Peintre et écrivain, j'ai consacré toutes mes œuvres au thème du voyage. Passionné d'histoire et d'ethnographie, j'essaie de retranscrire la fascination qu'exercent les civilisations étrangères. Baudelaire, Saint-John Perse, Thiry, Levet mais aussi Loti ou Kessel ont pu inspirer mes écrits, et d'une manière générale, les écrivains voyageurs. Peintre, j'ai réalisé la couverture de mes recueils et j'ai illustré deux ouvrages d'histoire militaire.
Né en 1969 à Montevideo en Uruguay, descendant de fonctionnaires en poste dans les anciennes colonies françaises, Arnaud Bourillet a suivi une Khâgne avant d'intégrer l'armée de terre. Officier, il a participé à de multiples opérations en Bosnie, au Kosovo, en Croatie, au Liban et en Afrique. Passionné de voyages, il a effectué des séjours aux Antilles et en Asie. Fasciné par ce qu'on appelle communément les lointains ailleurs, il publie en 2014 un premier recueil de poésies classiques, Outremers, en inscrivant délibérément sa démarche dans celle des écrivains voyageurs. Le Pavot Rouge, éloge de l’Étrangère, obtient deux ans plus tard le prix Charles Baudelaire de la société des poètes français. Mêlant l’histoire et les mythes à des souvenirs personnels, ses sonnets célèbrent la beauté féminine tout en abordant avec délicatesse la disparition des cultures primitives. Amateur de pastiches, il publie le recueil Toros ! en 2020. Dans cet ouvrage qui rend hommage à quelques grands noms de la poésie française, il revendique un humour volontiers potache sans renoncer à un travail stylistique exigeant.
Détaché à l’ambassade de France en 1994, il rencontre Anna Maria Rao di Frontone alors stagiaire au palais Farnèse à Rome. Il l’épouse quelques mois plus tard et lui dédie son premier recueil. La beauté de la jeune Italienne irradie dès lors toute son œuvre.
Il est chevalier de l’ordre de l’étoile d’argent à l’effigie du lion debout du Mali.