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Pierre Pommier

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Pierre Pommier

Descriptif auteur


L'après deuxième guerre mondiale marque mon enfance. J’en garde des souvenirs et des images de violence, de privations, d’insécurité et de déracinement.

Après des études d’économie et de sociologie de l'information et de la communication , j’ai enseigné le cinéma à l’Université de Bordeaux.
Auteur-réalisateur j’ai réalisé des films documentaires sur des faits d’histoire, des monographies de village, des portraits de personnalités du monde francophone, des films sur l’environnement. En 1990, j’ai créé l’association Terres d’Histoire et produit une collection multimédia sur des lieux marquants de l’humanité.

Demeurant près de Bordeaux, où je cultive un potager, je prends le temps de l'observation et de l'écoute de la nature.

Intéressé par le cinéma, la lecture et l'écriture, je reste attentif au mal être du monde, sans négliger le rêve et l'imaginaire.

Document le 27 juin 2022


Titre(s), Diplôme(s) : doctorat en Sciences de l'Information et de la Communication

Fonction(s) actuelle(s) : réalisateur documentariste

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AUTRES PARUTIONS

Cinéma et Développement en Afrique Noire Francophone (Pédone)
Education et Bande dessinée en Aquitaine (PUB)

LES CONTRIBUTIONS DE L’AUTEUR

Articles de presse

Sud-Ouest

Articles de presse

Sud Ouest mai 2015

Articles de presse

roman Le temps d'une vigne

Articles de presse

Au bout de l'été

Articles de presse

Sud Ouest Dimanche en a parlé

LES ARTICLES DE L'AUTEUR

critique de Mal de mémoire

Un bon et beau livre court, sobre qui nous change des nombreux ouvrages de fiction qui abordent cette terrible guerre civile espagnole. Tous les thèmes habituels dans ce type d'ouvrage sont là mais de manière oblique et donc plus forte à mon goût.
Pierre Pommier a choisi de parler de la guerre d'Espagne à travers l'histoire au présent de trois générations qui n'oublient pas, même expatriées en Algérie quelques années, leur village d'origine et la mer qui donne tout son sens à la Vie. Les mots "Vive" - "vis" -qui ponctuent les moments de guerre, de résistance ouvrière et politique sont un hommage à la mer - la mère. Pierre Pommier est bordelais, et plutôt que de s'appesantir sur des descriptions déjà trop connues des actions révolutionnaires anti-phalangistes et leur cortège de revanches terroristes des milices, de l'exode avec arrêt obligatoire au camp de Gurs, il a choisi de faire travailler Paco, le fils de Ramon à Bordeaux sur le chantier funeste de la base sous marine. Ce qui compte dans ce livre ponctué de retours en arrière dans chacune des trois parties (la mer, la guerre, le village) c'est le destin qui s'acharne sur des gens simples et forts, bons et faits pour l'amour et non pour la guerre. La mémoire est une arme à double tranchant et il faudra plus de temps que celui de l'histoire civile pour faire oublier à Paco la mort de son premier enfant, celle de sa soeur et de l'apparente damnation des humbles en face des pouvoirs et d'un Dieu confisqué par l'Église catholique. C'est au crépuscule de sa vie qu'il pourra pousser la porte du cayolar qui le hante et se délivrer, auprès de Carole sa deuxième femme, des mots restés derrière la porte. "Les mots derrière la porte" auraient d'ailleurs fait un beau titre à ce Mal de Mémoire. Par la retenue du style, la poésie de métaphores toujours bien maîtrisées, ce livre, grâce à sa sobriété, se lit à la fois comme un bon roman et comme un beau commentaire sur une des périodes les plus sombres de notre passé.

Philippe Rouyer

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Critique de JOVIS

"L'écrivain a souvent la tentation de tenir la caméra ; le cinéaste bordelais, Pierre Pommier, lui, après avoir enseigné le cinéma, publie son premier roman.
Thomas vit sous l'égide de Jovis, grand-père lumineux pour lequel "dans la vie, on n'est jamais assez sérieux mais on se prend toujours trop au sérieux". En homme pressé, mais sous l'œil bienveillant d'un mystérieux passeur de vie, Thomas effectue un parcours initiatique dans "la pratique des petits riens" qui conduisent à "la maîtrise des grandes choses" comme l'écrit Henry Miller.
L'espace-temps déstructuré impulse au récit un rythme sautillant, dansant, jouant des effets de mouvements de caméra à l'épaule. Avec humour et poésie, Pierre Pommier parvient dans "JOVIS" à la même finalité que celle de sa vision du cinéma : "susciter des émotions".


Rédactrice à "L'Eustache d'encre"

Signature :
Marie-José Guénant Rédactrice à "L'Eustache d'encre"

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