"Je suis un lecteur assidu mais en même temps lecteur par plaisir. Je n'ai aucune capacité de critique littéraire. Je lis et j'écoute des fois des critiques littéraires et, chaque fois, je me demande qui ils sont pour critiquer l'œuvre, ou la personne qui a travaillé des années pour mettre ses idées, ses sentiments sur papier ? Ceci étant dit, Alois, j'ai beaucoup aimé ce voyage...Ton écriture a un regard aussi sur le continent et mon vécu a fait que je puisse observer les ressemblances entre le pays de Barinda et les autres pays d'Afrique. Au Début je me suis embarqué dans la lecture comme si je lisais un roman. Jusqu'au chapitre 4, ça allait ; mais au fil de la lecture j'ai réalisé que le style, les mots (pour ne pas dire le vocabulaire), nécessitaient plus d'attention et de concentration que la simple lecture. J'ose t'avouer que sur la forme il m'est venu souvent à l'esprit de me demander depuis combien de temps tu es dans un pays anglophone. Bien que le livre soit écrit en prose. Il y a beaucoup de passages ou j'avais l'impression de lire de la poésie ; ton style est magnifique…Je suis resté séduit par le sens de l'observation, des détails, mais aussi par l'analyse socio-politique que tu fais de l'état de ce pays. Tu psychanalyses le pays et son peuple avec justesse et sincérité et amitié. Si les autorités des pays lisaient ce livre comme un ensemble de conseils et en tenaient, cela pourrait être utile pour le pays mais aussi pour le continent. Peut-être que si les générations futures te lisaient, elles pourraient abattre les murs et seraient beaucoup plus libres que celle de Barinda".

I was honoured to receive from my friend, Alois Rwiyegura, a copy of his book: "Voyage introspectif au Burundi: Diagnostic d'un mal africain". I'm proud to say that I managed, despite my rusty French and with a bit of help from google translate, to read the book from cover to cover, and it was a fascinating read. Alois's expressive ways with words and playful, though often sinister, imagery is masterful. There are delightful moments throughout the book of, albeit doleful, humour. That said, the voice of the writer is angry, accusatory, and, I have to say, pessimistic. Yet, this is not a dry tome, the writer has captured the genre of suspense, urging the reader to keep turning the page to discover what will happen to Barinda, the outspoken protagonist.
The book has taught me a lot about Burundi that I didn't know before, and though it paints a dark and depressing picture, it is a must-read for anyone interested in the history and politics of Burundi.