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María Elena Blanco

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María Elena Blanco

Descriptif auteur

Selon le poète chilien Raúl Zurita, la poésie de María Elena
Blanco « se situe bien au-dessus de la pluralité des tendances
qui, du baroque de Lezama à l’anti-poésie de Nicanor Parra, ont
prédominé dans la poésie en espagnol au cours des dernières
décennies […], tout en les réinventant dans un agencement textuel
où les échos, les résonances internes, les contrepoints atteignent
une virtuosité qui touche à la maîtrise, sans jamais tomber dans le
vice de l’abstraction ».
Pour sa part, Manuel Vázquez Portal, poète et critique cubain,
met en relief son « évocation d’une Ithaque où elle n’a ni attendu
ni tissé, mais dont elle s’est échappée pour inventer sa propre
odyssée ». Mabel Cuesta, poète et professeure cubaine, souligne
aussi cette vocation du voyage qui, « en même temps qu’elle se
rattache à la tradition littéraire la plus ancienne, elle se prête ici à
la tentative ontologique de reconstruire l’être dispersé et toujours
nostalgique de l’Eden perdu », une démarche que la critique et
professeure cubaine Ana María Hernández qualifie de « voyage
initiatique ».
Et William Navarrete, poète et romancier cubain résidant à
Paris, conclut que « de tout ce cosmopolitisme, qui a été aussi sa
propre vie et sa richesse, Blanco sort renforcée. Son vers devient une
symphonie multiple et sa voix résonne dans nos propres souvenirs
et lectures. La lire, c’est découvrir derrière chaque strophe une
histoire savante, un voyage incessant entre le passé et le présent,
un geste de modestie et, surtout, d’une très sobre élégance ».
María Elena Blanco, née à La Havane, a fait des études supérieures de
littérature française, espagnole et latino-américaine à Paris et New York.
Ayant été professeure d’université au Chili et traductrice pour les Nations
Unies, elle est l’auteure d’une dizaine de recueils de poésie et d’essais.
Sa récente traduction en vers des Fleurs du mal de Charles Baudelaire à
l’espagnol a été largement saluée par les poètes et la critique spécialisée
María Elena BLANCO (La Havane, Cuba) Poétesse, essayiste et traductrice. Études supérieures de littérature française et lettres hispano-américaines à l’Université de Paris et New York University. Professeure de langue et littérature françaises, Université Catholique de Valparaíso (Chili, 1971-1973). Traductrice aux Nations Unies (1983-2007 ; depuis 2008 freelance). Ses poèmes ont été inclus dans plusieurs recueils de poésie cubaine et latino-américaine et traduits en allemand, anglais, chinois, français, grec, italien, portugais et roumain. Grand Prix International de Poésie, Académie Orient-Occident, Roumanie, 2016 ; finaliste, III Premio Internacional de Poesía Pilar Fernández Labrador, Salamanca, 2016 ; finaliste unique, Premio Europa in Versi (poésie inédite), Como, 2020. Résidence à Vienne (Autriche), avec de longs séjours au Chili.

Titre(s), Diplôme(s) : B.A. Hunter Collegre (New York), Licence-ès-lettres (Université de Paris-Sorbonne Nouvelle), M.Phil. (New York University, New York)

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AUTRES PARUTIONS

Poésie : Posesión por pérdida (Santiago du Chili / Séville, 1990) ; Corazón sobre la tierra / tierra en los Ojos (Matanzas, Cuba, 1998) ; Alquímica memoria (Madrid, 2001) ; Mitologuías. Homenaje a Matta (Madrid, 2001) ; danubiomediterráneo / mittelmeerdonau (Vienne, 2005, espagnol-allemand) ; Wilde Lohe (Klagenfurt, Autriche, 2007, anthologie en traduction à l’allemand) ; El amor incontable (Madrid, 2008) ; Havanity / Habanidad, (Miami, 2010, anthologie espagnol-anglais); Escrito en lenguas (Santiago du Chili, 2015, 2017) ; Sobresalto al vacío (Santiago du Chili, 2015) ; Botín (Leiden, Pays-Bas, 2016, anthologie personnelle) ; Sprung ins Blaue/ Sobresalto al vacío, (Klagenfurt, Autriche, 2016, allemand-espagnol) ; De parte de nadie (Matanzas, Cuba, 2016, anthologie poétique) ; Oro vano (Santiago du Chili, 2018). Essais: Asedios al texto literario (Madrid, 1999) ; Devoraciones. Ensayos de período especial (Leiden, Pays-Bas, 2016). Traductions de poésie : Charles Baudelaire, Les fleurs du mal (Santiago du Chili, 2021, 2023, édition bilingue) : Marie-Thérèse Kerschbaumer, Neun Elegien / Nueve elegías (Vienne, 2004, allemand-espagnol) ; Gerhard Kofler, Am Rand der Tage / Al filo de los días (Matanzas, Cuba, 1998, allemand/italien-espagnol), entre autres.