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Pierre-Yves Maillard

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Pierre-Yves Maillard

Descriptif auteur

Originaire de Suisse romande, de Fribourg, à un point de jonction linguistique, de formation initiale enseignant en littérature et histoire, puis formateur d’adultes avec prédilection pour l’approche biographique, passeur interculturel dans tout mon parcours, par le privilège d’une carrière dans la coopération internationale, j’ai été amené à vivre en Centrafrique, au Liban et finalement au Brésil. Père de trois enfants adultes, métis colombiano-suisses, aujourd'hui retraité de 66 ans, j’ai choisi de suivre mon épouse, récemment naturalisée suisse, à Porto Alegre, État du Rio Grande do Sul, pays de culture gaúcha, le plus méridional du Brésil, dont je suis familier depuis le début des années 90.
Lorsque des articles de presse ont paru sur le centenaire de la naissance de Josué Guimarães (1921-1986), j'ai décidé de me lancer dans sa lecture. J'ai choisi « É Tarde Para Saber », d'abord, parce que j'ai aimé l'histoire centrale, une sorte de Roméo et Juliette à Rio de Janeiro. Les raisons de mon choix de traduire une œuvre et un écrivain de ma patrie d’adoption sont évidemment multiples. J'avais déjà « passé » en langue française, en 2010, un livre de Lya Luft, «Mar de Dentro » (Mer de l’Intérieur), dont le thème m’avait séduit, la naissance d'une vocation littéraire. Dans le cas de Guimarães, je connaissais déjà l'auteur par l'admiration de ma femme, de lointaine immigration allemande, Élisa Kuhn, et par l’engagement sociopolitique comme journaliste, vers les années 70, c'est-à-dire l’époque de ma jeunesse. Avec plus d'attention, j'ai découvert des questions d'un grand intérêt et très actuelles dans l'évolution contemporaine du Brésil : au-delà des inégalités sociales qui séparent les protagonistes, Cássio et Mariana, la résistance à la dictature, les relations de genre et l’élitisme, c’est la description intemporelle d'un premier amour adolescent inconditionnel qui m'a profondément ému. L’arrière-plan de l'enlèvement de l'ambassadeur de Suisse Giovanni Enrico Bucher par la guérilla du VPR en 1970 (à l'âge de 15 ans où j'entrais au Collège), même s'il apparait secondaire dans l'intrigue du roman, a également été un élément de mon intérêt pour cette histoire.
A noter enfin, et c'est tellement incroyable, que c'est la première fois que Josué Guimarães est traduit en français et, qui plus est, est édité par L'Harmattan, connue entre autres pour des publications engagées dans le domaine des sciences humaines, des réalités africaines, des problèmes de développement ou orientées vers la dimension interculturelle !
Ouvrir la découverte des œuvres de cet artiste pour un public francophone, mettant en valeur cette culture Sud-Brésil de l’immigration européenne, au-delà des clichés habituels sur ce pays-continent en Europe : c'était aussi l'une de mes motivations dans la traduction de « E Tarde Para Saber ».
Pour être complet, je pense que l'accueil enthousiaste et les encouragements du professeur Miguel Rettenmaier de l'Université Fédérale de Passo Fundo, grand connaisseur de l'œuvre de Guimarães, m'ont aussi stimulé à ne pas renoncer à cet effort solitaire pendant les mois de confinement.

Structure professionnelle : Porto Alegre (Rio Grande do Sul)

Titre(s), Diplôme(s) : Maîtrise Littérature-Histoire

Fonction(s) actuelle(s) : Formateur d'adultes retraité

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AUTRES PARUTIONS

"Mar de Dentro" (Mer de l'intérieur) de Lya Luft, traduit par Pierre-Yves Maillard en 2009-2010 (non publié)