Dans un pays en quête de démocratie, la passation du pouvoir politique de Ahmadou Ahidjo à Paul Biya s'est faite de manière calomnieuse et les Camerounais en garde une image controversée. En effet, Ahidjo se serait fait duper par la puissance colonisatrice et aurait voulu avoir une mainmise dans la gestion des affaires sous la mandature de Biya. Cette supposée succession de pouvoir aurait abouti au coup d'État manqué le 6 avril 1984. L'auteur se questionne sur les véritables mobiles qui ont précipité le départ de Ahidjo, mobiles dissimulés au peuple en quête de vérité. Aussi pense-t-il que la conservation du pouvoir serait la cause de nos malheurs. Cet ouvrage démontre à suffisance que ce mensonge politique qui a poussé à la passation du pouvoir continuera à se perpétrer au fil des temps à la tête de l'État.