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LES ARTICLES DE L'AUTEUR
La Comtesse de Gasparin
Madame Valerie de GasparinCatherine-Valérie Boissier, Comtesse de Gasparin (1813-1894)
"Le désir est une force"1
Femme de style, Conservatrice révolutionnaire, Dame de qualités....Voilà bien des qualificatifs donnés pour une Dame si humble, posée et modeste qu'est Madame la Comtesse de Gasparin. La liste pourrait bien être plus longue à son sujet. Cela, au fur et à mesure que nous nous laissons envoûter par ce personnage enchanteur, nous serons captiver par tout ce qu'elle peut représenter.
Sa Vie, Son oeuvre
Sincère et véridique, on l'a rencontre bien souvent comme modèle dans ses livres. Le tableau présentant sa biographie est relaté simplement par un exemple réel pris dans un passage sur" La Femme et Le Mariage" : "La femme dont l'enfance s'est écoulée au sein d'une famille chérie (Butini-Boissier) ; dont l'âme s'est fortement liée aux parents (le père Auguste-Jacques Boissier, et Caroline-Louise Butini, mère si chérie et talentueuse, pianiste et compositrice; son frère Edmond avec qui elle partage les jeux et l'éducation donnée par le percepteur, futur pasteur, Louis Valette à Valeyres-sur-Rances, Suisse; sans oublié l'influence du grand-père maternel Jean-Antoine Butini, fameux médecin) qui, dès le premier âge, lui firent éprouver les joies d'un entier abandon, les suavités infinies de la tendresse maternelle (Valérie et sa mère tisseront un lien indéfinissable tant ceux-ci étaient profonds, complices et passionnés) ;cette femme, son premier froissement lui viendra de l'acte qui, faisant d'un autre l'arbitre de son sort, lui imposera, à elle, l'obligation de le placer au premier rang de sa vie, au premier rang dans son coeur" (son époux le Comte Agénor de Gasparin, homme politique et plein de foi, "son unique", l'homme qu'elle chérira et avec qui elle partagera certains points de la vie sociale aussi bien que les idées du mouvement protestant le Réveil, de l'Eglise libre Vaudoise).2
Le Réveil
Ce réveil, elle le veut aussi dans la croyance au Seigneur, héritage de foi si vive qu'elle reçut de sa mère, et qui en fait écho dans sa pensée tout comme son quotidien. C'est aussi un appel intérieur pour une élévation à la vérité du ressenti, espérance au monde meilleur. La différenciation sociale la ramène à la révélation d'une foi ardente pour un monde meilleur, illuminée se fusionnant tout naturellement avec Le Seigneur, "Il est là, Celui qui a dit : "Ne crains point, crois seulement".3Âme profondément chrétienne, et protestante, membre de l'église libre du Réveil, elle se gardera toujours pour des remarques au moment voulu, n'acceptant pas tout aveuglement, comme le mode de vie des diaconesses de Saint-Loup, semblable à celles des soeurs catholiques, 4 ou bien, celle de l'Armée du Salut avec leur conversion en masse, sans conviction, ni foi réelle. Elle considère que ces deux groupes ne dirigent point leurs efforts pour une véritable vocation et cause, celle de leur charité personnelle et non point, véritablement, pour le service de Dieu à la recherche du bien d'autrui. Son attaque est directe, crue et sans façon. 5
Sa conception de foi tenait lieu de toile de fond, ou des cantiques et personnages bibliques prenaient place pour consoler par leur "caractère à la fois doux et courageux, paisible et penseur, poétique et idéal, que notre siècle, à coup sûr, n'imprimera pas à ses enfants." 6
Social
Les conditions sociales avoisinantes se projettent dans "Les Tristesses Humaines" amenant à une réflexion sérieuse et profonde. 7 L'amélioration du vécu la préoccupe sous toutes les formes, politiquement,
1 Gasparin V. La Femme et Le Mariage. Page74. Paris. 1895
2 Idem. La Femme et le Mariage. Page 49
3 Gasparin V. Vesper. Le petit juif. Paris 1861. Page 695
4 Lettre au rédacteur de l'Avenir sur les institutions modernes de soeurs et de frères protestants. Lausanne. Genton. 1849
5 Lisez et jugez. Armée soi-disant du salut. Genève. 1883
6 Gasparin V. Les Horizons Célestes. Page 28.Paris. 1859.
religieusement et éducative. C'est un combat qu'elle entreprend avec courage mêlé de volonté passionnée qui l'habite au quotidien, car elle souffre pour l'autre, se lamente pour le faible et prie pour le pauvre. Cela s'étale sur chaque ligne, s'accroche aux titres de ses cahiers et livres. La dignité est une distinction qui prône dans "Vesper" et en fait son instruction "Il ne s'écarta plus de mon passage .il me semble que sa tête s'était redressée, que son regard s'était raffermi, qu'une noblesse inexprimable avait un instant transfiguré sa personne".8
La condition humaine tenait bien à coeur à Madame la Comtesse pour qui la libération du régime d'oppression correspond à un terrain jonché d'esclavage, de soumission. Pour toute issue résonnait une de ses formules "allons où sont nos vivants ! .La vraie Parole de Dieu, la vraie prière, l'oubli de nous, le service des autres." De suite d'enchaîner "Pardon, victoire, et l'âme humaine ne se contentera jamais à moins" 9
Mais la vraie nature de la Comtesse est enfouie dans les dimensions humaines qui nous deviennent plus compréhensibles au cours des lectures. Celles-ci nous invitent à découvrir les messages dissimulés dans ses écrits et nous enrichissant par ses vérités.
La dignité, l'honneur, la considération, toutes ces valeurs alimentent l'homme pour une consolidation de sa propre personne, lui donner légitimation à sa condition d'être et d'exister en tant qu'être humain dans le plus grande reconnaissance "Plus heureux que Diogène ; sans lanterne, et sans le chercher, j'avais trouvé un homme".10
L'Ecrivain
Son chemin littéraire a débuté très tôt, à une époque où "Antoine Goru," avec "Nouvelles", en 1833, nom à consonance masculine permettait son entrée au monde réservé surtout aux hommes. Elle avait vingt ans et son besoin de s'exprimer, d'exprimer ses pensées librement se faisait en accord avec sa nature directe "Ah, l'on nous demande trop, à nous autres femmes, qui donnons notre foi, notre pureté, notre coeur vierge, notre ardent amour-et auxquelles, trop souvent, on n'apporte qu'une âme usée et qu'un corps souillé".11
Passionnée d'écrire, elle lie ses plus profonds besoins pour aider autrui et donner ainsi à la femme, une place de légitime considération, sans pour autant enfreindre au respect de l'autre, père où conjoint. Elle s'adresse aux femmes pour quelques conseils bien réfléchis, pour un réveil de conscience "On ne se contenta plus, comme au temps de Madame Rolland, on se contenta plus d'aspirer à une sorte d'indépendance morale ; on voulut l'indépendance de fait on se prit à maudire les liens ".12 Recueils couronnés "Médaille d'or" par l'Académie française, et cela à deux reprises en 1843 et 1846 dont le prix de Montyon.
Ses livres sont un havre de paix aux profondeurs d'esprit, qui permettent de vagabonder là où l'imagination l'entraîne et fait défouler une averse d'idées ou de dires" les livres, ce sont les âmes, et les âmes nous sont précieuses, et nous les aimons, et nous les intercédons pour elles"13 Son âme est reflétée dans les besoins d'espaces, et les voyages répondent à ce besoin, joignant curiosité à l'amour de la nature14
Avec éloquence elle mêle les citations évangéliques, Bibliques et les écritures, tout comme la présentation naturelle d'un ensemble harmonieux, paysage Divin dont les notes de musique apprises chez Liszt tintent dans l'air mêlées aux chants d'oiseaux et bruissements des arbres "Tout est beau qui vient de Dieu". 15 Rester
7 Gasparin V. Les Tristesses Humaines. Paris 1863.
8 Gasparin V. Vesper : Le petit juif. Paris 1861. Page 127
9 Gasparin V. Revue Chrétienne-1885-1910/01/01(A57, SER4, T1)-1910/12/01(A57, SER4, T2). http://gallica.bnf.fr/aek. Page 699
10 idem, page 137
11 Gasparin V. Souvenirs. Page 6. 1838-1852
12 Gasparin V. Le Mariage Au Point De Vue Chrétien. Tome I. Paris 1853. Page36
13Idem. Revue Chrétienne-1885-. Page 693 14. Le Journal d'un voyage au Levant I. La Grèce. II. L'Egypte et la Nubie. III.1848
15 Gasparin V. Revue Chrétienne-1885-. Page 699
réaliste malgré elle de la souffrance et des besoins humains, elle note, critique, défend et se bat avec sa verve facile, pour joindre tous ses désirs à ses espoirs, améliorant les conditions de l'individu et de la femme en particulier ; "Le 4 novembre 1859, l'école normale laïque de "gardes-malades"ouvre ses portes à Lausanne", 16 La Source, sa fondation convie ainsi ces dames à s'imbiber d'un vrai savoir d'aide-soignante, et d'obtenir, par la même occasion, un bagage d'espoir pour l'amélioration de leur train de vie.
Noble Personnage
Ainsi donc, son portrait nous dépeint l'image d'un noble personnage, tout comme tracé du pinceau d'un grand artiste, nous présentant ainsi son unique chef-oeuvre. Peinture à plusieurs dimensions, mais dont le regard clair vous invite à plonger dans les profondeurs de son âme, qui baigne de bonté, sagesse et charité.
Devant ses nombreux talents, La Comtesse Valérie de Gasparin restera une femme considérable, exemplaire, talentueuse, humble et pleine d'amour " une invisible chaîne d'amour, de prière, lie ceux qui souffrent, qui aspirent, qui espèrent"17"
Et ainsi de conclure "Toutes les vérités ont ceci de commun, qu'elles brisent les servitudes"18Présente et lucide jusqu'aux derniers jours, elle nous servira d'exemple, celle d'une Grande Dame exceptionnelle et remarquable !
De Michèle Bokobza
Université de Haïfa-Israël
Juin 2013
16 Francillon D., 150 ans d'histoire 1859/2009. La Source en images. Page 14
17 Gasparin V. Revue Chrétienne-1885- Page700
18 Gasparin V. Quelques pensées. Paris. 1892. Page25
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"Le désir est une force"1
Femme de style, Conservatrice révolutionnaire, Dame de qualités....Voilà bien des qualificatifs donnés pour une Dame si humble, posée et modeste qu'est Madame la Comtesse de Gasparin. La liste pourrait bien être plus longue à son sujet. Cela, au fur et à mesure que nous nous laissons envoûter par ce personnage enchanteur, nous serons captiver par tout ce qu'elle peut représenter.
Sa Vie, Son oeuvre
Sincère et véridique, on l'a rencontre bien souvent comme modèle dans ses livres. Le tableau présentant sa biographie est relaté simplement par un exemple réel pris dans un passage sur" La Femme et Le Mariage" : "La femme dont l'enfance s'est écoulée au sein d'une famille chérie (Butini-Boissier) ; dont l'âme s'est fortement liée aux parents (le père Auguste-Jacques Boissier, et Caroline-Louise Butini, mère si chérie et talentueuse, pianiste et compositrice; son frère Edmond avec qui elle partage les jeux et l'éducation donnée par le percepteur, futur pasteur, Louis Valette à Valeyres-sur-Rances, Suisse; sans oublié l'influence du grand-père maternel Jean-Antoine Butini, fameux médecin) qui, dès le premier âge, lui firent éprouver les joies d'un entier abandon, les suavités infinies de la tendresse maternelle (Valérie et sa mère tisseront un lien indéfinissable tant ceux-ci étaient profonds, complices et passionnés) ;cette femme, son premier froissement lui viendra de l'acte qui, faisant d'un autre l'arbitre de son sort, lui imposera, à elle, l'obligation de le placer au premier rang de sa vie, au premier rang dans son coeur" (son époux le Comte Agénor de Gasparin, homme politique et plein de foi, "son unique", l'homme qu'elle chérira et avec qui elle partagera certains points de la vie sociale aussi bien que les idées du mouvement protestant le Réveil, de l'Eglise libre Vaudoise).2
Le Réveil
Ce réveil, elle le veut aussi dans la croyance au Seigneur, héritage de foi si vive qu'elle reçut de sa mère, et qui en fait écho dans sa pensée tout comme son quotidien. C'est aussi un appel intérieur pour une élévation à la vérité du ressenti, espérance au monde meilleur. La différenciation sociale la ramène à la révélation d'une foi ardente pour un monde meilleur, illuminée se fusionnant tout naturellement avec Le Seigneur, "Il est là, Celui qui a dit : "Ne crains point, crois seulement".3Âme profondément chrétienne, et protestante, membre de l'église libre du Réveil, elle se gardera toujours pour des remarques au moment voulu, n'acceptant pas tout aveuglement, comme le mode de vie des diaconesses de Saint-Loup, semblable à celles des soeurs catholiques, 4 ou bien, celle de l'Armée du Salut avec leur conversion en masse, sans conviction, ni foi réelle. Elle considère que ces deux groupes ne dirigent point leurs efforts pour une véritable vocation et cause, celle de leur charité personnelle et non point, véritablement, pour le service de Dieu à la recherche du bien d'autrui. Son attaque est directe, crue et sans façon. 5
Sa conception de foi tenait lieu de toile de fond, ou des cantiques et personnages bibliques prenaient place pour consoler par leur "caractère à la fois doux et courageux, paisible et penseur, poétique et idéal, que notre siècle, à coup sûr, n'imprimera pas à ses enfants." 6
Social
Les conditions sociales avoisinantes se projettent dans "Les Tristesses Humaines" amenant à une réflexion sérieuse et profonde. 7 L'amélioration du vécu la préoccupe sous toutes les formes, politiquement,
1 Gasparin V. La Femme et Le Mariage. Page74. Paris. 1895
2 Idem. La Femme et le Mariage. Page 49
3 Gasparin V. Vesper. Le petit juif. Paris 1861. Page 695
4 Lettre au rédacteur de l'Avenir sur les institutions modernes de soeurs et de frères protestants. Lausanne. Genton. 1849
5 Lisez et jugez. Armée soi-disant du salut. Genève. 1883
6 Gasparin V. Les Horizons Célestes. Page 28.Paris. 1859.
religieusement et éducative. C'est un combat qu'elle entreprend avec courage mêlé de volonté passionnée qui l'habite au quotidien, car elle souffre pour l'autre, se lamente pour le faible et prie pour le pauvre. Cela s'étale sur chaque ligne, s'accroche aux titres de ses cahiers et livres. La dignité est une distinction qui prône dans "Vesper" et en fait son instruction "Il ne s'écarta plus de mon passage .il me semble que sa tête s'était redressée, que son regard s'était raffermi, qu'une noblesse inexprimable avait un instant transfiguré sa personne".8
La condition humaine tenait bien à coeur à Madame la Comtesse pour qui la libération du régime d'oppression correspond à un terrain jonché d'esclavage, de soumission. Pour toute issue résonnait une de ses formules "allons où sont nos vivants ! .La vraie Parole de Dieu, la vraie prière, l'oubli de nous, le service des autres." De suite d'enchaîner "Pardon, victoire, et l'âme humaine ne se contentera jamais à moins" 9
Mais la vraie nature de la Comtesse est enfouie dans les dimensions humaines qui nous deviennent plus compréhensibles au cours des lectures. Celles-ci nous invitent à découvrir les messages dissimulés dans ses écrits et nous enrichissant par ses vérités.
La dignité, l'honneur, la considération, toutes ces valeurs alimentent l'homme pour une consolidation de sa propre personne, lui donner légitimation à sa condition d'être et d'exister en tant qu'être humain dans le plus grande reconnaissance "Plus heureux que Diogène ; sans lanterne, et sans le chercher, j'avais trouvé un homme".10
L'Ecrivain
Son chemin littéraire a débuté très tôt, à une époque où "Antoine Goru," avec "Nouvelles", en 1833, nom à consonance masculine permettait son entrée au monde réservé surtout aux hommes. Elle avait vingt ans et son besoin de s'exprimer, d'exprimer ses pensées librement se faisait en accord avec sa nature directe "Ah, l'on nous demande trop, à nous autres femmes, qui donnons notre foi, notre pureté, notre coeur vierge, notre ardent amour-et auxquelles, trop souvent, on n'apporte qu'une âme usée et qu'un corps souillé".11
Passionnée d'écrire, elle lie ses plus profonds besoins pour aider autrui et donner ainsi à la femme, une place de légitime considération, sans pour autant enfreindre au respect de l'autre, père où conjoint. Elle s'adresse aux femmes pour quelques conseils bien réfléchis, pour un réveil de conscience "On ne se contenta plus, comme au temps de Madame Rolland, on se contenta plus d'aspirer à une sorte d'indépendance morale ; on voulut l'indépendance de fait on se prit à maudire les liens ".12 Recueils couronnés "Médaille d'or" par l'Académie française, et cela à deux reprises en 1843 et 1846 dont le prix de Montyon.
Ses livres sont un havre de paix aux profondeurs d'esprit, qui permettent de vagabonder là où l'imagination l'entraîne et fait défouler une averse d'idées ou de dires" les livres, ce sont les âmes, et les âmes nous sont précieuses, et nous les aimons, et nous les intercédons pour elles"13 Son âme est reflétée dans les besoins d'espaces, et les voyages répondent à ce besoin, joignant curiosité à l'amour de la nature14
Avec éloquence elle mêle les citations évangéliques, Bibliques et les écritures, tout comme la présentation naturelle d'un ensemble harmonieux, paysage Divin dont les notes de musique apprises chez Liszt tintent dans l'air mêlées aux chants d'oiseaux et bruissements des arbres "Tout est beau qui vient de Dieu". 15 Rester
7 Gasparin V. Les Tristesses Humaines. Paris 1863.
8 Gasparin V. Vesper : Le petit juif. Paris 1861. Page 127
9 Gasparin V. Revue Chrétienne-1885-1910/01/01(A57, SER4, T1)-1910/12/01(A57, SER4, T2). http://gallica.bnf.fr/aek. Page 699
10 idem, page 137
11 Gasparin V. Souvenirs. Page 6. 1838-1852
12 Gasparin V. Le Mariage Au Point De Vue Chrétien. Tome I. Paris 1853. Page36
13Idem. Revue Chrétienne-1885-. Page 693 14. Le Journal d'un voyage au Levant I. La Grèce. II. L'Egypte et la Nubie. III.1848
15 Gasparin V. Revue Chrétienne-1885-. Page 699
réaliste malgré elle de la souffrance et des besoins humains, elle note, critique, défend et se bat avec sa verve facile, pour joindre tous ses désirs à ses espoirs, améliorant les conditions de l'individu et de la femme en particulier ; "Le 4 novembre 1859, l'école normale laïque de "gardes-malades"ouvre ses portes à Lausanne", 16 La Source, sa fondation convie ainsi ces dames à s'imbiber d'un vrai savoir d'aide-soignante, et d'obtenir, par la même occasion, un bagage d'espoir pour l'amélioration de leur train de vie.
Noble Personnage
Ainsi donc, son portrait nous dépeint l'image d'un noble personnage, tout comme tracé du pinceau d'un grand artiste, nous présentant ainsi son unique chef-oeuvre. Peinture à plusieurs dimensions, mais dont le regard clair vous invite à plonger dans les profondeurs de son âme, qui baigne de bonté, sagesse et charité.
Devant ses nombreux talents, La Comtesse Valérie de Gasparin restera une femme considérable, exemplaire, talentueuse, humble et pleine d'amour " une invisible chaîne d'amour, de prière, lie ceux qui souffrent, qui aspirent, qui espèrent"17"
Et ainsi de conclure "Toutes les vérités ont ceci de commun, qu'elles brisent les servitudes"18Présente et lucide jusqu'aux derniers jours, elle nous servira d'exemple, celle d'une Grande Dame exceptionnelle et remarquable !
De Michèle Bokobza
Université de Haïfa-Israël
Juin 2013
16 Francillon D., 150 ans d'histoire 1859/2009. La Source en images. Page 14
17 Gasparin V. Revue Chrétienne-1885- Page700
18 Gasparin V. Quelques pensées. Paris. 1892. Page25