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Lionel Taccoen

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Lionel Taccoen

Descriptif auteur

Conseiller d'entreprises pour
-questions énergétiques
-affaires européennes
ingénieur génie maritime
docteur-ingénieur
Dir adj rég Equipement EDF chargé chantiers nucléaites Paluel et Penly (1982-1988)
Délégué général Aff Européennes EDF(1988-2000)
Prof Associé Université de Technologie de Troyes, Aff Eur et Economie (1997-2004)
Président Comité Consultatif Européen de l'Energie auprès Commission Européenne (1998-2002)

Structure professionnelle : 2,Avenue de la Tranquillité 78000 Versailles
tél 0660469030

Titre(s), Diplôme(s) : contrôleur général honoraire d'EDF

Fonction(s) actuelle(s) : conseiller d'entreprise

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AUTRES PARUTIONS

La Guerre de l'Energie est commencée
L'Occident est nu
Ed. Flammarion

LES ARTICLES DE L'AUTEUR

Le coût de remplacement du nucléaire(Accord PS-Verts)

Le projet politique Socialistes-Verts implique l'arrêt du tiers du parc nucléaire français, soit 24 réacteurs de 900 MWe de 2012 à 2025. Quelles sont les conséquences financières d'une telle opération?

Pour mesurer le coût d'une telle mesure, il est nécessaire d'estimer le coût du kWh produit par les réacteurs qui seront arrêtés et le coût du kWh qui serait produit par les moyens de production de remplacement.
Les réacteurs arrêtés seront des réacteurs amortis financièrement. Or dans le cas du nucléaire, le capital amorti rentre pour 60% dans le coût de l'électricité produite.
En France, le prix du kWh nucléaire a fait l'objet d'un débat public début 2011. Un débat similaire a eu lieu en Belgique à la même époque. Or la Belgique a un parc nucléaire similaire au français. Dans les deux cas, les compagnies d'électricité avaient intérêt à surestimer le coût de production du nucléaire pour des raisons fiscales (Belgique) et de fixation de prix de vente (France).
De ces deux débats publics, on peut estimer le coût de production du nucléaire pour des centrales amorties financièrement à 1,5 cents d'euros le kWh. Afin de ne pas augmenter le coût du projet PS-Verts, arrondissons ce coût à 2 cents. Cela tiendra compte des travaux de sûreté nucléaire post-Fukushima.
La manière la moins chère de remplacer le nucléaire est la construction de centrales à gaz, solution meilleure marché que les renouvelables.
Ces centrales à gaz produisent du courant à 5-6 cents d'euros le kWh.
Ces chiffres conduisent à une augmentation minimum de 40% du prix de l'électricité en France dans le cas de la mise en oeuvre du projet PS-Verts.L'augmentation serait bien plus considérable dans le cas d'utilisation notable des énergies renouvelables.
Le coût pour EDF, qui serait finalement payé par le consommateur d'électricité ou par le contribuable serait supérieur à 50 milliards d'euros.

L'application de l'accord PS-Verts sur l'arrêt du tiers du parc nucléaire français aurait un coût élevé pour le pays, par une forte augmentation des tarifs et la mobilisation d'importants capitaux. L'augmentation des prix amputerait la compétitivité de notre économie et particulièrement celle d'entreprises comme Air Liquide, Arkema ou Solvay (entre autres)

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