Lyon, 1941-1944, avec ses venelles et ses traboules, tour à tour poétiques et inquiétantes, est le décor de ce roman historique sur la Résistance. Caméra à l'épaule, le récit entraîne le lecteur aux côtés de ces femmes et de ces hommes ordinaires qui ont engagé leur vie dans un combat pour la liberté, dans lequel l'écriture et les idées sont les seules armes. Poètes, journalistes, professeurs et étudiants en lettres, imprimeurs et typographes, mais aussi professeur de danse, artisan aveugle, polytechnicien, pasteur, cultivateur ou mère de famille, les personnages de cette fresque, d'abord esquissés, prennent corps à mesure que les réseaux s'organisent. J'écris ton nom redonne vie à ces êtres de chair, dans l'intimité de leur pensée, de leur désir et de leurs actes.
A travers vingt tableaux, autant que de strophes composant le poème Liberté, de Paul Eluard, dont il explore les métaphores, J'écris ton nom est un hommage aux destinées dont les noms résonnent aujourd'hui encore dans la « Capitale de la Résistance », comme : Denise et Jean-Marie Domenach, Gilbert Dru, Louis Adam, André Bollier... mais aussi le poète René Leynaud et son ami Albert Camus.


Née en 1976, Gabrielle Sauvillers, méditerranéenne dans l'âme, est professeur de lettres dans un lycée parisien. Attachée au partage et à la transmission, elle accorde une place de choix au théâtre, à l'engagement et au devoir de mémoire dans son enseignement. En 2014, elle choisit de se consacrer à l'intégration scolaire d'élèves aveugles et malvoyants. J'écris ton nom est son premier roman.