Retraité depuis quelques années, j’ai la chance de pouvoir me consacrer en toute liberté à mes petits-enfants et à mes hobbies : la psychologie et la physique.
Dans ma vie précédente, j’avais créé une entreprise d’aide à la communication pour les secteurs dits de « Recherche et Développement », ce qui m’aura permis de savourer les délices de l’entreprenariat individuel durant dix ans. Autant dire que la retraite a été vécue comme une libération.
Dans la vie précédente, j’étais dans la grande industrie informatique : six ans au cours desquels j’appris beaucoup sur la vie concrète… C’est à cette époque que j’ai rencontré la psychologie de la motivation. Ce qui n’a pas manqué de me donner un éclairage sur toutes mes vies passées et de m’aider ensuite à passer le cap de la retraite avec facilité !
Auparavant encore, je me souviens très bien d’une vie professionnelle enthousiasmante malgré ses difficultés : j’animais un laboratoire de recherche dans les télécoms et poursuivais des travaux en optique et traitement des images. J’enseignais aussi ; le goût de l’enseignement ne m’a pas quitté.
Cette vie fut celle de l’homme jeune, débutant dans la vie active puis acquérant de l’expérience. De l’époux et du père aussi.
Tout allait donc très bien alors que j’éprouvais cependant une certaine tension intérieure, ainsi qu’une insatisfaction liée au regard porté sur le monde extérieur. Cela me conduisit, environ au milieu de cette dernière vie, vers la pratique du yoga, il y a de cela presque quarante ans… Je ressentais alors très durement la férocité du monde. Celle-ci n’a pas diminué aujourd’hui ; mais mon regard s’est un peu modifié…
Précédemment, ce fut l’époque des études supérieures avec notamment un an d’étude en Californie dans une grande université américaine : découverte de l’Amérique, ses espoirs et ses étroitesses ; « Grande » école…
Ma vie précédente est celle de la scolarité : élève brillant et studieux, doué pour les mathématiques, petit garçon bien peu communicatif et toujours dans les bouquins.
Mes parents eurent à souffrir de la guerre qui ruina la situation économique et psychologique de la famille. Il fallut à mon père un travail acharné durant vingt ans pour remonter la pente et hausser le niveau de ma fratrie vers l’aisance matérielle.
Je suis né à Vichy en 1943. Avant ça, je ne me souviens plus.