Né le 25 novembre 1968, JPM a eu une enfance rurale et une adolescence passionnée de littérature. Il a fait des études d’histoire à l’Université Libre de Bruxelles et à l’Institut Européen de Florence. Puis c'est une vie professionnelle bigarrée : guide d’expositions, professeur de jury central, employé de bureau, barman, libraire … Enfin chercheur au Centre d’histoire économique de l’ULB, il a publié quelques contributions sur l’histoire sociale et syndicale de Belgique, aux Editions Labor, au Fonds Mercator, à la Revue de Nanterre, (1). Mais pas encore de littérature. Puis il déserte l'Université et devient assistant parlementaire, attaché à un cabinet municipal mais finit heureusement par déserter aussi la politique.

Parti plusieurs années en coopération en Afrique de l’Ouest, il a été chef de projet au Sahel, au Sénégal, pour le Fonds Belge de Survie et l’ONG Aquadev. Il a réalisé quelques missions au Niger, au Togo et publié des contributions sur le développement rural en zone tropical (2). Et toujours pas de littérature. Revenu d’Afrique, il habite Bruxelles et travaille plus ou moins au service public régional de l’emploi. Et cette fois, la littérature est là. Son premier roman, "L’heure des djinns", publié chez L’Harmattan, s’inspire librement des années au Sahel. C’est le portrait de trois femmes et d’un monde, celui de la coopération, d’une saison des pluies à l’autre. La littérature continue. Avec pas de mal de chroniques historiques, des éditos d'actualité, des textes de rien et de tout sur Facebook, Médiapart, dans la presse. Son texte "Cinq jours avant" qui comménore la Commune de Paris est adapté par une compagnie théâtral d'Arras. Conférencier sur le Traité de Versailles en 1e année du Bachelier Histoire à l'Université de Bruxelles, il transforme ce cours en roman : "Paix sur la Guerre", où se mêlent l’Histoire, la fiction et les souvenirs d’une grand-mère devenus les siens. Entre Berlin et Paris, "Paix sur la Guerre" est l'histoire d'un survivant allemand du carnage de 14-18. Une enquête au coeur de cette tour de Babel qu’est la Conférence de la paix de 1919. 

A 55 ans, nouveau virage. Jean-Paul Mahoux est à présent professeur d'Histoire de Géographie et de Culture antique au collège et au lycée. La littérature est toujours là avec un recueil de nouvelles en cours d'écriture, des histoires pas si courtes pour un livre à paraître intitulé peut-être "Nouvelles presque belges"

(1) Cette bibliographie et quelques autres renseignements figurent sur ce profil et sur https://www.linkedin.com/in/jean-paul-mahoux et sur Facebook