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David Lawson

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Diplômé en relations internationales, économie internationale et du développement, droit international et affaires asiatiques des Universités de Paris II et Paris V, Langues’O et de l’Institut de Hautes Etudes Internationales de Paris, David Lawson est actuellement Directeur des Programmes et des Activités opérationnelles d'EngenderHealth, une organisation internationale défendant et promouvant le droit et la santé des femmes. Précédemment, il a été Représentant au Congo et au Gabon, et Chef de l'Unité Afrique Centrale et Orientale et Conseiller de la Division Afrique auprès du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) à New York. Il a servi comme Conseiller de l’ONUSIDA auprès des Nations Unies à New York (1998-2004) et du bureau des Caraibes à Trinité et Tobago (2004-2005). Il a exercé des responsabilités dans plusieurs agences onusiennes (UNESCO, ONUDI et FAO), la Commission européenne et la diplomatie française.
David Lawson est également engagé dans la vie associative. Il a présidé l’Association des Français Fonctionnaires Internationaux de New York (2003-2004 et 2007-2008). Il est également membre du Conseil d'administration de l'Association des Résidents de Roosevelt Island de New York. Bilingue français-anglais, il parle l’italien, comprend l’espagnol, et a appris l'allemand et le bengali.

Structure professionnelle : EngenderHealth
440 Ninth Avenue 12th Fl.
New York, NY 10001
USA
Tel: 1 212 297 5150

Titre(s), Diplôme(s) : DEA et DESS

Fonction(s) actuelle(s) : Expert international

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AUTRES PARUTIONS

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Contributions au Dirctionnaire de la Mort (Editions Larousse)

LES CONTRIBUTIONS DE L’AUTEUR

Articles de presse

Interview : David Lawson "les violences faites aux femmes sont une pandémie intolérable"

Articles de presse

ONU : David Lawson dresse un bilan mitigé des OMD

Articles de presse

Vient de Paraitre: David Lawson signe "Plaidoyer pour le Congo"

LES ARTICLES DE L'AUTEUR

Intensifying UNFPA HIV Prevention Response in High Prevalence Countries of Sub-Saharan Africa

Article published in the Quarterly Newsletter Contacto, UNFPA Country Support Team for Southern Africa, Harare, Zimbabwe, June 20006, Issue No. 22

In opening the First regular session of UNDP/UNFPA Executive Board, held in January 2006, our Executive Director, Ms. Thoraya Ahmed Obaid, stated: “UNFPA is committed to carrying out the recommendations of the Global Task Team on improving AIDS coordination. We will continue to focus our work with partners in three priority areas: HIV prevention among young people and adolescents; comprehensive condom programming of both male and female condoms; and HIV prevention in women and girls (…). Newly added responsibilities include meeting the sexual and reproductive health needs of women living with HIV and leading the UN system in addressing issues surrounding HIV/AIDS and sex work. We take this role very seriously, and we are committed to doing our part, through joint UN support to countries, to expand HIV prevention.”

In line with a request formulated at the Africa Division Retreat in December 2005, pursuant to informal discussions with UNFPA Representatives in the Southern Cluster, UNFPA RDT Manager and the HIV/AIDS Branch Director, held at the African Regional Planning Meeting, in October 2005 in Senegal, a UNFPA Strategic Meeting on Strengthening UNFPA HIV Prevention Response in high prevalence countries of Southern Africa(*) was held from 2-3 March 2006, in Harare, Zimbabwe. 30 participants attended the meeting, including UNFPA Representatives, National Programme Officers (NPOs), UNFPA RDT Manager, CST-Harare Advisors, AD staff and TSD/HAD Director.

Strategically held back-to-back with the first ever Knowledge Fair on HIV/AIDS for NPOs, it benefited from its outcomes. The meeting was also aimed at preparing UNFPA positions for the African meeting on Universal Access to be held in Congo-Brazzaville from 6-8 March, as a preparatory meeting for the African Union Abuja Summit of the Heads of State and Government held from 2-4 May, in Nigeria.

I was privileged to attend part of the NPO Knowledge Fair and honored to present some closing remarks at the meeting. I have been impressed by the progress and achievements carried out by our country offices despite very limited financial resources and scarce human resources. We have hard working and dedicated staff members in our country offices who, despite constraints, work tirelessly to improve the situation of poor people affected by the disease.

While the discussions at the Knowledge Fair highlighted successful practices and experiences, they also recognized that in accordance with the Global Task Team Division of Labour, UNFPA was regarded in country as the lead agency for HIV prevention, but that country offices were often in a difficult position to assume this role to its full extent, due to insufficient human capacity available in UNFPA country offices.

Participants in the Strategic meeting then reviewed, assessed and analyzed the status, strengths and weaknesses of UNFPA HIV Prevention response in high prevalence countries of Sub-Saharan Africa. While noting the specificities and different situations and implementation stage of the national responses in various countries, participants reached a common understanding of the priority areas and approaches needed for intensified action by UNFPA to strengthen its support to HIV prevention at country-level, and strengthen cohesiveness of approaches to HIV prevention in those countries.

While reaffirming UNFPA leadership role in HIV prevention within the UN System, and ready to fully play this role and rise to the challenge, participants recognized that UNFPA needed to take bold steps urgently to maintain this role and ensure that HIV prevention remains as high on the HIV/AIDS agenda as treatment in order to reach universal access.

The meeting provided a unique opportunity to reflect on UNFPA positioning and role in the UN response to HIV/AIDS in the hardest hit countries of Sub-Saharan Africa in order to make a difference in the life of people afflicted by the AIDS epidemic. The discussions benefited from open and fra

Signature :
By David LAWSON, Manager, Southern Africa Branch, Africa Division, UNFPA New York

Notes :
(*) Countries with HIV prevalence rate at 10% and above: Angola, Botswana, Central African Republic, Lesotho, Malawi, Mozambique, Namibia, South Africa, Swaziland, Zambia and Zimbabwe.
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Le Sommet Mondial de l'Alimentation Nourrir le Monde du XXIè siècle

A l’aube du XXIè siècle et vingt ans après la Conférence internationale de 1974, l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a organisé à Rome du 13 au 17 novembre 1996, le Sommet mondial de l’alimentation qui a réuni les Chefs d’État et de gouvernement. Ce Sommet mondial fut le dernier du second millénaire.
Au moment où 800 millions d’individus, soit le cinquième de la population mondiale, souffrent de la faim et de malnutrition, cet événement a été l’occasion de faire le bilan de l’évolution de la situation alimentaire mondiale et surtout de soulever les problèmes que cette situation insupportable risquait d’engendrer au XXIe siècle pour l’ensemble de la planète, tant du point de vue politique et économique que social et environnemental et d’adopter des mesures concrètes pour y remédier.

‘Food for all’ (Nourrir le monde). Tel était le thème annoncé par le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, le 1er février 1996 à Rome pour lancer la campagne d’information et de promotion du Sommet mondial de l’alimentation.

Du 13 au 17 novembre 1996 s’est tenu à Rome le Sommet mondial de l’alimentation. Ce Sommet qui faisait suite aux grandes Conférences des Nations Unies de Rio, Copenhague, du Caire et de Pékin avait pour but d’assurer la sécurité alimentaire pour tous, grâce à l’adoption de politiques et de mesures concertées aux niveaux mondial, régionale et national. Après la Conférence des Nations Unies sur l’habitat, le 'Sommet de la Ville’, tenue à Istanbul au mois de juin 1996, le Sommet mondial de l’alimentation est le dernier des grands Sommets du millénaire qui réunit plus de cent vingt Chefs d’État et de gouvernement, ainsi que des ministres à Rome pour traiter des grands problèmes de cette fin de siècle.

En janvier 1994, l’actuel Directeur général de la FAO prenait ses fonctions et entamait son mandat pour six ans. Pour faire face à la situation alimentaire mondial qu’il découvre alors, il lance l’idée de la convocation d’un Sommet mondial de l’alimentation. Après avoir rendu visite à de nombreux Chefs d’État et de gouvernement et consulté les délégations de toutes les régions du monde, le Directeur général Diouf reçoit l’appui politique et personnel(1) d’un grand nombre de Chefs d’État et d’autres dirigeants d’organisations internationales à son initiative. Lors de sa 28è session, tenue du 20 octobre au 2 novembre 1995, la Conférence de la FAO(2) adopté à l’unanimité une résolution convoquant le Sommet mondial de l’alimentation au mois de novembre 1996. Au cours de sa dernière session à l’automne 1995, l’Assemblée générale des Nations Unies a également approuvé la convocation du Sommet(3).

En 1974, lors de la Conférence internationale de l’alimentation, les gouvernements s’étaient réunis pour examiner le problème de la production et de la consommation alimentaires à l’échelle mondiale. Cette Conférence avait permis l’adoption de la proclamation solennelle selon laquelle ‘chaque homme, femme et enfant a le droit inaliénable d’être libéré de la faim et de la malnutrition afin de développer pleinement ses facultés physiques et mentales’. Malgré les efforts louables de la FAO Durant ces vingt dernières années, l’objectif de l’éradication de la faim dans le monde, de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition n’a pas été atteint.

800 millions de personnes souffrent de sous-alimentation chronique

La Conférence de 1974 trouvait son origine dans la situation alimentaire existante à la fin des années 60. Si la plupart des pays développés, à l’exception notable de l’Europe du Sud, disposaient déjà à cette époque de réserves alimentaires par habitant supérieures à la moyenne de calories par jour indispensables pour dépasser le seuil de malnutrition chronique, les pays en développement, quant à eux, dans leur grande majorité n’avaient pas, en moyenne par habitant, de disponibilités alimentaires suffisantes en nombre de calories par jour.

A l’approche des années 70, la situation ne s’est que très peu améliorée pour les pays en développement. Si la consommation et les disponibilités alimentaires des pays développés ont augmenté proportionnellement, la moyenne des disponibilités alimentaires par habitant des pays en développement a augmenté tout en restant inférieur au seuil fatidique de sous-alimentation chronique.

En 1970, 35% de la population mondiale, soit 900 millions d’individus, est sous-alimentée. Après la Conférence internationale de l’alimentation, la situation va néanmoins s’améliorer. Pourtant, on observe concomitamment un phénomène nouveau: si la malnutrition chronique touchait jusqu’alors l’ensemble des pays en développement, elle se différencie désormais suivant les régions. Ainsi, les disponibilités alimentaires stagnent-elles

Signature :
David Lawson*, article paru dans la revue trimestrielle Phoenix, Commission européenne, Bruxelles, avril 1997

* David LAWSON est membre du Secrétariat chargé de la préparation du Sommet mondial de l’alimentation au sein de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). Les vues exprimées par l’auteur sont purement personnelles et ne sauraient en aucun cas engager la responsabilité de l’Organisation.

Notes :
(1) Le Président Jacques Chirac est l’un des premiers Chefs d’État à avoir soutenu l’initiative du Directeur général Diouf d’organiser un Sommet mondial de l’alimentation.
(2) La Conférence est l’organe suprême de l’Organisation compose des États membres; elle se réunit tous les deux ans pour passer en revue la travail effectué par l’Organisation et approuver le programme d’action et le budget pour l’exercice suivant.
(3) Résolution 2/95 du 2 novembre 1995 de la Conférence de la FAO et résolution A/50/109 du 20 décembre 1995 de l’Assemblée générale des Nations Unies
tenu l’initiative du Directeur général Diouf d’organiser un Sommet mondial de l’alimentation.
(4) Voir Note d’information sur le Sommet mondial de l’alimentation no. 4. FAO, Rome, novembre 1995.
(5) Voir ‘L’agriculture mondiale: horizon 2010, une étude de la FAO’ Polytechnica, Paris, 1995.
(6) Ces institutions sont le Fonds des Nations Unies pour la Populations (FNUAP), le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), l’OMS, l’UNICEF, le Fonds international de développement agricole (FIDA), le Programme alimentaire mondial (PAM) et la Banque mondiale.
(7) La première grande réunion s’est tenue à Rome du 29 janvier au 2 février 1996, il s’agissait de la 21è session du Comité pour la sécurité alimentaire de la FAO qui se réunit deux fois par an. Les réunions préparatoires qui se sont tenues dans le cadre de la FAO sont les suivantes: 26-30 mars 1996, Conférence régionale pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord à Rabat, Maroc; 16-20 avril 1996, Conférence régionale pour l’Afrique à Ouagadougou, Burkina-Faso; 29-avril-3 mai 1996, Conférence régionale pour l’Europe à Tel-Aviv, Israël; 14-18 mai 1996, Conférence régionale pour l’Asie et le Pacifique à Appia, Iles Samoa; 14-18 mai 1996, Conférence régionale pour l’Amérique latine et les Caraïbes à Asunción, Paraguay; septembre 1996, 22è session du Comité de la sécurité alimentaire mondiale à Rome; 1-10 octobre, Conseil exécutive de la FAO à Rome; 16 octobre 1996, Journée mondiale de l’alimentation. En outré, les organisations non-gouvernementales se sont réunies pour des forums régionaux préalablement à chaque Conférence régionale. Une consultation globale des ONG a également eu lieu à Rome du 19 au 21 septembre juste avant le début du Comité sur la sécurité alimentaire mondiale. Par ailleurs, diverses conférences, séminaires et colloques, principalement régionaux et nationaux ont été organisés par d’autres institutions internationales.
(8) Le document adopté par le Sommet mondial de l’alimentation est composé de la Déclaration de Rome sur la sécurité alimentaire et du Plan d’action du Sommet mondial de l’alimentation.
(9) Voir l’avant-propos de M. Jacques Diouf, dans ‘La situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture en 1995, FAO’ FAO, Rome, 1995.
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SIDA: la tentation du dépistage obligatoire Article paru dans Le Monde du 27 février 2005

En vingt ans, près de 60 millions de personnes ont déjà succombé au sida - la plus grande épidémie des temps modernes. Plus de 40 millions de personnes vivent aujourd'hui avec le VIH dans le monde. Au rythme actuel, quelque 100 millions d'individus seront infectés d'ici à 2010.
Or 95 % de ces personnes ignorent leur séropositivité. Fortes de ces statistiques tragiques et funestes, des voix s'élèvent pour réclamer le dépistage systématique et obligatoire du VIH. Leur principal argument est que l'ignorance de la séropositivité constitue un danger pour la société. Une personne infectée qui l'ignore peut en effet transmettre le virus pendant des années sans le savoir. Le dépistage obligatoire aiderait à contenir l'épidémie en responsabilisant les personnes infectées ainsi conscientes de leur statut.
Cette méthode n'est pas nouvelle. Dans un passé récent, plusieurs Etats américains l'ont imposée pour des maladies sexuellement transmissibles, telles que la syphilis, sans objections majeures. Toutefois, la problématique du dépistage du sida est complexe et s'articule autour de facteurs sensibles, culturels et sociétaux.
Cuba a longtemps été le seul pays au monde à imposer le dépistage obligatoire du VIH. Dès l'apparition du virus sur son territoire, en 1986, le gouvernement cubain a instauré un système de traçabilité des séropositifs, afin de les isoler. Bien que ces mesures portent atteinte aux droits humains, des partisans du dépistage obligatoire soulignent que Cuba dispose d'un des taux d'infection au VIH les plus bas au monde - 0,03 % -, de surcroît en déclin...
En Afrique, plusieurs pays ont récemment introduit ou sont sur le point d'introduire des législations rendant obligatoire le dépistage pour les militaires, tant en activité que pour les nouvelles recrues ; c'est le cas notamment du Swaziland. En effet, dans ce pays comme dans d'autres, les forces armées sont particulièrement vulnérables à l'infection au VIH.
En Inde, où vivent 5 millions de personnes infectées, dans certaines villes, des policiers sont soumis tous les six mois à un dépistage obligatoire du VIH... et la conférence nationale des évêques catholiques a demandé au gouvernement fédéral de rendre obligatoire le dépistage prénuptial, afin qu'un certificat de séronégativité autorise le mariage.
Dans l'Etat du Massachusetts, les autorités locales souhaiteraient autoriser le personnel médical et d'aide d'urgence exposé à des sécrétions humaines en traitant des patients, à connaître leur sérodiagnostic. Aux Pays-Bas, après deux ans de bataille juridique, la Cour suprême a tranché en faveur de la protection des personnels soignants contre le droit à la confidentialité du dossier médical, en autorisant le dépistage de patients sans leur consentement ; une mesure jusqu'alors limitée aux cas de transmission délibérée du VIH - auteurs de viols ou de morsures suspectés d'être infectés.
En Chine, les militaires et les toxicomanes y étaient déjà soumis ; il pourrait être imposé aux prostituées et à leurs clients... Au Québec, tout en l'excluant, on évoque la déclaration obligatoire de sérodiagnostic des médecins à leur hiérarchie. La frontière entre "déclaration" et "dépistage" obligatoire est ténue... En Grande-Bretagne, où la moitié des nouveaux cas de VIH sont des ressortissants étrangers - la proportion est quasi identique en France -, plusieurs institutions, dont le Parti conservateur, réclament le dépistage obligatoire du VIH et de la tuberculose pour tout immigré. Cette mesure tendrait à faciliter leur traitement et à réduire la propagation de l'épidémie, sans, précisent-ils, nécessairement leur interdire l'accès du territoire national...
Sur le plan moral, la philosophie qui sous-tend le dépistage obligatoire est compréhensible, voire légitime : elle vise à protéger les personnes contre le virus et à ralentir sa progression. Les tenants de la "contrainte" estiment que les appels au dépistage volontaire sont peu entendus, mal interprétés ou jugés suspects.


David Lawson est Conseiller du Programme ONUSIDA au bureau des Caraïbes, Trinité et Tobago.

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