
Fara Ndiaye
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Descriptif auteur
Fara NDIAYE est un écrivain, poète sénégalais, président du Collectif Parlons Poésie.
Fara NDIAYE, né en septembre 1989 à Saint-Louis, est un poète, écrivain sénégalais. Son père, Mbarick Ndiaye est Saint-Louisien, sa mère, Rokhaya Diop, est originaire de Ndoffane, dans la région de Kaolack. Fara a grandi dans la maison familiale de son père, celle-ci se trouve à Santhiaba, quartier populaire qui se trouve à Ndar, dans la Langue de Barbarie. Sa vie n'a pas été facile et paisible, car dans les quartiers populaires, il faut être un vrai gladiateur pour s'en sortir. Enfant très courageux mais intelligent, il trouvait toujours un moyen de sortir victorieux des combats les plus barbares qu'il faisait dans les rues. Très petit, il s'intéressait au foot-ball, El Hadj Ousseynou Diouf était son plus grand fan à l'époque. Fara Ndiaye était très doué en foot-ball, il était ainsi le capitaine de son équipe qu'il formait avec d'autres camarades de jeu. La même passion qu'il avait pour le foot, il l'avait aussi pour le rap, d'ailleurs il fut un rappeur très choyé dans son quartier, et ses camarades de classe au collège le surnommait Mc Rafa, le propriétaire du mic. Il a toujours été passionné de lecture et l'écriture. Il ne lisait pas seulement des textes, des livres, mais il cherchait d'avoir sa propre lecture sur tout ce qui gravitait autour de lui. Il s'est toujours intéressé à la connaissance et à la recherche.
Mais sa vie avait commencé à prendre d'étonnantes tournures quand il rencontra Cheikh Bethio, qui est son guide spirituel. C'est avec ce guide que Fara Ndiaye est parvenu à orienté sa vie dans la spiritualité. Cheikh Bethio lui a enseigné beaucoup de choses dans le domaine de la connaissance de Dieu et lui a enlevé les carcans qui l'empêchaient d'être en contact permanent avec les mystères de Dieu.
Fara NDIAYE est aussi un poète très talentueux, un virtuose de la poésie, il est respecté par toute une génération de poètes, de slameurs, de passionnés de la littérature. Il est le fondateur et le Président du Collectif Parlons Poésie.
Parlons poésie, pour ceux qui ignorent encore ce que c’est, est un groupe de jeunes poètes et de slameurs qui se sont retrouvés au hasard, sous la généreuse initiative du brillant poète Saint-Louisien Fara NDIAYE, dans un groupe WhatsApp créé le 05 décembre 2016 ; où ils partagent régulièrement leurs folles inspirations et leurs délires poétiques. Ainsi Internet a réussi une prouesse que la vie réelle n’aurait jamais pu accomplir. En effet, la plupart de ces jeunes artistes et amoureux de la littérature qui forment le groupe Parlons poésie, ne se sont jamais rencontrés auparavant, leurs yeux ne se sont jamais croisés, leurs corps ne se sont jamais frôlés. Mais, grâce à la magie de la poésie et au pouvoir du verbe, c’est comme s’ils avaient parcouru ensemble la terre entière. Plus que des amis, ils sont devenus des sœurs et frères et plus que de simples internautes, ils sont devenus de véritables cosmonautes qui explorent ensemble les coins et recoins de l’univers grâce au pouvoir des vers. Parti d’un groupe basé sur le réseau social WhatsApp et trottant sous un faible effectif, le collectif Parlons Poésie (CPP) est aujourd’hui devenu un groupe réel et dynamique qui joint dans la communion des personnes qui vivent le même rêve, celui de « faire vivre leur art ».
Passionnés de lettres, férus de culture et de littérature, ces talentueux écrivains et paroliers en ont fait leur refuge.
Parlons Poésie qui enchante et attire par sa verve iconoclaste, son gout de la découverte, son incitation à l’évasion et au partage palabre autour des mots pour soulever les maux. Par-delà les liens qu’il a su tisser, les cœurs qu’il a uni et les esprits qu’il a fait fusionner, ce groupe de jeunes prodiges a donné une autre perception de la famille. La poésie n’y est pas seulement parlée, elle y est également vécue, sentie et aimée.
A l'heure actuelle le Collectif Parlons Poésie à publié deux anthologies. La première, intitulée DE CRIS ET D'ENCRE, est publiée en mars 2018, la deuxième, ELEGIES DES SEMEURS D'AFRIQUE, en septembre 2019, chez Maîtres du jeu editions.
Structure professionnelle : Saint Louis
Fonction(s) actuelle(s) : Enseignant
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AUTRES PARUTIONS
DE CRIS ET D'ENCRE
ELEGIES DES SEMEURS D'AFRIQUE
LES CONTRIBUTIONS DE L’AUTEUR
LES ARTICLES DE L'AUTEUR
QUE SERAIT LE MONDE SI LES POÈTES ÉTAIENT AUSSI DES HOMMES ?
Loin de la banalité de certaines définitions ou fonctions qui lui ont été attribuée jusqu'ici, la poésie se définit par elle-même. Elle n'a autre fonction qu'elle. La poésie, dans son essence, n'aspire à rien, si ce n'est elle-même. Toutefois, considérée comme un art, pratiquée par des êtres doués d'intelligence, elle peut, sans aucun doute, faire le monde, c'est à dire faire des hommes des humains. " Si le monde était clair, l'art ne serait pas ", disait Camus, donc la poésie n'aurait pas sa raison d'être si tous les curs étaient limpides, sans miasmes ni écorchures. Heureusement, dois-je dire, ou malheureusement, le monde, tel que l'avait conçu Dieu, a subi l'influence néfaste des hommes, qui, dans une parfaite inconscience, attendent d'être menés à la source de Simal pour boire comme les lamantins, aurait dit Senghor.
La poésie ne doit-elle pas être Jazz et vin de Palme ? pour parler sur un ton métaphorique, en reprenant le titre de l'écrivain congolais, Emmanuel Dongala. Il est vrai, la poésie, au delà de ses fonctions primaires ou profanes, est une échelle pour une ascension vers le Seigneur. Rabindranath Tagore, ce poète indien, auteur du livre Gitanjali (l'Offrande lyrique) traduit du Bengali en français par André Gide, n'eut pas tort de penser que la poésie doit être liée à la transcendance. Et Paul Claudel, sur un ton plaisant mais sérieux, de déclarer, " il est une chose, Dieu suprême, une que vous ne pouvez pas faire, c'est d'empêcher que je vous aime ", dans son poème intitulé Commémoration des fidèles trépassés. Cette poésie pure, sacrée, disons du repentir et de l'Amour du Divin, prônée par des poètes tels que Rumi, Omar Khayyam, Mouhiedine Ibn Arabi, est une ambroisie pour l'âme, celle charnelle et illuminée, l'une pour sa réminiscence, l'autre pour arpenter les prochaines étapes de son perfectionnement spirituel.
Le poète, parmi les hommes, est dans une souffrance heureuse, à l'image de L'Albatros chez Baudelaire, " le poète est semblable aux princes des nuées ", affirma-t-il. Si les poètes étaient des hommes, Ibrahima Sall, ce génie littéraire et grand poète sénégalais, ne serait pas reconnu comme meilleur poète de sa génération par ses pairs, et méconnu comme dieu par les hommes, aussi, Maxime Ndebeka n'aurait pas été exilé, Tchikaya U tam' Si, à la mort de Lumumba, n'aurait pas à se faire Devoir de Violence (Yambo Ouologueme). Entre Leurres et Lueurs, Birago n'aurait guère averti les hommes s'il ne fut poète, dans Souffle des Ancêtres, à travers une belle redondance mystique: les morts ne sont pas morts. Seul un poète peut avoir une lecture silencieuse, mais symbolique, de l'Univers, et d'en faire à travers l'alchimie des mots un univers aux images parfaitement représentées, qui sans aucun doute ne laisse intact aucun homme au terme de sa lecture, comme si, pour parler comme Coelho, il aura accompli sa Légende Personnelle.
Pour ne pas faire une chute icaresque, je dirai que la poésie est un art complet et transversal, il a un caractère absolu, c'est avec son il que les autres arts, relatifs à elle, parviennent à sublimer le monde. Les féministes sont toutes contentes que " LA " poésie soit une femme, mais elle restera femme et sublimera encore le monde aussi longtemps qu'elle gardera sa douceur divine.
Signature :
Fara NDIAYE