90 pour le théâtre principalement. Traducteur de Henry V de Shakespeare, il dirige régulièrement des ateliers d'écriture, de mise en voix et de lecture polyphonique. Il enseigne l'écriture théâtrale contemporaine à l'université de Reims (Unité d'enseignement transversale et culturelle), ainsi qu'à l'École supérieure du professorat et de l'éducation de l'académie de Reims.