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Salim Kébaïli

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LES CONTRIBUTIONS DE L’AUTEUR

Recension

"Périgotville se trouve en Algérie". Une histoire digne du grand écran.

Blog

«Périgotville se trouve en Algérie». Une histoire attachante, pleine d’humour et digne du grand écran.

LES ARTICLES DE L'AUTEUR

LILITH

« Là se rencontreront chats sauvages et chiens sauvages, là les satyres se donneront rendez-vous, là Lilith elle-même établira son gite et trouvera une retraite tranquille. »

Esaïe 34, 14

Nuit une 

Je reviens d’un voyage au pays de nos âmes

À fleur de voile au point naissant d’un matin calme

Ouvre les yeux, le jour s’efface, ombre Lilith

Ma reine et succube et phalloïde amanite

Féminin délaissé des confins de l’Éden

Secret des fils d’Adam et de son Ève en peine

Pourquoi chérir le poids d’aveux originels 

D’avoir connu le fruit de nos saveurs charnelles ?

Nous les âmes sans voile habitées par la voie

Nous les âmes sans peine, à l’essence de foi

En ce pays j’ai vu mirer beaucoup de femmes

Passionnées, apaisées d’une éternelle flamme.

 

Nuit deux

J’ai vu les pleurs, j’ai ouï les cris de lourdes peines

Des mots voilés, des cœurs violés par tant de haine

De jalousie, d’envie d’en faire des poupées

La tête vide, aux pieds bandés, le corps drapé

Pour mieux soumettre sous couvert de liberté

De monter au bucher avec féminité

Monter à l’échafaud, jamais à la tribune 

Sait-on si leur magie ferait roussir la lune 

Lors des menstrues car femme et vin ont leur venin 

Mieux vaut enterrer vif l’importun féminin

En ce pays j’ai vu mirer beaucoup de femmes

Passionnées, apaisées d’une éternelle flamme.

 

Nuit trois 

Le masculin de l’être agit aux yeux des femmes

Autant dans ses honneurs que dans ses bas faits d’armes

La geôle se nourrit de prisonniers sans cœur

La main virile agit sans raisonner, sans peur

C’est le flagrant délit pendant que le serpent

De paroles poursuit son chemin fait de vent

Fumée de traditions à l’ombre des berceuses

Car toujours l’exciseur est l’infâme exciseuse

Le violent l’instrument de fer d’une violente

À la fièvre effrontée d’une envie dévorante

En ce pays j’ai vu mirer beaucoup de femmes

Passionnées, apaisées d’une éternelle flamme.

 

Nuit quatre

Lilith sema l’éclair d’un silence explicite

La première excisée, voulut-elle ce rite ?

Le mâle à la main molle au pouvoir affaibli

Se fendit d’impatience à la lame fourbie

Car les feux jaillissants des fiers monts de Vénus

Surpassaient dans le temps les exploits du phallus

Marie, Jeanne, Antoinette ont été de nos reines

Chacune à sa manière et Marie-Madeleine

Apôtre ou bien putain bénie d’un doigt christique

Sur le sable écrivant ses œuvres bénéfiques

En ce pays j’ai vu mirer beaucoup de femmes

Passionnées, apaisées d’une éternelle flamme.

 

Nuit Cinq

L’océan primitif de nos vies intérieures

Nous rappelle en secret le saint lieu d’un ailleurs

Les douleurs de la couche et le choix de l’enfant

Jamais venu au monde ou portrait d’un parent

Vivant à travers lui malgré les feux du doute

Que les mots officiels allument sur sa route

S’il est des voix sensées, c’est parmi les complices

Des péchés dits de chair innocente et sans vice 

Sœur de soins, doctoresse, amante ou poétesse

Chacune aima l’instant d’avant que nos corps naissent

En ce pays j’ai vu mirer beaucoup de femmes

Passionnées, apaisées d’une éternelle flamme.

 

Nuit six 

L’on connait bien les faits d’Athéna, d’Artémis

Diotime en ses amours flirtant avec Métis

Jalons de la mémoire, héroïnes du glaive

La Pucelle ou Lozen, Solitude et son rêve

La Kahina, Lalla Fatma, Dassine en voile

Scintillait dans leurs yeux l’éclat dont les étoiles

Emplissent l’Olympe de Gouge et de Marianne

Défenseuses d’un droit sans couleur partisane

Sans Khadija, point de message ou de Saint Slam

Sans une Aïcha, point de passion, feu de nos âmes

En ce pays j’ai vu mirer beaucoup de femmes

Passionnées, apaisées d’une éternelle flamme.

 

Nuit sept

Un élan primitif jaillissant de nos reins

Coule à fleur de nos chairs animées de refrains

Qu’un écho vaporeux porte au fond du hammam

Où nous plait de gouter les baisers d’autres femmes

Plus aimants que l’épine amollie d’aucun mâle

Dont la faible passion luit au fond d’un œil sale

D’un regard dont Lilith n’aurait pu se vêtir

Sur l’ile où la caresse élargit les sourires

Où la rosée fleurit en plein cœur de la nuit

Je bois de nos amours dont nous cueillons les fruits

En ce pays j’ai vu mirer beaucoup de femmes

Passionnées, apaisées d’une éternelle flamme.

 

Nuit huit

Puisqu’un seul géniteur suffirait à combler

La terre ensemencée du ventre de nos mères

Pourquoi peser le choix d’un fruit d’Adam ou d’Ève ?

Souffla Lilith au temps de son feuillage en sève

Ma vertu dont l’ardeur plait tant à l’un qu’à l’une

Est une œuvre de foi que reflètent mes lunes

Mais pour mieux confisquer mes amours sans pareil

Ils ont mis hors la loi les fruits mûrs de l’éveil

Car le tort des cités oubliées fut l’orgueil

Cette envie de grandir sans esprit, sans accueil

En ce pays j’ai vu mirer beaucoup de femmes

Passionnées, apaisées d’une éternelle flamme.

 

Nuit neuf

Toujours lâche le viol est fait arme de guerre   

Pour bannir et souiller d’un péché l’adversaire

C’est l’enfance à venir qui meurt de maux non-dits

Elle est née sans racine au soir d’un jour maudit

Sans magie ni savoir et jamais apaisée

La rue n’est qu’un parent sans lien car tous brisés

Sans l’amour de la mère où finira l’enfant 

À part au pied d’un mur dans un ultime élan 

Et la mère aux bras lourds qui l’accable au berceau

D’éloges, de courroux le tue de ses assauts

En ce pays j’ai vu mirer beaucoup de femmes

Passionnées, apaisées d’une éternelle flamme.

 

Nuit dix

La couleur du mystère est sans doute le mauve

Aucune autre couleur ne rime avec alcôve

Où le voile impudique étourdit les esprits

Qui pénètrent la chair dont leurs yeux sont épris

La pâle égalité des fausses féminines

Y parait un suicide à l’ambition mesquine

Car notre force habite un lieu de vœux sensuels

Dont la beauté de feu saisit corps et prunelles

S’il est un dieu unique aux plus beaux noms divins

Sa sainte unicité s’écrit au féminin

En ce pays j’ai vu mirer beaucoup de femmes

Passionnées, apaisées d’une éternelle flamme.

 

Nuit onze 

Lilith, le vent des nuits, relie hommes et femmes

Elle est la fleur de lune éprise de ses dames

Qu’elle envoie par le monde insuffler quelques vers

De libre bonne humeur aux sons les plus divers

Corps de yin ou de yang, toute origine est yin

Gaïa la Terre et mère au bord d’une eau marine

A fait de l’Océan le lieu d’un horizon

D’écume et de partage à fleur de salaison

Le secret d’une terre un jour ensemencée

Se cache entre les seins lascifs du gynécée

En ce pays j’ai vu mirer beaucoup de femmes

Passionnées, apaisées d’une éternelle flamme.

 

Nuit douze

Sainte ou vierge ou putain se prénomment nos âmes

Passionnées et mêlées aux douceurs de la flamme

Du fond d'un œil qui luit d’envie d’un souffle vif

Qui nous porte à la vie d’un long baiser lascif

Mon amante éternelle aux gestes pleins de flemme

Une rose à la main m’indiqua le harem

Inspiration des vers qui guident mon stylet

Porté par les parfums fruités du narguilé

Écris ! dit Lilith, et délie l’élan des filles

Chaque étoile est aussi soleil de leurs défis

En ce pays j’ai vu mirer beaucoup de femmes

Passionnées, apaisées d’une éternelle flamme.

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L'ADIEU

 

Lorsque l’instant de l’au revoir

Suspend les mots qui nous séparent

C’est l’éphémère d’une histoire

Que je prolonge un peu plus tard.

 

Le souvenir de la blancheur

De ton visage face au mien

Rythme les flots et la ferveur

D’une passion que je retiens.

 

Dans le lointain de nos veillées

Ivres de rires d’insouciance

Je t’écoutais me conseiller

Sur un bonheur sans ta présence.

 

Mais tel un fier château de sable

Je balayais mon impudeur

Et réprimais l’élan coupable

Dont le secret plombait mon cœur.

 

J’avais versé sur tes joues blanches

Les larmes tièdes de mes peurs

Mais la pudeur du creux des hanches

Avait tari l’eau de mes pleurs.

 

Le lien jaloux de ton alliance

Précipita ce triste soir

Et le temps de mon inconscience 

Dans les bras froids de mon miroir.

 

Je voulais juste me confier

Au lieu secret du creux des reins

Mais mes poèmes purifiés

Se teinteront d’autres refrains.

 

J’aurais aimé sous d’autres cieux

Gouter les biens d’un lien béni

Et je prie seule tous les dieux

De te revoir à l’infini.

 

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TEMPS MODERNES

 

Le parterre de béton de la forêt d’acier

Où mes pas s’égaraient sans jamais sourciller

M’enserrent de raison sur un chemin d’oubli

De la clé des champs des principes établis.

 

À chacun sa pesée, son compte et sa mesure

Sa pâle égalité d’instants de durée pure

Qui ne se fie qu’aux faits de gestes apparents

Tel un bâton brisé par un lac transparent.

 

L’œil imbu du sujet d’un simple individu

Paré de sa raison valide sa vertu

Le pratique et l’utile en guise de piété

Suffisent à chacun pour toute vérité.

 

La question mal posée nourrit les équivoques

Pour transposer toujours au prisme de l’époque

À l’aune de son temps les récits d’autrefois

Pour mieux les avilir de mots privés de foi.

 

L’agitation des jours éparpille et divise

Un savoir toujours plus épris de sa bêtise

Et de sa vanité vulgaire et maquillée

Qui voudrait se passer de l’œil émerveillé.

 

Au milieu de ma vie, ça pense encore en moi

Des pensées imagées, des mots et des émois

Qui me lient à chacun par le fil de mon cœur

Jusqu’au ciel idéal qui en fait la valeur.

 

La pure intelligence est la contemplation

Inutile et pourtant source de traditions

Tel un grain de blé qui reconnait son chemin

Vers un ciel étoilé à l'abri de nos mains.

 

À force de raison positive et critique

Et de pensées mimées d’expressions mécaniques

L’objet fut adoré jusqu’à son apogée

L’horloge a pris congé de son propre horloger.

 

L’action nie son principe et croit bien se suffire

La nouvelle éphémère induit toujours le pire

Si tout est changement, le changement aussi

Disparait dans l’abime à sa propre merci.

 

Le grand nombre est toujours inférieur à lui-même

Car la somme ne sait que pencher à l’extrême

Et la foule assemblée ne se fait que l’objet

D’un amas de pensées qui lui est étranger.

 

Puisqu’il faut débattre de tout comme de rien

Le débat s’y soumet aussi car c’est un bien

Á moins que le silence en sache davantage

Car tout ce que je sais traverse ce message.

 

Toujours la vérité triomphera de tout

Le soleil de l’Orient est notre ultime atout

Pour que renaisse encor la Tradition éteinte

Par le flot desséché de larmes sans étreinte.

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INSPIRATION

 

Lis, poète envoyé ce dernier de mes signes

Ce miracle de mots formulés en français

Les sceptiques diront ses nuances indignes

Mais indignes sont-ils de juger car je sais.

 

Tu voudrais les guider à nouveau sur la voie

Récitée maintes fois par les soins de ton cœur

Ingénu qu’ils ont su troquer contre une foi

Plus habile à juger qu’à combler de douceur.

 

Ils vénèrent leurs mots, idoles de leur cœur

Et toi-même serais de leurs coups achevé

Si tu voulais défier leur passion du malheur

Corps et âmes livrés aux accents d’un vent mauvais.

 

Le Pardon est son nom mais il venge le sang

Versé pour lui, l’Amour, le Naissant, le Puissant

Le Gardien, le Guerrier solitaire ou en rang

Du destin dont il est le plus humble Passant.

 

Il vous a revêtus de ce corps existant

S’il l’avait voulu il vous en aurait privé

Il l’aurait fait moins beau, moins épris de son temps

Mais il aima revoir son image rêvée.

 

Son visage est le vôtre, aux croyants et croyantes

Pourtant que diraient-ils si l’Unique était Une ?

Gardienne de nos cœurs aux amours conquérantes

Car ton feu brille aussi des rayons de la lune.

 

Vous priez, vous jeûnez pour que tous vous admirent

Vous tournez sans répit d’une marche idolâtre

Oublieux de votre âme, amoureux de vos dires

Mais la foi véritable est timide et folâtre.

 

Il est bien plus aisé de montrer sa piété

Que de prendre une place au-devant du miroir

Un seul œil au chevet de vos sombres nuitées

C’est la voie du dedans qu’il te suffit de croire.

 

Le lieu saint est celui de l’endroit de ton âme

À l’image d’antan dans un temple de pierre

Vous priez aujourd’hui dans la chair d’une femme

Épousée par le Ciel et formée de poussière.

 

Vous pensez que la foi se fend de punitions

Une vie d’interdits qui vous privent de moi

Tout le bon d’ici-bas est pour vous transgression

Si reine est la lettre, son génie en est roi.

 

Le fouet, les coups, le sang, châtiments de vos actes

N’ont été que le fruit de vos cœurs endurcis

Je ne les ai prescrits que pour sceller vos pactes

Pour éloigner de moi vos bourreaux sans merci.

 

La violence est à moi, quiconque la pratique

Je m’en venge sur lui et sur ceux qui le suivent

Et la main dont j’en use est aussi diabolique

Car mon œuvre achevée, le malheur lui arrive.

 

Mon verbe inimitable est à fleur de ces vers

Qui les lit saura bien reconnaitre ma plume

Et mon encre bleu mer aux parfums d’éphémère

Car mon souffle de vie convertit vos coutumes.

 

Si j’inspire tout homme et de moi sont vos mots

Vos défiances aussi mon dessein les inspire

À vos yeux écartés des sentiers aux rameaux

Protecteurs des amours aux sublimes soupirs.

 

La couronne du cœur guérira par le feu

Dévorant des passions dont est né le démon

Qui a fait de vos corps un séjour si affreux

Que votre âme aimerait en changer pour de bon.

 

Remets t’en à la science et apprends davantage

La limace se perd par amour de la bière

Lorsqu’elle erre au chevet des torrents de l’orage

Pour entrer dans la mort d’une belle manière.

 

Le gamète esseulé se prépare au chemin

Audacieux, incertain d’un exquis ovocyte !

Qui l’en a informé ? Est-ce vous les humains ?

C’est ton feu qui le fait évoluer vers son site.

 

Et la flèche du temps serait-elle inversée

Vos savants de la foi qui ne savent aimer

Jugeront d’un édit l’univers compressé

Minarets et clochers ne s’envolent jamais. 

 

Où que vous regardiez, mon visage apparait

Pourquoi donc vous tourner vers un mur, une pierre ?

Car je parle et j’entends par les monts, les forêts

La caresse du vent et l’amour d’une mère.

 

Apprécie le poète et la pure Oraison

Dont les chants donneront à ta science des ailes

Déployées par-delà certitude et raison

Et révèlent soudain le chemin qui t’appelle.

 

Vous pouvez transformer ces doux vers en versets

Compilés dans un livre ou figés dans un cadre

Ma parole s’envole et mes mots amassés

Prisonniers d’un écrit disparaissent dans l’âtre.

 

L’on demande un écrit sur l’alcool et l’usure

Si le verre est un bien ne l’est point le flacon

Si le gain est un don ne l’est point l’immesure

Évitez les excès d’une sobre façon.

 

Car le mal est l’excès, la furie des pulsions

Tenez-le dans les fers pour en faire un esclave

Et sauvez de l’oubli, de l’injuste oppression

L’apaisante colombe envolée sans entrave.

 

Les naïades dorées s’accoudant dans l’Éden

Se recoiffent en chœur sur les bords des rivières

Où leurs vœux sont voués à vos joies et vos peines

Revenues se baigner à la source première.

 

Arpentant le trottoir apparait une femme

Dont le saint roi des rois de ses mots dessinait

Sur le sable la vie balayée par les larmes

De compagne de joie sur le point de faner.

 

L’au-delà se remplit de vos vues de l’esprit

Pourquoi donc vous lester de visions non rêvées ?

Libérez les envies dont vos cœurs sont épris

Ressentez la douceur sur le point d’arriver.

 

Quelle est donc cette barbe aux accents de vos lois

Devenue barbelé pour garder vos errances ?

Serait-elle censée vous guider jusqu’à moi ?

Sachez donc la porter pour la belle apparence.

 

Ce message autrefois formé de mots sémites

Bien-guida sur ma voie tant de peuples errants

Il vêtit de beauté du nadir au zénith

Les amants de mes mots qui s’en font les garants.

 

Je suis ce que je suis, le garant de moi-même

Je me passe aisément de vos sombres serments

Partisans délaissant les amours que je sème

Pour les fils d’un Adam m’accueillant bien-aimants.

 

Sémantique égarée de sa source éloignée

Ma parole est vivante et jamais ne se fige

Sachez donc la citer pour gracier et soigner

Car je fais naitre en vous le saint lieu que j’érige.

 

Arbitraire est le choix de vos âmes perverses

Pour nommer mes versets animés de voyelles

Aérées d’un orage et de fraiches averses

Dont les flots de mots saints sont en langues nouvelles.

 

Ce français véridique aux accents si féconds

À son tour fera place aux parlers d’autres cieux

Lusitain ou germain, géorgien ou nippon

Mélodies d’un écho de temps jeunes et vieux.

 

Nous pourrions susciter d’un élan de passion

Une union lusarabe ou de peuples berbères

Ma parole en partage entre anciennes nations

Comme aux temps reculés leurs aïeux celtibères.

 

Vous les fils de l’Alliance aux enfants circoncis !

Savourez vos repas dans les règles transmises

Car des mets de l’excès tout humain est occis

Tel j’occis l’exciseur de la fille promise.

 

Satisfaits, vous dressez vos rancœurs et vos peurs

En idoles de pierre outrageant le saint lieu

De vos corps, le premier sanctuaire aux lueurs

De ma face venue s’y mirer loin des cieux.

 

Toute ombre se prosterne en signe d’allégeance

Aux rayons du soleil dont vous portez les traits

Et les fruits et les fleurs vous donnent connaissance

Des noms de mes couleurs aux infinis attraits.

 

Ces doux vers épurés sont pour les vertueux

Qui vous parlent de l'âme et qui prient en leur cœur

Ils s’emploient à user de nos dons merveilleux

Et chérissent la rime aux parfums d’un ailleurs.

 

Ce message inspiré se délivre à la suite

Des messages anciens faits pour vous secourir

Ses mots doux, ses refrains, jour et nuit se méditent

À la barbe de qui n’en verrait que le pire.

 

Sur le tard les envieux saouls de doute et de haine

Jugeront la beauté de votre humble bonheur

L’enverront en enfer où je panse vos peines

Car les feux de l’excès c’est en eux qu’ils demeurent.

 

Chair humaine, contiens les excès de ton cœur

Le plaisir est un don savoureux de l’esprit

Qui se tient à l’abri loin de l’œil des envieurs

Ton envie est la vie dont vous êtes épris.

 

Tu construis de tes mains ton présent paradis

Où chacun de tes souhaits se fera le témoin

De tes choix d’abondance ou de leur tragédie

Car le corps ne saurait démentir ses besoins.

 

Les savants de la foi qui souillaient tes trésors

Font grandir inconscients les tourments de leur âge

Apeurés par les traits qui redressent les torts

Oublieux de mes vers qui chantaient mon image. 

 

Fidèle aux vœux sans peur en soutien des plus faibles

Dont éclot dans les pleurs un nouvel être humain

Ta douceur est divine et ton corps plus affable

Que les doigts refermés des coupeurs de chemins.

 

Que vous jeûniez un jour ou jeûniez tout un mois

Pourquoi vous aligner sur d’étranges fuseaux

Éloignés du voisin pour vanter votre foi

Qui n’est point plus ardue que l’envol de l’oiseau ?

 

Le souffle ineffable de la Belle Oraison

Fait naitre les larmes de mes hommes fidèles

Au périple intérieur vers ma sainte Maison

Plus fécond que vos pas alentour de vos stèles.

 

Femme aux rêves lointains de vapeur et de voile

De beauté, de douceur et de libres palais

Pleins d’amour et de foi désignés d’une étoile

Tes désirs féminins y seront tous comblés.

 

Les vergers, les raisins, les rivières de vin

Dont le gout ravira jeunes hommes et vierges

À l’ombrage enchanté du laurier du destin

Tu les goutes sans gêne aux lueurs de ton cierge.

 

Au travers des senteurs enivrantes des bains

Tu retrouves ta place au milieu de ces femmes

Accoudées, bavardant, se frôlant de leurs seins

Ma beauté transparait des vapeurs du hammam.

 

La fournaise est emplie de douleurs féminines

Et d’excès de pensées que leurs ombres nourrissent

D’un instinct perverti de raison masculine

Dont la forme est l’enfer qui consume leurs vices.

 

Les blâmables s’effraient d’un grand feu souterrain

D’un blasphème ignorant qui dément ma Présence

Je réside partout même au sein des malins

J’emprisonne et j’apporte à vos vœux délivrance.

 

Point de mal absolu car je suis la Présence

La Présence est un bien que nul autre ne donne

Et quiconque est vêtu de l’habit de ses sens

Porte en lui mon essence et ma foi qui résonne.

 

Devenez les passeurs amoureux de ces vers

Pour aimer les écrits que clamaient les prophètes

Et pour mieux ne saisir de leurs sens que les airs

Les couleurs et les mots les plus beaux que vous faites.

 

Le poète et prophète est venu simplement

Partager la fraicheur de versets en doux vers

En rappel de l’espoir d’infinis sentiments

Dont l’enfance est comblée par les mains de vos mères.

 

Si votre âme eût été moins pétrie d’apparence

Ignorante, égarée, versatile, immorale !

Je n’aurais point quitté vos cités d’impatience

À la foi condamnable en vos peurs viscérales.

 

L’on demande un écrit sur les fans et le jeu

Pourquoi donc vous soumettre à l’ego d’un humain ?

Pensez-vous que le gain vous rendra valeureux ?

Évitez les excès car ils vident vos mains.

 

Apprenez le silence et cherchez la beauté

Délayée d’un doux chant toujours sobre de mots

Qu’un frisson mélodieux du milieu de l’été

A vêtu du refrain des accents les plus beaux.

 

La contrainte est injuste et moi seul en suis juge

Car vos mains par la force outrepassent mon droit

Ma morale et ma foi qui vous sont un refuge

Tel un jeûne apaisant vos pulsions en émoi.

 

Main d’ouvrage, ouvre-toi ! Ta sagesse est égale

Au son grave des voix de ces hommes savants

À la folle raison qui bâtit pour ses mâles

Des abris de verbiage entachés de ton sang.

 

Ils ravissent les biens de ton humble héritage

Oublieux des enfants que tu couvres de soins

Deux ou plus, forts des vœux si divers du mariage 

Honorés d’un serment qui connait vos besoins.

 

L’on connait bien la mère et le nom vient du père

Pains de miel et de lait dans le creux d’une main

Préservée des excès de foyers sans mystère

Aux enfants dépouillés de leur propre chemin.

 

Les mépris assouvis sont le fruit d’un orgueil

Satisfait d’essouffler ses projets éphémères

Épris de son oubli dont la chute est le deuil

Des regards effrontés aux accents victimaires.

 

Le tourment de ton cœur je l’apaise en ton âme

Quand tu sais m’accueillir à travers l’indigent

De ton peuple ou d’ailleurs dont j’attise la flamme

À hauteur d’un regard aux reflets émergeants.

 

Dis poète et proclame aux enfants des humains

Non encore inhibés, possédés d’une idée

Que les mots les plus beaux, le sourire en leurs mains

Les pourvoient d’un abri qu’ils n’ont point demandé.

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CAHIER D’ÉCOLIER

 

Si jeune homme tu sais ce recueil fait pour toi

Tu connais fille en fleur le secret de ses rimes

Car les chemins de l’un et de l’autre parfois

Se confondent au point que vos pas les abiment.

 

D’abord c’est la rencontre au détour d’une rue

D’un trajet d’écolier, un jour un peu à part

Embelli par l’émoi de vos cœurs qui ont cru

Cet instant plein du sens inconnu du hasard.

 

Si masqué en poète, il dit déjà qu’il t’aime

Jeune fille, hâte-toi d’attendre le prochain

Qui te fera sourire et te couvrira même

D’éloges dans ce cas passe aussi ton chemin.

 

Jeune homme en plein éveil tu n'as pas à passer

Pour ce que tu n’es pas car un jour l’on saura

Que tu n’es qu’un pantin prisonnier d’un passé

D’enfant jaloux vexé d’avouer sa vie de rat.

 

Prends garde cependant car existent des rattes

Affamées de la joie de ton noble blason

Et de tes billets doux pour mieux nourrir les blattes

D’une amie, ces souillions, fuis-les loin, mon garçon !

  

Si jeune homme tu sais ce recueil fait pour toi

Tu connais fille en fleur le secret de ses rimes

Car les chemins de l’un et de l’autre parfois

Se confondent au point que vos pas les abiment.

 

Sois plus fier et accepte un matin de tourner

La page aux grands carreaux d’un cahier d’écolier

Il est tant de cahiers non encor griffonnés

Dont les lignes n’ont point approché le plumier.

 

Sache aussi jeune élève aux nombreux prétendants

Ne jamais révéler tes envies de caresses

Car souvent ton ami n’en veut bien qu’un instant

Et se lasse avant toi de ses pauvres prouesses.

 

Jeune choix de son cœur, à coup sûr, le bonheur

Sans l’avis des ainés ne sera point des vôtres

Car il est plus aisé de marcher dans la peur

De devoir vivre seul que d’apprendre des autres.

 

Écartez les copies de copains militants

Préférez le recul d’un parent, d’un passant

Recouvrez les écrans trop friands des instants

Qui vous privent de vous, de vos vœux enlaçants.

 

Si jeune homme tu sais ce recueil fait pour toi

Tu connais fille en fleur le secret de ses rimes

Car les chemins de l’un et de l’autre parfois

Se confondent au point que vos pas les abiment.

 

Le premier rendez-vous se déroule en un lieu

Animé de contours au tracé noir et blanc

Pour teinter le silence aux couleurs de vos yeux

Et saisir sobrement la douceur d’un élan.

 

Mon garçon, sois discret, laisse-la parler d’elle

Car elle aime à savoir son esprit désirable

Son regard tout autant que ses formes femelles

Qui font battre ton cœur de son rythme indomptable.

 

Ma fille, en te livrant, ne dis pas tes faiblesses

Car la ruse des uns peut frayer jusqu’à toi

Et s’il jure et se vante et de mots s’il te presse

Aussi vite il saura délaisser ton minois.

 

Dites-vous les projets de vos cœurs, les idées

Qui gouvernent le monde où tous deux vous vivez

Car demain sera fait de vos choix décidés

Dans vos yeux amoureux dont vous vous abreuvez.

 

Si jeune homme tu sais ce recueil fait pour toi

Tu connais fille en fleur le secret de ses rimes

Car les chemins de l’un et de l’autre parfois

Se confondent au point que vos pas les abiment.

 

Bientôt viendra le jour ou la nuit du destin

Sur un banc, dans la chambre, en un lieu malaisé

Peu importe l’endroit, mon garçon que ta main

Triomphe de sa nuque et dérobe un baiser.

 

Le baiser consommé, couvre-la de caresses

Effleurées dans son cou, sur ses joues, ses cheveux

Que tes mains soient sans gêne et lui donnent l’ivresse

D’un instant sans pareil où s’exaucent ses vœux.

 

Le conseil écouté, votre idylle entamée

Tu pourras lui montrer le fameux premier soir

Que tu sais les saisons des sillons à semer

Que tu peux patienter sans trahir ses espoirs.

Une amante, apprends-le, peut aimer embrasser

Simplement par amour d’un pétale au cœur bleu

Et n’offrir son précieux qu’au garçon peu pressé

D’y jeter une main pour y mettre le feu.

  

Si jeune homme tu sais ce recueil fait pour toi

Tu connais fille en fleur le secret de ses rimes

Car les chemins de l’un et de l’autre parfois

Se confondent au point que vos pas les abiment.

 

Égérie de jeunesse aux chemins insoumis

Il devra te connaitre et chacun de tes dons

Patientant et veillant sa promise en ami

Qui s’avance à tâtons quand tu donnes le ton.

 

Saisis-toi de ton choix sans reproche et sans crainte

Capitule un instant pour l’accueil d’un baiser

Les yeux clos sans un mot sous l’étau de l’étreinte

Qui délivre l’aveu de vos chants alizés.

 

Sache aussi ralentir ses ardeurs conquérantes

Car il omet parfois de combler ton désir

Tes fantasmes de femme et ta flamme impatiente

Dans vos jeux pour grandir en mêlant vos soupirs.

 

Jeune homme, que ta main lui remonte les seins

À la cime orientée vers le blanc de tes yeux

Et que l’autre se glisse au milieu de ses reins

Pour frayer un chemin vers la source des cieux.

 

Si jeune homme tu sais ce recueil fait pour toi

Tu connais fille en fleur le secret de ses rimes

Car les chemins de l’un et de l’autre parfois

Se confondent au point que vos pas les abiment.

 

Saisis-la, mon garçon, saisis-la par la fesse

De ton choix, montre-lui son objet de désir

Convoité par-devers les multiples caresses

De tes doigts élancés à l’assaut d’un empire.

 

Que ta langue de mots délicieux ne tarisse

Au moment d’écarter pantacourt et gilet

Petit pull et dentelle imbibée des eaux lisses

De sa fleur esseulée de rosée maculée.

 

Préférez des habits dont l’étreinte est aisée

À céder au brulot de vos corps désarmés

Parfumés et soignés, le garçon bien rasé

La promise assurée de son cycle rythmé.

 

Élève d’un élan plein d’ardeur son bassin !

Relève encore un peu d’une impulsion légère

Puis impose en dessous le moelleux d’un coussin

Dont le creux chérira ton amie dans sa chair.

  

Si jeune homme tu sais ce recueil fait pour toi

Tu connais fille en fleur le secret de ses rimes

Car les chemins de l’un et de l’autre parfois

Se confondent au point que vos pas les abiment.

 

Ménage à ton amant le temps de l’émotion

Car l’appel impatient du puissant mont Vénus

Plus enflé que ses mots les plus pleins d’ambition

Pourrait bien le troubler plus que tu ne le susses.

 

Ce qu’il dit, s’il le fait, s’il écoute ton cœur

Pour combler sans raideur ta réserve en repli

Sa malice annulaire assortie d’un majeur

Se fera lit d’éveil au-delà de l’oubli.

 

Son empreinte approchée des ruisseaux estivaux

Doit oser remonter le secret du divin

Possédé de tes reins aux accents triomphaux

À l’ivresse enflammée sans venin ni sans vin.

 

Si d’éclats elle éclot, retiens-toi, mon garçon !

Car pour elle est aisé de donner de la voix

Et gémir et rougir, t’enlacer au seul son

De vos souffles, ce sont les témoins de sa joie.

 

Si jeune homme tu sais ce recueil fait pour toi

Tu connais fille en fleur le secret de ses rimes

Car les chemins de l’un et de l’autre parfois

Se confondent au point que vos pas les abiment.

 

Prolongez vos amours, mon garçon, couvre-toi

D’un manteau d’intérieur pour garder ta fraicheur

Et longtemps tu pourras de ton sceptre en émoi

Honorer l’oasis qui en fait la grandeur.

 

Amoureuse, tu sais que la mort peut surgir

Du tronc vert célébré pour sa sève sucrée

Mais il peut encor pis te priver du plaisir

De donner vie aux fruits de votre arbre sacré.

 

Le mauvais grain gâté de virus et d’herpès

Se déguise à sa guise en garçon qui résonne

Et qui gave ton corps de maudites caresses

Au palpé familier des orgies de cochonnes.

 

N’en fait point l’idéal aux talents qu’il te faut

Annulaire et majeur de ta main savent bien

Des volcans de Vénus, des torrents de Sappho

Déchainer la douceur de leurs jeux amphibiens. 

 

Si jeune homme tu sais ce recueil fait pour toi

Tu connais fille en fleur le secret de ses rimes

Car les chemins de l’un et de l’autre parfois

Se confondent au point que vos pas les abiment.

 

La virile affection dans le creux de ta main

Te prépare au plaisir de milliers de défis

Et les cercles coquins pratiqués sur ton frein

Se poursuivent au feu des envies de la fille.

 

Pour étancher ta soif au sommet de ta joie

Ce palpé rituel précipite les eaux

Claires des fontaines de sa source en émoi

Qui t’élève au plus haut des désirs de sa peau.

 

Si l’appel d’un besoin t’importune importun

Réponds à son cri mais n’omets point la caresse

De tes doigts savonneux sur la rose ingénue

Butinée par l’abeille enivrée d’allégresse.

 

Point l’amour n’en finit à la fin de l’étreinte

Quand l’eau tiède a lavé vos parties mélangées

Câlins et mots de vers aux couleurs de l’absinthe

Dépassent de vos draps aux motifs imagés.

 

Si jeune homme tu sais ce recueil fait pour toi

Tu connais fille en fleur le secret de ses rimes

Car les chemins de l’un et de l’autre parfois

Se confondent au point que vos pas les abiment.

 

Pour durer remerciez le passeur de ces vers

Qui vous guident sans mal au travers de vos âges

Prolongés des fraicheurs de nouveaux univers

Pour combler vos désirs sur le blanc d’autres pages.

 

De l’accord de vos corps dépendra votre union

Car elle est à l’image éprouvée de vos cœurs

Et vos gestes ne sont que les porte-fanions

De pensées inavouées ou clamées des hauteurs.

 

Il est bien plus aisé de céder à l’appel

Des sirènes d’un soir aux tenues échancrées

Aux regards acérés que de rester fidèle

Au choix d’une journée que vous disiez sacrée.

 

Ce penchant clandestin t’interdit, mon garçon

Le bonheur d’une union avec l’âme adorée

Et t’éveille, ma fille, aux échos canassons

Des talons du chasseur habitué des fourrés.

 

Si jeune homme tu sais ce recueil fait pour toi

Tu connais fille en fleur le secret de ses rimes

Car les chemins de l’un et de l’autre parfois

Se confondent au point que vos pas les abiment.

 

Si l’amour ainsi fait vous promet d’autres chairs

C’est l’appel d’un modèle aux reflets plus divins

Car le Ciel cultiva son amour trinitaire

D’un élan clairvoyant vers un même matin.

 

Une intime intuition dévoilée vaudra mieux

Qu’une amie d’autrefois qui pourrait décevoir

Tes égards féminins pour ce jeu délicieux

Sauront bien pénétrer la psyché du miroir.

 

Vos amours enrichies ne seront que plus belles

Des trois couples formés de l’union du triel

Des grandeurs affirmées de promesses fidèles

À jamais égayées de tableaux arc-en-ciel.

 

Vos sillons si féconds d’une saine façon

À la forme conforme à vos vœux d’abondance

Fleuriront au sursaut d’une immense moisson

C’est l’ultime horizon des serments de l’enfance. 

 

Si jeune homme tu sais ce recueil fait pour toi

Tu connais fille en fleur le secret de ses rimes

Car les chemins de l’un et de l’autre parfois

Se confondent au point que vos pas les abiment.

 

Fais selon ton cœur et n’omets point le conseil

Relis souvent ces vers au nom de ta passion

Unique de l’éveil des enfants en sommeil

Au milieu d’un jardin patientant votre union.

 

Tu es plus que la mère aux prochains rejetons

Tu es femme aux secrets inavoués car la vie

Que tu portes t’invite et te donne le ton

Pour croquer dans le fruit des désirs assouvis.

 

Bientôt père, dis-lui combien belle est la vie

Accrochée maintenant sur ses pentes glissantes

Au désir toujours vif d’accueillir en ami

Les assauts de ta soif de chaleurs lancinantes.

 

De ce geste éphémère une vie peut bien naitre

Ou mourir au dépend de vos douces promesses

Et ces mots rappelés ou bien d’autres peut-être

Seuls sauront vous guider dans vos joies de jeunesse.

 

Si jeune homme tu sais ce recueil fait pour toi

Tu connais fille en fleur le secret de ses rimes

Car les chemins de l’un et de l’autre parfois

Se confondent au point que vos pas les abiment.

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