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Daouda Mbouobouo

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Daouda Mbouobouo

Descriptif auteur


Daouda MBOUOBOUO, camerounais, est avocat, écrivain-poète, critique littéraire et conférencier. En plus des recueils "Les fleurs n’effleurent plus midi", "Le griot des temps modernes", "Les contes d’Amina Kone", il est l’auteur du roman "Le fossé des baobabs", du recueil "L’Ombre errante", et co auteur de "Nostalgiaques" et "Couleur femme". Il publie régulièrement des articles scientifiques et ses poèmes dans des revues et anthologies internationales. Il est le président fondateur de la Société des Poètes et Artistes du Cameroun (SPAC), une association thématique et le Président fondateur du concours et festival Africa Poésie. Il a également été entre 2017 et 2020 Vice PCA de la SOCILADRA (Société Civile des Droits de la Littérature et des Arts Dramatiques) au Cameroun.

Titres et distinctions :

Président de la Casa del Poeta Reino Unido -Cameroun
Directeur Afrique de The international Forum for the Literature and Culture of Peace (IFLAC World International)
Ambassadeur du Forum International pour l’Humanité et la Créativité du Cameroun (IFCH)
Membre du Haut Conseil International de la Langue française et de la Francophonie (HCILFF)
Membre du jury sous-section poésie au Concours national des jeunes auteurs 2018 et 2021, organisé par le Ministère des Arts et de la Culture du Cameroun.
Membre de la World Conference of Poets (WCP)

Lauréat du Prix International Guillaume Apollinaire des Jeux Floraux du Béarn 2012 et 2013
Lauréat du Prix du mérite Naji Naaman 2019.

Structure professionnelle : daoudambouobouo@gmail.com

Titre(s), Diplôme(s) : Avocat international, ambassadeur du cercle Universel de la Paix (France-Suisse)

Fonction(s) actuelle(s) : Poète-écrivain

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3 livres

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AUTRES PARUTIONS

Auteur également de :
Roman "Le fossé des baobabs" (2018) Editions Proximité,
Recueil "L’Ombre errante" (2020) Éditions Maïa
Co auteur de "Nostalgiaques" -Cercle Affo Akkom (2013) L’Harmattan
Co auteur de "Couleur femme" (2000) Association Regards

Anthologies et revues :
Anthologie "Partage en poésie" du Panthéon universel de la poésie - 2011
Anthologie "Sourire et amitié" du Panthéon universel de la poésie.
Éditions Thierry Sajat -2013
Anthologie "Tendresse en poésie "du Panthéon universel de la poésie. Éditions Thierry Sajat - 2014
Anthologie "Nuit et jour en poésie" du Panthéon universel de la poésie. Éditions Thierry Sajat - 2015
Anthologie "Amour en poésie" du Panthéon universel de la poésie.
Éditions Thierry Sajat - 2016
Anthologie poétique "Le monde, les réfugiés et la mer ou : J'ai mal à la méditerranée" Editions corps puce (collection les Cent papiers) n°8 - 2016
Anthologie poétique "Voyages Voyages" Les Dossiers d’Aquitaine – 2016
Revue "l’Estracelle" n°1-2018 de la Maison de la Poésie des Hauts de France - Août 2018
Anthologie "Chœur Métis" éditée par la Maison de la Poésie des Hauts-de-France- Juin 2020
Anthologie "Almanach 366 auteurs" – Éditions SéLa Prod – novembre 2020
"Le journal à Sajat" : n° 120 –sept.2021, n° 121- Janv. 2022
Anthologie "1001 plumes" Editions SéLa Prod –Novembre 2022
Publications et rédaction de l’édito dans la revue "Art et Vers" depuis 2017, revue numérique internationale trimestrielle de la SPAC.
Contibution à l'ouvrage de Gérard Blua : "La culture française à la dérive" Editions Maïa (2021)

LES CONTRIBUTIONS DE L’AUTEUR

Artiste de la semaine
Articles de presse

Artiste de la semaine

Articles de presse

Le Griot des temps modernes par Julien Bernard

La conscience de la société
Articles de presse

La conscience de la société

Daouda Mbouobouo frappe à nouveau
Articles de presse

Daouda Mbouobouo frappe à nouveau

Articles et contributions

J'accuse la haine. Je dénonce l'ignorance. Je préconise l'amour, la paix.

DES MOTS... DES FLEURS
Articles de presse

DES MOTS... DES FLEURS

Notes de lecture

Daouda Mbouobuo, Les fleurs n'effleurent plus midi, Paris, L'Harmattan, 2013

Articles de presse

"Les fleurs du bien" par Elsa Kane

Comptes-rendus d'ouvrage

Autour de l'ouvrage "Les fleurs n'effleurent plus midi"par Marcelle Betbeder

Notes de lecture

Œuvre : Les fleurs n'effleurent plus midi

Émission Radio

Rencontres francophones

Articles de presse

POURQUOI LA LANGUE FRANCAISE EN AFRIQUE FRANCOPHONE

LES ARTICLES DE L'AUTEUR

QUE DOIVENT FAIRE LES GOUVERNEMENTS POUR RENDRE LE DEVELOPPEMENT DE NOTRE MONDE DURABLE ?

Le développement durable est la gestion rationnelle des ressources pour les générations actuelles sans compromettre celles des générations futures. C'est la préservation de l'environnement pour la sauvegarde de l'espèce écologique et géologique. Il s'agit des questions relatives à l'équité inter générationnelle. Le développement durable a été consacré par plusieurs conventions et conférences internationales en matière de protection de l'environnement de Stockholm en 1972 passant par Rio de Janeiro 1992 jusqu'à Kyoto en 2000.Il a fait l'objet d'un grand débat au sommet de Johannesburg en Afrique du Sud qui n'a pas accouché de grand-chose du fait de la thématique de l'acquisition de la personnalité juridique internationale a des générations qui n'existent pas encore au futur. Le Tchad a remis en cause ce principe d'équité inter générationnel par rapport au développement durable du fait de l'urgence économique, financière en retirant l'argent des générations futures au Fond monétaire international (FMI)issu du pétrole Tchadien. Le développement durable nécessite une attention particulière de la part de tous les acteurs internationaux. Il s'agit des questions de la survie de l'humanité.
I -La Nécessité pour les gouvernements au niveau global, régional et national de prendre en compte l'ordre public écologique en érigeant les normes de développement durable en normes contraignantes.

-Les mesures de protection sanitaire et alimentaire
-Les normes sur la protection des espèces animales, végétales (Convention de Janeiro, convention de Washington de 1972, convention de Bamako, Ramsar à Téhéran
-Les normes sur la préservation des minerais
-Les normes sur les armes prohibées (mines antipersonnelles, nucléaire, fragmentation…)
-Les mesures de lutte contre différentes pollutions (Atmosphériques, maritimes, terrestres)
Convention de Kyoto.
-La considération des normes du développement durable en norme de maintien de la paix et de sécurité internationales

II-L'exemplarité des sanctions internationales, nationales sévères contre toutes atteintes au développement durable en matière de protection de l'environnement tant par les juridictions nationales qu'internationales.

-Les juridictions internationales concernées :
*La cour internationale de justice(CIJ)
Affaires du Nicaragua, des essais nucléaires de 1974 opposant la France à la nouvelle Zélande, affaires sur la bande d'Aozou Tchad-Libye,affaire bakassi entre le Cameroun et le Nigeria, affaire sur la menace d'emploi d'armes nucléaire en 1996.
*Le tribunal international des droits marins(TIDM) ; Affaire Cadiz en 1998, affaire torey canon, affaire de la catastrophe du prestige en 2000
*L'organe de règlement de différend (ORD) Affaire du bœuf aux hormones, affaire de l'amiante et des produits en contenant, affaire des organismes génétiquement modifiés (OGM)pour l'agro alimentaire, affaire du thon- Dauphin
-Les juridictions régionales.
*La cour de justice Européenne
Affaire des OGM, affaire du sang contaminé en France, affaire des pêcheries Norvégiennes
-Les juridictions communautaires CEMAC (affaire du bassin du Congo opposant les pygmées ave leur gouvernement, l'affaire des produits congelés au Gabon en péremption commercialisés

III-La remise en cause de certains principes en matière environnementale pour la promotion du développement durable.

-Le principe Pollueur-payeur
(Affaire B.Poil au niveau du golf du Mexique, affaire Probo Koala en côte d'ivoire)
-Le principe d'expérimentation scientifique en haute mer, dans la zone internationale des fonds Marins et en Zone économique exclusive ZEE.

IV -La nécessité pour les gouvernements d'arrimer les politiques publiques aux exigences du développement durable.

-L'observatoire national des changements climatiques
-L'opération sahel vert contre la désertification
-L'observatoire national pour la prévention des maladies endémiques et épidémiques
-Les schémas nationaux de gestion des forêts
-Les schémas d'aménagement du territoire.
-Les programmes de gestion des ressources minières
-Les programmes de gestion de l'environnement.

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Et si la sincérité émaillait les discours du président Paul Biya !

Citation :
"La norme est devenue l'écart et l'écart la norme"Hubert Mono Ndjana

Ceux qui sont vertueux de la vrai vertu, dont nous mourons d'admiration au quotidien, peut-être de ce que le bon côté de la prescience avait arrêté, peut-être d'une pure et simple expression de la démocratie ! Ceux qui sont ainsi auréolés peut-être des dialogues que Diderot construisit entre Jacques le Fataliste et son maître, ont-ils préféré, a contrario, de se transmuer en lamineurs patentés des nations ? Ont-ils opté de réduire à sa plus simple expression la considération de la république ? Ont-ils pris le camp de ceux qui ne peuvent que jouer des acteurs du théâtre du secret de Polichinelle ? Nous réalisons dans cette endurance ce que nous culbutons sur la dure existence.

1) Paul Biya, un parcours scolaire réussi dont la fonction de chef d'Etat ne surprend personne.

Après un parcours scolaire d'une rigueur presque funambulesque, dans la discrétion ainsi que dit Mattei dans Code Biya nous ne pouvons qu'y voir un personnage coiffé. De 1948, à l'école de Nden au 6 novembre 1982, à la présidence de la république, voici une vraie démonstration de la gestuelle d'un bretteur.

2) Paul Biya, son caractère (mentalité)

L'homme de Mvomeka'a, d'apparence niaise, pourtant focalisée dans un personnage d'un esprit d'airain, intrépide, n'avait jamais, de tout son temps d'hibernation sous Ahidjo, cesser de ruminer la dénonciation de tout comportement s'étant rendu aux antipodes d'avec sa formation. Voici comment il interpelle, de ses discours qu'il dit depuis qu'on lui remit entre les mains le timon de l'Etat. De cette allure il semblait ainsi réveiller en les Camerounais tout ce qui sommeillait en eux du temps de la première république qui finalement n'était pas si médiocre.




L'homme du renouveau est donc houppé de tous les espoirs des Camerounais au lendemain du 6 novembre 1982. Outre Renouveau, il est venu consolider le lexique de ses concitoyens de la nation monde des mots Rigueur et Moralisation des comportements. La mode vestimentaire de cette époque là, celle qui tournoyait dans le ciel des Camerounais s'appelait yéyé.

3) La crise économique qui vient casser l'essor des camerounais


Malheureusement la joie et l'allégresse de ces temps-là comme d'or ne vivront que d'un temps de précarité puisque les temps durs donnaient déjà l'alerte. L'économie camerounaise et donc celle du village planétaire s'était rendue à son marasme. C'est la figuration de la fin des années 80. C'est ainsi qu'en janvier 1987, au cours d'une interview télévisée accordée au fameux journaliste de la Cameroon Radio and Television CRTV de cette époque, Eric Chingé,Charles Ndongo, le président demanda aux camerounais d'apprendre à retrousser les manches. Ce discours n'ira pas tout de suite jusqu'à son retentissement de ce que les habitudes ne se guérissent pas de leur incrustation comme des maladies. Le standing de vie demeura du statuquo de l'observation des habitations de ceux qui se réclament de la bourgeoisie. Le même panoramique se lisait des yeux des rustres qui s'émerveillaient des excursions des weekends, des citadins. Les camionnettes de sacs gonflés de tous les viatiques des commodités du monde étaient aussi des faces visibles de cet iceberg. Les employés de l'Etat s'en allaient à vau-l'eau gravant malencontreusement la grenouille, dans toutes les voluptés, dans toutes les complaisances.

Les premiers cris de douleurs se firent entendre avec la tonsure des salaires de l'étau des institutions de Bretton woods en 1989 et 1991, mesures qui aboutiront à la dévaluation du franc CFA, le 12 janvier 1994.

Le premier code apportant l'organisation et le fonctionnement des entreprises publiques et parapubliques vit aussi le jour en 1995. On comprit donc que le chef d'Etat s'était comporté en prophète malgré lui. Le code, il faut le souligner, apporta une flopée de dispositions portant assainissement de la gestion des entreprises puisant jusque-là de près ou de loin dans le grenier de l'Etat. Les prémices dans cette politique de défeuillaison étaient les présidents des Conseils d'Administrations qui devaient répondre de là d'un seul poste de travail.
Comme d'une séance d'aspergès, on obligea l'appareil étatique largua comme des amarres des mesures drastiques. On supprima les téléphones dans les domiciles des fonctionnaires, on mit fin aux contrats des logements des fonctionnaires… L'Etat raidit son cœur pour tout ce qui pouvait être interprété de dispensable, tout ce qui pouvait esquinter l'appréhension de la rentabilité.

4) La corruption des mœurs des camerounais ;

Ceux qui ont traversé cette rude épreuve ont toujours en idée le feuilleton du nocher du fleuve de l'enfer. On devait donc souffrir obligatoirement s'il fallait atteindre les limbes. Cette période dont on devait s'apitoyer les uns sur les autres est stigmatisée par le rançonnement des usagers dans les paieries de l'Etat. C'était une période du ministre éponyme Antoine Ntsimi. Aucun paiement du Net à percevoir ne s'effectuait des caisses de l'Etat sans extraction a priori de 20 ou 30 %. On usait de tous les soupapes, de tous les décalaminages, possibles. Dans cette faune de fonctionnaires, on cherchait à tue-tête, pour faire fonctionner sa maisonnée. On ne se retenait même pas de marchander ses droits des congés annuels. Les trésoriers payeurs et tous ceux qui travaillent en satellites se comportaient en brouteurs dans ce nouveau pré carré. La clique des commerçants dont la naïveté chaque jour fragilisait se contentait de mépriser au départ les fonctionnaires. Ils ne comprirent que plus tard que ceux dont les salaires furent guillotinés sans préalable étaient des maillons importants dans la chaîne de la collecte des recettes. Ils ne comprirent que plus tard que l'endurance imposée aux fonctionnaires était un plat dont toute la nation devait se gaver.

Ça grouillait donc de partout. On signalait le crash. Ce n'était pas pour qu'on se rappelât les aéronefs en perte de vitesses. Il s'agissait plutôt de la colère du marasme économique et financier. L'espoir des populations s'était réduit à sa plus simple expression. Le président de la république, de son élan paternaliste s'était donné une responsabilité vis-à-vis de la nation. Il s'élevait donc des différentes fêtes nationales pour rebander la confiance populaire, pour amener tous ceux qui tirent les ficelles du jeu à descendre dans l'arène, à y aller d'une main de sobriété.

5) La régulation par Paul Biya.

Dans tout ce remue ménage ce qui devait se comporter plus tard en une gangrène trôna. On parla de corruption à grande échelle, d'un mouvement ascendant et totalitaire. Voici ce qui fait que le président Paul Biya s'interpose en arbitre. Il fallait qu'il utilisât la liberté de la justice. Il baptisa opération épervier le mécanisme de déguerpissement de tous ceux qui plongeaient leurs mains déloyalement dans le silo de la nation. Il s'agissait selon le professeur des universités Hubert Mono Ndjana, de la dépravation des mœurs lorsqu'il dit dans une intervention à la Cameroun radio and television CRTV en fracas que nous vivons dans une société où : "la norme est devenue l'écart et l'écart la norme." Cette observation plonge dans les idées d'un capitalisme d'apartheid. L'incarcération en septembre 1999 de Pierre Désiré Engo, ce sudiste, Directeur de la Caisse nationale de Prévoyance sociale, ancien ministre en est un exemple vibrant. Tous les secteurs de l'économie furent ébranlés. On ne pouvait qu'évoquer le ratissage d'une soupe volante sous le ciel Camerounais. Voici une preuve que le président entend tirer le taureau par les cornes. Or il faut bien que le revenu national soit équitablement réparti entre tous ceux qui capitalisent leurs efforts pour matérialiser la production. L'opération épervier au fur du temps s'est désagrégée au point où, bien des sceptiques se posent des questions quant à son objectivité tant la liste qui est loin d'être exhaustive est longue ;Edouard Etonde Ekotto,Forjidam,Giles Roger Belinga,Yves Michel Fotso,Jean Baptiste Guini Effa,Odong Dong Charles Metouck,Booto a'Gon,Marie Thérese Abena,Titus Edzoa,Mounchipou Seidou,Abah Abah Polycarpe,Urbain Olanguena Awono,Haman Adama,Alphonse Siyam Siewe,Atangana Mebara Jean Marie, Marafa Hamidou Yaya,Inoni Ephraïm…Et si le président Biya était vraiment sincère !

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