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Jean-Marc Fert

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Jean-Marc Fert

Descriptif auteur


Jean-Marc Fert se présente habituellement comme "éducateur en milieu scolaire".
Après avoir contribué à l'équipe fondatrice du Lycée Autogéré de Paris, il a pendant plusieurs années formé différents personnels éducatifs au sein d'une équipe de recherche-action sur la formation des maîtres.
Il a ensuite exercé pendant plus de dix ans en Seine-Saint-Denis, tant en établissement scolaire qu'à l'IUFM et à la MAFPEN.
Après avoir obtenu un DEA en Sciences de l'éducation, il a également été membre du jury du concours de recrutement des conseillers principaux d'éducation et rédacteur de cours pour la préparation de ce concours par le CNED.
Il a exercé les fonctions de conseiller principal d’éducation au lycée Henri-IV à Paris jusqu'à sa retraite en Bretagne en 2021.
Il est l’auteur de plusieurs livres, contributions et articles, tous consacrés à des approches innovantes de l'éducation.

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LES CONTRIBUTIONS DE L’AUTEUR

Articles de presse

ÉDUCATION ET TERRORISME II

Articles de presse

ÉDUCATION ET TERRORISME

Articles et contributions

Education et pédagogie d'aujourd'hui

Articles de presse

Présentation de "La Naissance de la conscience dans l'effondrement de l'esprit, de Julian Jaynes"

Articles de presse

Article paru sur "Sciences Humaines.com"

Articles de presse

Il dit non à l'école où le "prof se prend pour un curé"

LES ARTICLES DE L'AUTEUR

COMPLÉXITES ÉDUCATIVES ET PÉDAGOGIQUES Paru <em>in <a href="http://aes.ues-eus.eu/aes2017/enteteAES2017.html"> Acta europeana systemica n°7</a></em> journal de <a href="http://www.ues-eus.eu/fr/accueil-francais/"> l'Union Européenne de Systémique</a>

Résumé :
Éduquer est la tâche créative par excellence puisqu'il s'agit de faire émerger une personne humaine libre, socialisée et auteure de sa vie à partir d'un homo sapiens nouveau-né, l'un des animaux les plus faibles et les plus dépendants à la naissance.
Cette tâche était vue comme l'une des trois tâches impossible par Freud qui ne disposait pas encore des outils théoriques permettant de la penser. Pensée systémique temporalisée, cybernétique du second ordre de Von Foerster et pensée complexe morinienne sont requises pour comprendre l'éducation.
Les crises actuelles de l'éducation, l'indigence des propositions politiques dans ce domaine, l'inertie et la dégradation du système éducatif, tout cela est compréhensible lorsque l'on constate le terrible manque d'une approche systémique et anthropologique des relations et situations éducatives.
Une simple systémographie du système éducatif ne suffit pas. L'espoir ne peut renaître qu'en considérant l'évolution du petit d'homme dans sa complexité chrono-bio-socio-psycho-auto-anthropo-logique, au sein de son milieu de vie lui-même d'une complexité multidimensionnelle.
Il nous faut partir des reliances éduquantes et d'une interprétation systémique des pédagogies "cré-actives" pour comprendre les mutations efficientes de l'éducation et des systèmes éducatifs.

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Eduquer à la complexité

Intervention au colloque de l'Union Européenne de Systémique, 19-22 octobre 2011, Bruxelles.

Résumé : Partant de la systémique comme outil de compréhension des institutions, situations et relations éducatives, l'auteur, éducateur, arrive sur la proposition d'une éducation au penser complexe. Il en détaille les objectifs et les processus, et explore les enjeux de l'installation d'une pédagogie du complexe dans des institutions scolaires où les différents enseignements restent encore trop souvent présentés comme des accumulations d'objets non reliés et sans signification pour la personne en formation.

Mots-clés : éducation, pédagogie, complémentarité, confiance.

Summary: Using systems analysis to try and understand institutions, situations and educative relationships, the author, being a tutor, proposes a complex thinking-based pedagogy. He explains in detail its aims and processes, and explores the issues at stake in implementing a complex-based pedagogy in schools where the different curricula are still all too often presented to pupils and students as an accumulation of unconnected objects with little to no meaning to them.
Keywords: education, pedagogy, complementarity, trustworthiness.

Le corps de l'article est publié par l'Union Européenne de Systémique dans la revue en ligne "Acta Europeana Systemica n° 1"

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Notes :
Date de publication : le 1er février 2012
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Quelques mots sur la parole à l'école

Vous trouverez en suivant le lien le court texte de mon intervention au colloque deL'école de l'art oratoire de juin 2015.

La parole à l'école


Reliances en éducation <em>in "Envie d'école</em>", n° 89, journal de la <a href=" http://fnaren.fr"> Fédération Nationale des Rééducateurs de l'éducation nationale</a>

Dans cet article, les reliances nécessaires aux processus éducatifs sont déclinées sous quatre approches :
- Reliances biologiques
- Reliances personnelles
- Reliances interpersonnelles
- Reliances institutionnelles
Penser l'éducation sous l'angle de ses reliances peut ouvrir de nouveaux possibles dans des situations où des approches plus disjonctives ne peuvent que constater les échecs ou pire : les produire.

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Signature :
Jean-Marc Fert, janvier 2017.

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Erreurs de représentation dans le secteur de l'éducation <em>in L'erreur humaine, modèles et représentations</em> sous la dir. de Gilles Teneau, janvier 2015, L'Harmattan, Paris

En matière d'éducation les professeurs sont habitués à déceler facilement et corriger rapidement la plupart des erreurs de leurs élèves. Cependant, caractériser une erreur de représentation des pratiques et des systèmes éducatifs ne va pas de soi.
Dans ce court article, je confronte l'histoire institutionnelle récente du système éducatif français à la nécessité anthropologique de l'éducation pour notre espèce.
Cela permet de mettre en lumière l'origine d'une incapacité à analyser de façon fiable les erreurs de représentation dans l'éducation, et donc les raisons d'une quasi impossibilité de piloter le système, source d'un formidable gaspillage de ressources humaines et de financement public.
Les familiers des travaux d'Edgar Morin ou du cybernéticien Heinz Von Foerster ne s'étonneront pas de l'originalité des propositions qui découlent logiquement de cette approche, notamment en ce qui concerne la formation des acteurs de l'éducation.

Signature :
Jean-Marc Fert, janvier 2015.

L'ERREUR HUMAINE
Modèles et représentations
Sous la direction de Gilles Teneau ; coordonné par Nicolas Dufour et Max-Pierre Moulin ; préface de Patrick Lagadec

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Quel bac pour quelle société ? Paru dans <em>Libération</em> le 19 juin 2008

Supprimer le bac ? ! Vous voulez arracher le cœur des français ! Comment pourrions-nous savoir, nous les technocrates, l'état du pays et de sa jeunesse, si vous nous privez de cet indicateur majeur ? Comment pourrions-nous savoir, nous les parents, que nous avons mené à bien notre tâche, et qu'enfin, notre petit's'en est sorti' ?! Comment pourrions-nous savoir, nous les profs, que nous avons bien travaillé à la réussite des courageux et à la punition des feignants ? Comment pourrions-nous savoir, nous les jeunes, que nous quittons enfin l'enfance ?

A l'évidence, le bac n'est pas qu'un contrôle des connaissances. Tout au long de l'année, tout au long de la scolarité, l'élève est déjà contrôlé. Il passe régulièrement au contrôle technique, où l'état de ses connaissance est validé. Lorsque l'on est un peu attentif à ce que vivent les élèves et leurs familles, on perçoit vite la charge affective énorme du bac. La télévision nous passe chaque année des scènes dramatiques tournées au moment de la remise des résultats. L'intensité émotionnelle est aussi grande que lors d'une finale de coupe du monde !

Ceux qui veulent réformer la fin des études secondaires devront tenir compte de cela.

Le bac marque pour le jeune et sa famille la fin d'une période, beaucoup plus d'ailleurs que le début de quelque chose qui est encore très incertain pour la plupart. Il est vécu comme la fin de l'enfance et de l'adolescence. On y voit la reconnaissance officielle qu'un palier est franchi, que l'on quitte'le bahut' par la grande porte. D'après de nombreux élèves, c'est aussi une libération, la fin de la sujétion à l'obligation scolaire.

Le bac, c'est une série'd'épreuves', le terme est bien choisi. Dans toutes les sociétés traditionnelles, la sortie de l'enfance est marquée par des'rites de passages' dans lesquels le jeune est soumis à des épreuves qui caractérisent le mode de vie dans cette société : combats dans les sociétés guerrières, chasse en solitaire à l'arme blanche dans les ethnies de chasseurs, etc. Qu'est-ce que le bac nous apprend sur notre société ?

Pour commencer, rappelons une évidence en cette année de bicentenaire : notre société a choisi de recruter ses élites par l'école, par le savoir scolaire, plutôt que par la noblesse de la naissance. Nous avons là un acquis fondamental de la Révolution Française : la fin des privilèges, et nous pouvons nous en réjouir. Cependant, ce fondement napoléonien de l'Empire n'a jamais été républicanisé. Dans ce moment symbolique où le jeune devient adulte, où il reçoit un document officiel de l'État, son premier diplôme marquant, la France inscrit ainsi que, sous son appellation de République, elle n'a toujours pas vraiment rompu avec son secret désir d'une grandeur d'Empire. Le jeune adulte est d'emblée convié à une hésitation entre une identité de sujet d'un Empire mythique ou celle, plus modeste, de citoyen d'une république plus démocratique. On ne s'étonnera donc pas que les chefs de l'État élus par ces français-là hésitent parfois eux mêmes entre république et bonapartisme.

Regardons plus en détail le type d'épreuve du bac.

On y voit tout d'abord une séparation totale entre le corps (épreuves sportives) et l'esprit (épreuves intellectuelles) ce qui n'est ni très moderne, ni très laïc. Pendant les épreuves, le corps est soit souffrant, soit absent, ce qui n'est pas non plus très bon pour la santé.

Ces épreuves nous montrent aussi un jeune à qui l'on interdit la coopération, la communication avec ses semblables, l'entraide. Il est ainsi réduit en une sorte de'poor and lonesome schoolboy' n'ayant même pas la compagnie de son cheval. Les courageuses tentatives de réforme de Philippe Meirieu sur ce point ont vite été réduites à presque rien. L'initiation subie par la jeunesse est ici une initiation à l'individualisme et même à l'égoïsme, celui où la connaissance est vécue comme une propriété privée bien close, à gérer à l'abri des regards des voisi

Signature :
Jean-Marc Fert, éducateur au lycée Henri IV, vient de publier Éduquer pour une société durable-Dieux et autorités en crise, L'Harmattan, en préface : entretien avec André de Peretti.

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UNE AUTRE ÉCOLE EST POSSIBLE

L'Éducation Nationale coûte trop cher. D'accord. Les résultats sont médiocres et nettement en deçà des espérances des familles. Encore d'accord. Les gouvernements précédents, de gauche comme de droite, n'ont pas fait les réformes indispensables. Toujours d'accord.
Cela dit, j'ajouterai tout de même quelques éléments à cet apparent alignement sur les positions du gouvernement actuel. Tout d'abord je noterai que la plupart des parents attendent des responsables politiques qu'ils tiennent un discours un peu plus élaboré que ce que l'on entend au café du coin. Pour continuer, rappelons les études récentes qui ont montré que l'on s'ennuie beaucoup à l'école, et bien plus encore au collège. Rappelons aussi que les rapports sur les solutions à apporter aux difficultés du système éducatif sont nombreux, en particulier des rapports d'excellente qualité produits par l'Inspection Générale. Rappelons aussi que chaque gouvernement, y compris celui-ci, a une fâcheuse tendance à ne les publier que lorsqu'ils vont dans le sens de son idéologie.
Revenons sur la médiocrité des performances de nos jeunes. Le système de mesure à la mode s'appelle PISA et il a été mis au point par les meilleurs experts de l'OCDE. Le seul problème, c'est qu'il ne corrèle pas les résultats des élèves avec le niveau d'étude de leurs parents. Ces fameux experts ont apparemment oublié Bourdieu et son concept pourtant si éclairant de'capital culturel'. Cela donne à leurs fines études statistiques autant de validité qu'à l'astrologie.
Mais il est vrai que l'école, et plus encore le collège ou le lycée, est vu par de nombreux jeunes comme un lieu d'ennui profond, comme un lieu exigeant la soumission à l'autorité, où l'on doit apprendre dans l'isolement, l'immobilité, le silence et l'obéissance. Cela leur paraît ressembler au couvent, à la caserne, voire à la prison. Dans ces conditions, comme tout être normal épris de liberté, le jeune ne peut avoir comme projet que l'évasion.
Bien sûr, il existe pour les moins craintifs ou les moins endoctrinés la solution catastrophique de l'absentéisme. Mais pour la plupart, et dans une énorme proportion, l'évasion n'est que mentale : le jeune se contente de rêvasser, de zapper, ou de commencer une autre activité plus intéressante avec son voisin.
Imaginons un instant, si l'on rendait l'école passionnante, quelle gigantesque économie de temps perdu on pourrait réaliser ! Si les collégiens arrivaient chaque jour avec encore le naïf bonheur des petits de maternelle, quel bonheur pour leurs enseignants, quelle rapidité dans leurs acquisitions culturelles et cognitives, quel plaisir d'apprendre et d'enseigner !!
Les solutions existent, elles ont été testées. Au XIXème siècle, on a appelé cela l'enseignement mutuel (cf. dossier dans le Monde de l'éducation de juillet-août 2007, titré : une autre école est possible), et cela a été abandonné parce que trop subversif. Depuis le début du XXème, on a développé bon nombre de pédagogies nouvelles, pédagogies différentiées, pédagogies centrées sur l'apprenant, démarches d'auto-socio-construction des savoirs, établissements autogérés. Tout cela fonctionne et, puisque aujourd'hui on ne peut être écouté que si l'on parle gros sous, le rapport qualité-prix en est extrêmement compétitif.
Seulement toutes ces nouvelles façons d'enseigner ont un travers évident : elles nécessitent une remise en cause profonde et totale de notre rapport à l'autorité. La gauche comme la droite ne s'y sont pas risquées. Le rapport le plus courageux dans ce domaine a été le rapport de Peretti sur la formation des maîtres, qui n'a été que peu appliqué. Encore récemment, on a entendu les politiciens de gouvernement faire rêver les foules en leur promettant le retour de l'autorité. Mais cette autorité à l'ancienne dont ils parlent est morte et bien morte (bien avant 68, d'ailleurs), et tenter de faire revivre un cadavre est bien trop coûteux en nos temps d'économie. La nécessité d'aujourd'hui, c'est d'en finir avec l'auto

Signature :
Jean-Marc Fert, éducateur au lycée Henri IV, auteur de Eduquer pour une société durable - Dieux et autorités en crise (en préface : un entretien avec André de Peretti), L'Harmattan.

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