Malibert est le nom d'un auteur, né à Lodève lors du festival, un 29 juillet 2006.




Sous le nom de cet "auteur impersonnel", trois amies décidées à vivre une expérience inédite sous la bannière utopique du nouvoiement.


Son identité n'a rien à réclamer à l'état civil, sa triple appartenance en poésie est ancrée au port de l'amitié. Pas de compétition, pas de rivalité, pas de hiérarchie, trois soeurs déclarées venant de différents horizons, habitant le sud-est de la France, mais dont les vies de femmes ont traversé de même maternités, espoirs, amours, militantismes, engagements associatifs...

Elles mettent en commun leurs sensibilités, leurs réflexions et influences, leurs recherches langagières et leurs urgences à écrire, mêlant leurs accents particuliers pour en faire émerger un quatrième, tout aussi particulier, assumé et revendiqué. La différence est un fait, incontontournable constat, mais l'écriture est ce grand Autre qui inclut les différences et les tient ensemble de main ferme.

La division du sujet en tant que fondamentale, saute un niveau de cohésion pour accéder au triple. Rien de schizophrène dans cette démarche mais plutôt seuil franchi pour entrer dans la dimension de l'universel, non pas plus petit dénominateur commun mais dénominateur à la puissance trois, multiple compris comme constituant ce qui compte pour un auteur, le mettant au monde : Malibert.

Quand Malibert écrit ou prend la parole, trois têtes et trois voix dans un même corps opérant, disent qu'il est possible de s'oublier au profit d'une entité qui nous excède.

Valeur ajoutée à l'expérience solitaire du Ma, du Li comme du Bert, elle ne désigne pas l'impuissance de chacune à exister par elle-même, elle signifie au contraire que chacune existant par elle-même s'offre ce surcroît d'existence dans l'irruption voulue du quatrième, par la ferveur du partage, par la sortie de soi vers l'autre. Car il ne s'agit à aucun moment de réatribuer telle initiative ou de reconnaitre le "qui" de tels mots, ceux ci interagissent, circulent de l'une à l'autre sans droit de propriété, ils sont produits de l'expérience triple et atteignent la dimension de transubjectivité.

Pratique de la méditation, de l'Ikebana, fréquentation des cultures Amérindiennes, jardinage et récoltes au propre comme au figuré, errances et voyages, de calanques, de falaises en sommets jusque sur le continent Américain, questionnements et réponses transitoires toujours à mûrir dans les laboratoires internes ou sous le plein soleil, voilà quelques éléments qui aiguisent les sens et nourrissent l'écriture du trio. Malibert se tient proche des autres disciplines artistiques, échange et collabore avec des peintres, vidéastes, musiciens et compositeurs.



MA ou LI ou BERT apparaissent dans des publications en revues telles Encres Vives, Comme en Poésie, Décharge, Hélices, N4728, Friches, Autre Sud, la revue des archers, Verso, Décharge...., sur les sites bribes-en-ligne, nouveaux délits, La toile de l'Un, est édité chez L'harmatttan et Encres Vives.

MA ou LI ou BERT sont éditées chez :

L'Amourier, Eclat d'encres, Voix, Wigwam, Encres et Lumières, IHV, Clapas, Le petit Véhicule, Encres Vives, les cahiers de Poésie Verte.

MA ou LI ou BERT oeuvrent au sein de l'association poétique du "Scriptorium" à Marseille et de la revue d'écriture "Filigranes" d'Aubagne